Un seigneur d'argent
Katana sans samouraï
seul sur la muraille
Une chaise, un bureau près du ciel, un ordi
Si c’était pas l’enfer, mon ami c’est maudit
Des pressions financières et l’ennui des heures grises
Des sourires ravageurs au nom de l’hypocrise
Des victimes enfermées chez un monstre de tigre
Des regards assassins, des propos qui dénigrent
Des journées habitées, hantées d’une sourde peur
Des entretiens chiffrés, des objectifs trompeurs
Des hiérarchies hautaines, où trônaient Monsignore
Des êtres invisibles, des objets con ignore
Des tremblements de voix, des larmes qui accostent
Des annonces diaboliques en suppression de poste
Si tu perds tes moyens comme on perd ses kilos
Philo d’un jour nouveau, métro, boulot, solo
Les promotions secrètes à l’ombre des gradés
Mesquineries blessantes pour l’âme dégradée
Sur les plages encombrées, brille la concurrence
Sur les plages échouées, gît la reconnaissance
Dans le regard de l’autre affamé de vengeance
Il grignote ta vie, tu es sa récompense
Pour épater leur chef, bien sûr qu’ils se surpassent
Ils marchent vers la mort alors ils te dépassent
La pensée solitaire c’est sûr çà les dépasse
Ils ignoraient le cœur derrière la carapace
Une chaise, un bureau, une prison fatalement
Harcèlement voulu jusqu’ à l’isolement
Parmi les gestionnaires, il n’était qu’un zéro
Grâce à l’autonomie, il devient son bourreau
Ils ne mourraient pas tous de jouer ce beau rôle
Ils se réalisaient, comédiens sous contrôle
Désolation immense, ils marchaient en Souffrance
La solitude grandit ta belle différence
Si c’était pas l’enfer, mon ami c’est maudit
Des pressions financières et l’ennui des heures grises
Des sourires ravageurs au nom de l’hypocrise
Des victimes enfermées chez un monstre de tigre
Des regards assassins, des propos qui dénigrent
Des journées habitées, hantées d’une sourde peur
Des entretiens chiffrés, des objectifs trompeurs
Des hiérarchies hautaines, où trônaient Monsignore
Des êtres invisibles, des objets con ignore
Des tremblements de voix, des larmes qui accostent
Des annonces diaboliques en suppression de poste
Si tu perds tes moyens comme on perd ses kilos
Philo d’un jour nouveau, métro, boulot, solo
Les promotions secrètes à l’ombre des gradés
Mesquineries blessantes pour l’âme dégradée
Sur les plages encombrées, brille la concurrence
Sur les plages échouées, gît la reconnaissance
Dans le regard de l’autre affamé de vengeance
Il grignote ta vie, tu es sa récompense
Pour épater leur chef, bien sûr qu’ils se surpassent
Ils marchent vers la mort alors ils te dépassent
La pensée solitaire c’est sûr çà les dépasse
Ils ignoraient le cœur derrière la carapace
Une chaise, un bureau, une prison fatalement
Harcèlement voulu jusqu’ à l’isolement
Parmi les gestionnaires, il n’était qu’un zéro
Grâce à l’autonomie, il devient son bourreau
Ils ne mourraient pas tous de jouer ce beau rôle
Ils se réalisaient, comédiens sous contrôle
Désolation immense, ils marchaient en Souffrance
La solitude grandit ta belle différence