Il reste du beurre sur ma tartine
Faut retomber du bon côté
En cacahuète ou en sardine
Mieux vaut éviter de s'étale
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Tu repasses où le bas blesse
T'abattre quand le fer est chaud
Et les vapeurs qui se dressent
Glissent d'un revers sur ta peau
Repasse tes meilleures répliques
Certains se froissent sous tes mots
Laver ton linge en public
Des vestes, une manche à zéro
Sur la planche sans bruit,
Tu te lisses sans pareil
Mise à nu sans un pli,
Dans ton plus simple appareil
Tel un origami
Devant une demi-bouteille
Au pressing de la vie
Repassage industriel
Tu repasses où le bas blesse
Extrait à l'eau minérale
Les détergents qui agressent
Une planche à l'horizontale
Repasse ton plus beau costume
Prend donc un vapeur express
Avant le titre postume
Un aller-retour sans cesse
Sur la planche sans bruit,
Tu te lisses sans pareil
Mise à nu sans un pli,
Dans ton plus simple appareil
Tel un origami
Devant une demi-bouteille
Au pressing de la vie
Repassage industriel
Sur la planche sans bruit
Une chaleur providentielle
Qui réduit tous tes plis
Paradis artificiel
Tu repasses sans répit
Tes démons et tes merveilles
Repassage fini
Tu retournes à la corbeille
Tu repasses après l'ivresse
Chaque pan de ta vie passée
Étoffe de soie ou tendresse
Chaque pli est mâle adressé
T'as simplifié ton code dress
Tu repasses où le bas blesse
L'adoucissant est funeste
Ils se plient et toi tu restes
T'abattre quand le fer est chaud
Et les vapeurs qui se dressent
Glissent d'un revers sur ta peau
Repasse tes meilleures répliques
Certains se froissent sous tes mots
Laver ton linge en public
Des vestes, une manche à zéro
Sur la planche sans bruit,
Tu te lisses sans pareil
Mise à nu sans un pli,
Dans ton plus simple appareil
Tel un origami
Devant une demi-bouteille
Au pressing de la vie
Repassage industriel
Tu repasses où le bas blesse
Extrait à l'eau minérale
Les détergents qui agressent
Une planche à l'horizontale
Repasse ton plus beau costume
Prend donc un vapeur express
Avant le titre postume
Un aller-retour sans cesse
Sur la planche sans bruit,
Tu te lisses sans pareil
Mise à nu sans un pli,
Dans ton plus simple appareil
Tel un origami
Devant une demi-bouteille
Au pressing de la vie
Repassage industriel
Sur la planche sans bruit
Une chaleur providentielle
Qui réduit tous tes plis
Paradis artificiel
Tu repasses sans répit
Tes démons et tes merveilles
Repassage fini
Tu retournes à la corbeille
Tu repasses après l'ivresse
Chaque pan de ta vie passée
Étoffe de soie ou tendresse
Chaque pli est mâle adressé
T'as simplifié ton code dress
Tu repasses où le bas blesse
L'adoucissant est funeste
Ils se plient et toi tu restes
"Passez notre amour à la machine
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments
La blancheur qu'on croyait éternelle
Avant"