Paris au mois d'août
un souffle de vent traverse
aux feux tricolores
Sur les bancs de l’école,
Il y a bien longtemps,
Assis comme on s’envole,
Je respirais le vent.
La maîtresse aux paroles
Eructées d’un orage,
Tempêtait, demi-folle,
Sur le blanc de ma page.
Je n’étais pas présent,
Je ne comprenais rien,
Son corsage s’entrouvrant,
Je regardais ses seins.
Alouette ! Alouette !
Chantonnait l’œil malin,
L’habitant dans ma tête,
Malicieux ange-gardien.
Je n’étais pas d’ici,
Le scolaire maltraite,
L’oiseau tombé du nid,
Aux ailes qui s’apprêtent...
...À rejoindre en pensée,
Pirouettes, cacahuètes,
La si jolie Zoé,
Sa seule raison d’être.
Les amours enfantines,
Dans nos esprits voyagent,
Auprès de nos comptines,
Sautillants sur nos pages.
Il y a bien longtemps,
Assis comme on s’envole,
Je respirais le vent.
La maîtresse aux paroles
Eructées d’un orage,
Tempêtait, demi-folle,
Sur le blanc de ma page.
Je n’étais pas présent,
Je ne comprenais rien,
Son corsage s’entrouvrant,
Je regardais ses seins.
Alouette ! Alouette !
Chantonnait l’œil malin,
L’habitant dans ma tête,
Malicieux ange-gardien.
Je n’étais pas d’ici,
Le scolaire maltraite,
L’oiseau tombé du nid,
Aux ailes qui s’apprêtent...
...À rejoindre en pensée,
Pirouettes, cacahuètes,
La si jolie Zoé,
Sa seule raison d’être.
Les amours enfantines,
Dans nos esprits voyagent,
Auprès de nos comptines,
Sautillants sur nos pages.