Vous dont le Grand Condé fit son maître d’hôtel
Jusqu’à vous confier la royale ripaille,
Deviez-vous sans retard vous... [+]
Bonjour. 78 printemps, vivant sur la côte nord du Finistère, j'aime la lecture, le sport, l'actualité internationale, les balades en bord de mer et, quand ma muse est au rendez-vous, je m'essaie à [+]
Antoine de Bourbon, duc et prince consort
De France et de Navarre, au cœur d’une bataille
À l’entour de Rouen, haranguait la piétaille
Quand un pressant besoin décida de son sort.
Empêtré dans l’armure, et bien sûr sans renfort,
De la maudite brague il trouve enfin la faille
Quand atteint par un tir d’arquebuse il défaille
Avant l’instant béni que méritait l’effort.
Il y perdra la vie et malgré la victoire
C’est ce triste avatar que retiendra l’Histoire,
Car à périr ainsi nous n’en eûmes point cent…
Entre mille autres traits de la gent pamphlétaire
On doit cette épitaphe au cynique Voltaire…
« Ayant vécu sans gloire, il mourut en pissant ! »
De France et de Navarre, au cœur d’une bataille
À l’entour de Rouen, haranguait la piétaille
Quand un pressant besoin décida de son sort.
Empêtré dans l’armure, et bien sûr sans renfort,
De la maudite brague il trouve enfin la faille
Quand atteint par un tir d’arquebuse il défaille
Avant l’instant béni que méritait l’effort.
Il y perdra la vie et malgré la victoire
C’est ce triste avatar que retiendra l’Histoire,
Car à périr ainsi nous n’en eûmes point cent…
Entre mille autres traits de la gent pamphlétaire
On doit cette épitaphe au cynique Voltaire…
« Ayant vécu sans gloire, il mourut en pissant ! »
si le coeur vous en dit, faites un tour au pied de l'arbre... http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/au-pied-de-l-arbre-1
si le coeur vous en dit, faites un tour au pied de l'arbre... http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/au-pied-de-l-arbre-1
Oh, le malheureux Antoine de Bourbon... Un pressant besoin décida, dis-tu, de son sort.
L'anecdote, que je ne connaissais pas, est fort bien racontée.
Comme quoi, il faut toujours faire attention !
Je vote... pour toi et en souvenir d'Antoine.
Bon ! Je voudrais bien supprimer le chant du coucou, ci-dessous, répétitif !
Mais je n'y arrive pas... Je me console en pensant qu'il t'a porté bonheur, puisque te voilà lauréat.
Toutes mes félicitations.
J'espère que vous serez distingué par le comité pour ajouter un peu d'humour qui manque cruellement à notre époque.
Mon vote hilare.
(Car j'ai eu le même problème pour une autre raison ... ▼)
http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/lettre-ouverte-a-ma-belle-islandaise-1
+ 1
Je profite de mon passage pour me rappeler à votre bon souvenir car j'ai aussi des textes en finale pour lesquels vous aviez voté. Peut-être aurez-vous envie de voter de nouveau !
Au fait Alex ! Y a un "t" à "béni" CAR "eau bénite","pain bénit" ! Hé oui !
"(...) Qui semblable trépas ne releva point cent.
Parmi mille saillies du talent pamphlétaire (...)".
"AYANT VECU SANS GLOIRE, IL MOURUT EN PISSANT !"
Et si ça vous tente, moi j'ai un Chionosphérophile en finale Nouvelles ...