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Autant laisser aller les fleurs
Autant laisser aller les fleurs
Comme les corolles aux vents.
Sur la voie nichée en mon cœur
Je n’ai trouvé que tes accents.
Comme les corolles aux vents,
Tombe la pluie au pied du porche.
Je n’ai trouvé que tes accents
M’éclairant tout comme une torche.
Tombe la pluie au pied du porche
Sur les roses couvrant ma route.
M’éclairant tout comme une torche,
Mon âme en a perdu ses doutes.
Sur les roses couvrant ma route,
Le parfum se pose en pétales.
Mon âme en a perdu ses doutes
Au creux de ton sillage pâle.
Le parfum se pose en pétales
Sur chaque croissant de la lune.
Au creux de ton sillage pâle,
Les heures chutent une à une.
Sur chaque croissant de la lune,
Tout le silence se recueille.
Les heures chutent une à une
Quand l’amour coule de mon œil.
Tout le silence se recueille
Au fond des gouttes du ruisseau.
Quand l’amour coule de mon œil,
Mes bras se ferment en berceau.
Au fond des gouttes du ruisseau
Les soupirs tremblent dans la nuit.
Mes bras se ferment en berceau
Sur ton corps frêle, sans un bruit.
Les soupirs tremblent dans la nuit,
Sur la voie nichée en mon cœur.
Sur ton corps frêle, sans un bruit,
Autant laisser aller les fleurs.
Comme les corolles aux vents.
Sur la voie nichée en mon cœur
Je n’ai trouvé que tes accents.
Comme les corolles aux vents,
Tombe la pluie au pied du porche.
Je n’ai trouvé que tes accents
M’éclairant tout comme une torche.
Tombe la pluie au pied du porche
Sur les roses couvrant ma route.
M’éclairant tout comme une torche,
Mon âme en a perdu ses doutes.
Sur les roses couvrant ma route,
Le parfum se pose en pétales.
Mon âme en a perdu ses doutes
Au creux de ton sillage pâle.
Le parfum se pose en pétales
Sur chaque croissant de la lune.
Au creux de ton sillage pâle,
Les heures chutent une à une.
Sur chaque croissant de la lune,
Tout le silence se recueille.
Les heures chutent une à une
Quand l’amour coule de mon œil.
Tout le silence se recueille
Au fond des gouttes du ruisseau.
Quand l’amour coule de mon œil,
Mes bras se ferment en berceau.
Au fond des gouttes du ruisseau
Les soupirs tremblent dans la nuit.
Mes bras se ferment en berceau
Sur ton corps frêle, sans un bruit.
Les soupirs tremblent dans la nuit,
Sur la voie nichée en mon cœur.
Sur ton corps frêle, sans un bruit,
Autant laisser aller les fleurs.
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Le pantoun s'écrit en entrelaçant deux thèmes. Le premier est traité dans les deux premiers vers de chaque strophe. Le second est traité dans les autres vers. Chaque quatrain du pantoun se compose donc au minimum de deux phrases, les deuxième et quatrième vers se terminant par une ponctuation forte (point, point d'interrogation, point d'exclamation). Le premier thème, d'ordre général, donne une ambiance, un contexte. Le deuxième thème exprime un sentiment, une réflexion, du moins est beaucoup plus intimiste. A priori les deux thèmes n'ont pas de rapport entre eux. Ces deux thèmes s'entrelacent tout au long du poème, en tissant des liens, puis finalement se rejoignent par la reprise du premier vers (premier thème) en dernier vers (deuxième thème) par la règle de closure. Il ne s'agit donc pas d'écrire deux poèmes en un, mais bien un seul et unique poème basé sur deux thèmes liés étroitement l'un à l'autre par des jeux de métaphores, d'oppositions, pour que ces deux thèmes ne soient que le reflet l'un de l'autre.
Le pantoun s'écrit en octosyllabes ou en décasyllabes (5//5). Un vers plus court lasserait le lecteur à cause du mécanisme de redite des vers, et laisserait peu de place à l’épanouissement de la phrase. Un vers trop long (alexandrin) diluerait l'effet recherché de redite, notamment la reprise des rimes.
le talent ce n'est pas de réussir à renouveler inlassablement la chance???
Merci, Richard. Au plaisir de vous lire à nouveau :o)
Le fond et la forme sont en harmonie. Une forme obsessionnelle qui me plaît, on n'y échappe pas.
Merci d'avoir su apprécier mes mots, Fred :o)
L'avenir de la justice :http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/reecriture
Portrait tragique :http://short-edition.com/oeuvre/poetik/jocaste