La terre renaissante irrigue le jardin
Courtise la rosée, réveille le matin
Le masque de l’hiver dans un linceul repose
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Automne
lectures
Jury
Un silence de pierre allaite le brouillard
Le Clameur en haillon du fond du cœur déclare :
« Nos mains ne voyagent plus sur nos corps éteints
La froide chair s’endort, l’agonie prend son bain. »
Dans l’univers congru du fond d’une bouteille
Amertume et aigreur se diluent à vermeil
« C’est fini, c’est trop tard » cognent en échos d’adieu
Ma peine se ressert en sang ivre d’aveux
Dans les gorges éperdues notre coupe se brise
Les cris de nos yeux noirs sur les tessons s’aiguisent
Sur la terre brûlée de nos échauffourées
Dans une lie se noie l’incendie d’un été

Pourquoi on a aimé ?
Sombre et percutant, ce poème singulier se distingue par les images audacieuses qu'il déploie. Le rythme semble volontairement heurté, comme si le
Pourquoi on a aimé ?
Sombre et percutant, ce poème singulier se distingue par les images audacieuses qu'il déploie. Le rythme semble volontairement heurté, comme si le