J'ai le bord des mots
Qui se soulève...
Ils voudraient Dire
Mais ne racontent pas Tout...
Ils ourlent la mémoire
De... [+]
J'ai vu mon âme traverser tes repos
Déposer à tes mains son triste fardeau
Pour défaire le moche, en tirer le beau
Ton cœur savant a su affranchir ses soupirs
En lui donnant par tes yeux la place des saphirs
Et dans tes livres de chair la chaleur de ses cuirs
Quand il t'a instruit de ses vilaines confidences
D'un désintéressé amour tu l'en as fait pénitence
Et couvert ses plaies de joie en abondance
Qui en substance ont clamé sa déserrance
Il n'y a pour l'âme de plus pénible cachot
Que la prison solitaire d'un évidé caveau
Laisse y déambuler tes rayons; qu'il les chérisse
Pour qu'en ses yeux sa compagnie s'adoucisse
Déposer à tes mains son triste fardeau
Pour défaire le moche, en tirer le beau
Ton cœur savant a su affranchir ses soupirs
En lui donnant par tes yeux la place des saphirs
Et dans tes livres de chair la chaleur de ses cuirs
Quand il t'a instruit de ses vilaines confidences
D'un désintéressé amour tu l'en as fait pénitence
Et couvert ses plaies de joie en abondance
Qui en substance ont clamé sa déserrance
Il n'y a pour l'âme de plus pénible cachot
Que la prison solitaire d'un évidé caveau
Laisse y déambuler tes rayons; qu'il les chérisse
Pour qu'en ses yeux sa compagnie s'adoucisse