C'était un jour d'été
Un ciel bleu à nos pieds
A mâchouiller les blés
Dans un pré un peu rouillé
A la menthe fraîche, mélangés
Vent dans les arbres chantants
Aux oiseaux de la sieste
Silence aux trèfles blancs
Et aux parents qui pestent
Derrière nos masques riants
Tremblait au fond du ventre
L'après à la glace
On mâchouillait du vent
Au goût de menthe délirante
On se laissait bercer
Jusqu'à ce que leurs voix
De leurs forces de corde
Nous attachent de chair
On suivait l'odeur
Sans bruit, sans plis, sans cris
On rentrait dedans
Les mains dans les poches
Se dédoublant au ciel des souliers
Léger corps dés-ailé
A la porte d'un filet de lumière
De sang bouillant mentholé
Aux bout des cordes à voix
Les serpents de la douleur
Étaient étincelants
Comme des pièces d'argent sales
Un ciel bleu à nos pieds
A mâchouiller les blés
Dans un pré un peu rouillé
A la menthe fraîche, mélangés
Vent dans les arbres chantants
Aux oiseaux de la sieste
Silence aux trèfles blancs
Et aux parents qui pestent
Derrière nos masques riants
Tremblait au fond du ventre
L'après à la glace
On mâchouillait du vent
Au goût de menthe délirante
On se laissait bercer
Jusqu'à ce que leurs voix
De leurs forces de corde
Nous attachent de chair
On suivait l'odeur
Sans bruit, sans plis, sans cris
On rentrait dedans
Les mains dans les poches
Se dédoublant au ciel des souliers
Léger corps dés-ailé
A la porte d'un filet de lumière
De sang bouillant mentholé
Aux bout des cordes à voix
Les serpents de la douleur
Étaient étincelants
Comme des pièces d'argent sales