J’suis l’bleu,
C’est merveilleux !
J’maquille le ciel,
J’suis son rimmel,
J’colore les flots,
C’est... [+]
Au port du havre.
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Au port du Havre
Près des quais
J'ai vu un cadavre
Son r'gard abdiquai
Néant d'un corps hâve
Inerte aux caquets
La nuit pour linceul
Au puits de ce monde
S'en est allé seul
Méconnu et sans tombe
Les rats affamés
Quelle infamie
loin d'être affables
Déchiquettent ce corps
Faisandé et fade
Fable des lieux malfamés
Sans exorde
Inexorablement exsangue
La nuit pour linceul
Au puits de ce monde
S'en est allé seul
Méconnu et sans tombe
Au port du Havre
Il y a de la houle
Du vent et des affres
De la tristesse dans les foules
Affairés dans les bouges
La pestilence odeur familière
Inonde de ses effluves
Les âmes recluses
Vient passons l'écluse
Les barrières
Traversons le pont
Ils pissent sur la vie
Rotent ses relents âcres
Et baisent nonchalant
Des putes se les dis' putent
La syphilis au bout du phallus
Peste soit de l'avarice
Les rats se rongent
Les déchets les restes
Au port du Havre
Les conteneurs contents
Apportent les fruits du labeur
Des travailleurs de la misère
On boit à leur santé
Ivrognes immondes infâmes
Sans emploi marteau et flamme
Ils jappent claudiquent mégotent
Clabaudent argotent et s'tappent
Une bagarre pour une bière
L'un sortant une lame
L'autre perdant la sienne
Dans une flaque rouge
S'endort
La nuit pour linceul
Au puits de ce monde
S'en est allé seul
Méconnu et sans tombe
Les rats affamés
Quelle infamie
Loin d'être affables
Déchiquettent ce corps
Faisandé et fade
Fable des lieux malfamés
Sans exorde
Inexorablement exsangue
Au port du Havre
Près des quais
J'ai vu un cadavre
son regard abdiquai
Néant d'un corps hâve
Inerte à la vie et aux caquets
La nuit pour linceul
Au puits de ce monde
S'en est allé seul
Méconnu et sans tombe....
Près des quais
J'ai vu un cadavre
Son r'gard abdiquai
Néant d'un corps hâve
Inerte aux caquets
La nuit pour linceul
Au puits de ce monde
S'en est allé seul
Méconnu et sans tombe
Les rats affamés
Quelle infamie
loin d'être affables
Déchiquettent ce corps
Faisandé et fade
Fable des lieux malfamés
Sans exorde
Inexorablement exsangue
La nuit pour linceul
Au puits de ce monde
S'en est allé seul
Méconnu et sans tombe
Au port du Havre
Il y a de la houle
Du vent et des affres
De la tristesse dans les foules
Affairés dans les bouges
La pestilence odeur familière
Inonde de ses effluves
Les âmes recluses
Vient passons l'écluse
Les barrières
Traversons le pont
Ils pissent sur la vie
Rotent ses relents âcres
Et baisent nonchalant
Des putes se les dis' putent
La syphilis au bout du phallus
Peste soit de l'avarice
Les rats se rongent
Les déchets les restes
Au port du Havre
Les conteneurs contents
Apportent les fruits du labeur
Des travailleurs de la misère
On boit à leur santé
Ivrognes immondes infâmes
Sans emploi marteau et flamme
Ils jappent claudiquent mégotent
Clabaudent argotent et s'tappent
Une bagarre pour une bière
L'un sortant une lame
L'autre perdant la sienne
Dans une flaque rouge
S'endort
La nuit pour linceul
Au puits de ce monde
S'en est allé seul
Méconnu et sans tombe
Les rats affamés
Quelle infamie
Loin d'être affables
Déchiquettent ce corps
Faisandé et fade
Fable des lieux malfamés
Sans exorde
Inexorablement exsangue
Au port du Havre
Près des quais
J'ai vu un cadavre
son regard abdiquai
Néant d'un corps hâve
Inerte à la vie et aux caquets
La nuit pour linceul
Au puits de ce monde
S'en est allé seul
Méconnu et sans tombe....
"le coq et l'oie", poème-fable, est en finale du prix été 2016 jusqu'à DEMAIN à 17 heures !
Je vous invite ? Invitation à le lire et à le soutenir : il en a besoin. Merci !
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/le-coq-et-l-oie
mon vote
invitation dans "mon Chatêau" c'est ma 1ère nouvelle, une autobiographie... en finale ;-)
L'avenir de la justice :http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/reecriture
Portrait tragique :http://short-edition.com/oeuvre/poetik/jocaste