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C'est une tour et Anne murmure...
Elle scandale le monde
Dans son chagrin perlé
Elle crie au voleur
On me casse mon cœur
Tintinnabuler le ciel
Pour n'être qu'un oiseau
Et libre du soleil
Brûler sa vie trop haut...
— Anne, ma sœur Anne,
Qu'attends-tu donc encore
Dans le château qui dort ?
— Je n'attends rien, personne
Ou peut-être tellement...
Je suis page oubliée
Je décolore mes rêves à trop rêver de vous...
Mes bas de soie se filent
Mes yeux cernés de noir
Enferment mes désirs
Et ma robe-dentelle dénude les miroirs...
Je lierre la terre à mes soupirs
J'enracine mes larmes
À l'opaline douce des envies distillées
Ce soir, personne sur mes remparts
Et l'horizon lointain évapore mes folies
Je silence Vous bruissez
De mémoire élégante sur mon âme écorchée
Rien qu'une fille seule
Peur du noir de la nuit
Et des traces d'étoiles qui se meurent d'ennui...
La Terre tremble sous les pas des géants
Trop de morts sur la scène
Trop de pleurs en sursis...
Ne m'appelez pas, je vous en prie
Laissez-moi donc attendre
Sans haine sans bruit
Je médite le jour
Voilant les peines
D'un sourire importun
Crachin de ce qu'on ne dit pas...
Je ne veux pas répondre
Au silence des jours
Dans mon château qui dort
Je deviens vent
Et l'air qui me happe
Labyrinthe mes pensées
Briser le rire
Des hommes aux souffles de pierre
Tuer les guerres
Sur des bouts de poèmes égarés
S'envoler d'interdits
Sur des amours-velours
Anne, je suis
Femme-fleur et papier
Je vous attends encore
Jusqu'aux éternités des rêves jamais faits
Et je crois au Bonheur
Sur le bord d'un baiser.
Dans son chagrin perlé
Elle crie au voleur
On me casse mon cœur
Tintinnabuler le ciel
Pour n'être qu'un oiseau
Et libre du soleil
Brûler sa vie trop haut...
— Anne, ma sœur Anne,
Qu'attends-tu donc encore
Dans le château qui dort ?
— Je n'attends rien, personne
Ou peut-être tellement...
Je suis page oubliée
Je décolore mes rêves à trop rêver de vous...
Mes bas de soie se filent
Mes yeux cernés de noir
Enferment mes désirs
Et ma robe-dentelle dénude les miroirs...
Je lierre la terre à mes soupirs
J'enracine mes larmes
À l'opaline douce des envies distillées
Ce soir, personne sur mes remparts
Et l'horizon lointain évapore mes folies
Je silence Vous bruissez
De mémoire élégante sur mon âme écorchée
Rien qu'une fille seule
Peur du noir de la nuit
Et des traces d'étoiles qui se meurent d'ennui...
La Terre tremble sous les pas des géants
Trop de morts sur la scène
Trop de pleurs en sursis...
Ne m'appelez pas, je vous en prie
Laissez-moi donc attendre
Sans haine sans bruit
Je médite le jour
Voilant les peines
D'un sourire importun
Crachin de ce qu'on ne dit pas...
Je ne veux pas répondre
Au silence des jours
Dans mon château qui dort
Je deviens vent
Et l'air qui me happe
Labyrinthe mes pensées
Briser le rire
Des hommes aux souffles de pierre
Tuer les guerres
Sur des bouts de poèmes égarés
S'envoler d'interdits
Sur des amours-velours
Anne, je suis
Femme-fleur et papier
Je vous attends encore
Jusqu'aux éternités des rêves jamais faits
Et je crois au Bonheur
Sur le bord d'un baiser.
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Pourquoi tant de superlatifs pour vos textes?
Parce qu’ils le méritent, tout simplement !
J’arrête là pour ce soir, faute de quoi vous me penserez flatteur, ce qui ne signe ni mon caractère, ni mon style et encore moins mes valeurs....
exemple : Je lierre la terre à mes soupirs
C'est tout simplement magnifique !!!
Encore un poème que j'avais raté grrrr