Je suis montée dans le train
En marche, à fond les manettes.
J’allais vite, avec entrain,
Voiture 9, place 37... [+]
De ce côté là,
Le carré nous encerclait de ses quatre côtés:
Pas moyen de s'extraire en dehors de son aire.
A côté de la plaque, nous nous noyions dans les flaques d'un quotidien sans ressac qui nous mettait le coeur en vrac.
Ce côté obscur voilait tout notre azur. Sa noire couverture aux trop larges bordures couvrait toute aventure. Son fil sombre et sûr cousait des points de suture en plein milieu de nos figures.
C'était le côté pile, tiré à quatre épingles, le verso bien tranquille qui vous serre et vous cingle.
Sur ce côté lisse sans remous et sans vague, tant pis si l'on est tristes tant que brille la bague.
De ce côté ci, les cotes étaient mal taillées. Nos côtes s'entaillaient sur des arêtes encanaillées.
Alors un vendredi, nous nous sommes taillés côte à côte, de l'autre côté,
Le long des lignes de fuite à cheval sur les diagonales,
Là où la messe n'est pas encore dite et les formes originales.
Tout en haut de la cime heureux nous atteignimes
Le côté face, éclairé de 1000 soleils fugaces, où tout s'écrit, où tout s'efface,
Le côté jardin, où les effluves de délicieux riens enchantent les coins du quotidien.
Ce côté ci nous sourit, et depuis, nous nous tenons les côtes.
Nous ne passons plus à côté de nos vies. Nous en escaladons, encordés, la côte...
Le carré nous encerclait de ses quatre côtés:
Pas moyen de s'extraire en dehors de son aire.
A côté de la plaque, nous nous noyions dans les flaques d'un quotidien sans ressac qui nous mettait le coeur en vrac.
Ce côté obscur voilait tout notre azur. Sa noire couverture aux trop larges bordures couvrait toute aventure. Son fil sombre et sûr cousait des points de suture en plein milieu de nos figures.
C'était le côté pile, tiré à quatre épingles, le verso bien tranquille qui vous serre et vous cingle.
Sur ce côté lisse sans remous et sans vague, tant pis si l'on est tristes tant que brille la bague.
De ce côté ci, les cotes étaient mal taillées. Nos côtes s'entaillaient sur des arêtes encanaillées.
Alors un vendredi, nous nous sommes taillés côte à côte, de l'autre côté,
Le long des lignes de fuite à cheval sur les diagonales,
Là où la messe n'est pas encore dite et les formes originales.
Tout en haut de la cime heureux nous atteignimes
Le côté face, éclairé de 1000 soleils fugaces, où tout s'écrit, où tout s'efface,
Le côté jardin, où les effluves de délicieux riens enchantent les coins du quotidien.
Ce côté ci nous sourit, et depuis, nous nous tenons les côtes.
Nous ne passons plus à côté de nos vies. Nous en escaladons, encordés, la côte...
Tu as la plume belle, je le savais mais ça m épate chaque fois que je te lis. A tout de suite ! :)