Un vieux Chibani avait posé son orgue de barbarie entre soleil et pluie. Entre café et trottoir. Les yeux fermés, il tournait sa manivelle, comme le prolongement du chanteur ou de la nouvelle... [+]
Angel
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Alors on dit demain
Parce qu’au fond de nous
Il reste de l’espoir
L’envie d’aller encore un peu plus loin
Même si condamnés à mort
Sans date de sentence
Nous errons de frisson en frisson
Puis de peau en peau
Sans en garder l’odeur
Juste le souvenir
De nos sensations
Souris Angel
Sorry aussi
La vie est ainsi faite
Qu’elle érige des murs où le lierre vient aussi mourir
Sorry.
Alors on dit plus tard
Parce qu’au fond demain
C’est déjà trop présent
C’est déjà trop palpable
Napalm de vos veines
Qui s’enfuit déjà
Qui vers l’absence
Qui vers le vide
Le verre vide du condamné qui refuse de mourir
Les yeux fermés.
Souris Angel
Sorry aussi
La vie est ainsi faite
Qu’elle érige des murs où le lierre vient aussi mourir
Sorry.
Alors on dit on verra
Pour peu qu’on l’élise
Pour peu qu’on la lise
À bête ou à humain
Il n’est qu’un pas si court qu’on le franchit chaque jour
De n’avoir pas en tête
Les horloges
Du temps qui passe
Qui se joue de nos promesses
Phares d’adultes sans dieu
Et de nos illusions.
Souris Angel
Sorry aussi
La vie est ainsi faite
Qu’elle érige des murs où le lierre vient aussi mourir
Sorry.
Quelque part loin de toi
Un homme plante ses bottes dans la boue des marais
Parfois repense aux yeux fermés
Des esplanades
Enfant majeur sorti de son axe
Où la vie s’habituait
À le regarder tourner.
Dans les flaques reflets
Où chacun trouve ce qu’il cherche
Les images sont telles
Qu’elles s’habillent de gris
Quand le ciel et la mer
Dans un baiser du Nord
S’incestent en se baisant pour se haïr plus tard
Puisqu’à la marée basse
Il ne restera rien de ce qui est promis.
Des gosses passent et jouent
Sans la couleur des cases
Mais en cris qui s’en vont
Sac et ressac
Mordre le vent du large
Il ne restera rien
Non
Pas même ces mots d’amour
Que nous n’aurons jamais gravés
Déclaration éphémère tout autant qu’illusoire
Sur le sable mouillé
De ton regard marée.
Le ciel résonne encore du cri des autres.
En rajouter c’est inutile
Comme taper les mégots
Pour en refaire un clope
Aux tables de fer rouillées d’un Balto de banlieue
– celui que tu voudras –
Croire que la fumée bleue
Colorera la vie
Une dernière fois.
Alors on dit demain sans savoir s’il va naître.
Pardon mon ange
Sorry.
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sylvie ( lafée)