Une vie volée



Cette histoire a commencé quelque part, ... dans une grande ville qui ne meure jamais, N’Djamena la capitale tchadienne. Une fille vivait tous les jours dans la commotion. N’arrive-t-elle pas à se réjouir de sa liberté grâce à sa consternation, ou rattrapée par le phénomène de l’excision et le viol qui l’incommode ? Cela heurtera peut-être sa sensibilité d’une femme qui, dans peu du temps va se marier. Pourrait-elle avoir le courage de partager l’histoire amèrement vécue, cela semble un peu tabou au mot d’ordre de réorganiser sa vie, cependant la question de vivre libre avec un esprit tranquille aux côtés de son époux se pose.

 

 

 

1

 

Comme tout le petit matin Kadi revient du marché quotidien, où elle achète des fruits, des légumes, et d’autres condiments, à préparer le déjeuner. Ce n’est plus comme en Occident où tout est stocké dans le réfrigérateur.

Ses parents passent tous leurs temps au boulot. Kadi est une jeune fille très intelligente tributaire à la tutelle de son père. Toujours vierge ; il escompte en elle. Son indifférence cachée derrière sa pudeur, la rendu une chaste. Ce comportement plu à son père, qu’il l’offre à un cousin. Contrainte à tout obéir à sa famille, elle n’a point d’objection que son père domine sa paternité dans la famille, n’a plus consulter la mère.

Kadi une très belle fille au visage aplati, aux cheveux long, qui a des gros beaux yeux que tout le monde tombe facilement sous son charme dès le premier regard.

Un soir sombré au nuage, elle et son amie veulent se rendre à un mariage. Arrivées devant le boulevard, il n’y a pas un taxi qui passait. Kadi fatiguée de long attente, décide de s’égarer au bord du goudron. Assise sur ses talons, son amie voit les phares d’une voiture qui éblouis à travers les brouillards : elle décide alors de faire un auto-stop.

-         Tiens-toi prête Kadi, voilà une voiture qui arrive, dit son amie.

-         Non ! non ne l’arrête pas si ce n’est pas un taxi !

-         Moi en tout cas je veux rentrer, pas toi ?

La voiture ralentie, son amie s’approchait, tandis que Kadi restait immobile.

-         Vous allez où ? la questionne l’homme à la voiture blanche.

-         Nous voulons se rendre à un mariage, réponde l’amie, mais on est empêché par le temps...cependant sa tête posée sur la portière.

-         Quel temps ? Dit l’inconnu, et depuis tu ne cesses de mentionner nous, et à ce que je vois tu es seule.

-         Voici mon amie là-bas non, elle lui montre du doigt. Nous sommes deux. Elle sourit.

-         Monter alors, appelez votre amie ?

Elle se retourne et crie comme une folle : Kadi ! Kadi !

Kadi se lève et revient vers la voiture, en attendant son amie est dedans.               Elle venait, pas à pas, jusqu’à ce qu’elle monte aussi.

         Kadi est une fille timide qui n’aime pas parler beaucoup aux étrangers. L’homme n’arrête pas de lui dévorer des yeux au rétroviseur placé à l’intérieur de sa voiture.

-         Je m’appelle Oumar, dit-il à l’amie de Kadi en lui tendant la main.

-         Moi c’est Zeinab, elle fait de même, réponde-t-elle.

-         Et votre amie, poursuit-il en inclinant la tête par derrière.

Elle ne dit pas un mot. Parce qu’elle l’a compris à travers ses regards pervers.

-         Elle s’appelle Kadi !

En plein conversation, une autre amie surgisse de nulle part. Leur dit de retourner, parce qu’ils étaient en retard. Les chanteurs étaient partis.

Sans franchir le seuil du portail, les trois amies retournent ensemble. Le brouillard et le froid ont empêché le monde à s’attarder jusqu’à l’aube. Donc chacun essaye de rentrer très tôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

 

Le matin, tout le monde se réveille. Son père la gronda d’avoir sortie sans permission. Il était furieux, que de lui consigner. Elle doit maintenant passer une semaine enfermer dans sa chambre, sans téléphone, ni regarder la télé, même pour le manger, l’heur est limité.

Pendant cette absence Oumar faufile dans les quartiers à la recherche de Kadi. De temps en temps, ses ambitions pour elle lui connote. Vers un soir très calme, après la pluie, il atterrit dans son quartier hasardement. Zeinab l’appelle au téléphone hasardement. Il décrocha, mais au fil du temps, il pressenti qu’elle essaye de lui charmer. Là, il était quelqu’un de direct sans cacher sa version, il explique par téléphone son intérêt pour Kadi.

A ce moment-là elle a compris qu’elle ne l’intéressait pas. Elle va chez Kadi. Toutes les deux étaient mis d’accord pour une balade. Zeinab ignorait que son amie est emprisonnée. Pouvait-elle passer à tout moment ? Mais non. Son père n’autorisait à personne pour entrer. Ce midi, il était absent, et Zeinab croisa la mère vers la sortie.

-         Bonjour tantine, mon amie est là ? la salua-t-elle.

-         Oui bonjour ma fille, elle est là-dedans. Elle lui fila la clé.

Pendant ce temps, Kadi entendait la voix de son amie depuis l’intérieur. Elle est heureuse, sinon, elle était enfermée comme une gamine dans sa chambre à mi-journée. Zeinab s’approcha de la porte, elle avait mal de chien à ouvrir les verrous. Elle retrouve son amie allongée sur le lit, épuisée par la faim et la soif, elle ne pouvait s’exprimer à la voix haute. Traumatisée par ce comportement, c’est son amie qui l’interrogea :

-         Pourquoi on t’a enfermé, es-tu malade, et il ton mis en quarantaine ?

Avant de répondre Kadi cherchait un confort.

-         Non je ne suis pas malade, je suis fatiguée c’est tout. Elle parle à mi-voix, très faible que Zeinab pouvait entendre.

-         Réjoui-toi, poursuit son amie, devine qui veut te voir ?

-         Qui ?

-         Oumar

D’un sentiment de malaise elle retomba sur le lit. Là, Zeinab compris cette réaction de l’incertitude, mais reste confuse.

-          Cette idée ne te plait pas ?

-         Non ce n’est pas ça, elle me plait. Mais si je ne réjouis pas, c’est parce que cet Oumar ne m’intéresse pas. Et puis tu sais bien que je suis dans le stade d’une femme mariée. Alors j’attends seulement l’arrivée de mon futur époux.

Sans comprendre le sens profond de leur conversation, son amie insistait pour qu’elles sortes toutes les deux.

-         D’ailleurs mon père m’a privé de tout. Même pas pour les sorties. Cela n’est pas une question butoir à sortir. Il y’a toutes les manières possibles qu’on ne remarquera pas leur absence. Cependant Oumar attendait toujours dans le quartier d’à côté. Un peu plus tard elles réussissent à le joindre grâce à la complicité de sa mère.

Oumar très ahuri de les voir venir. A moindre geste, il sourit. Ce caractère prouve qu’il est amoureux. Ils restèrent tous les trois dans la voiture à parler de tout et de rien. Kadi semble accrocher au sujet, oublie que dans tout instant son père peut basculer sa vie s’il découvre qu’elle a transgressé ses lois, en pleine conversation, elle signala à son amie de rentrer. Ils descendirent de la voiture, mais Zeinab mis du temps. Ce que son amie ignore : pour qu’elle raison elle agit sous cette aspect. Dès que les filles mettent un, deux à trois pas, Oumar démarra aussi...

Un instant elles s’installèrent dans la chambre. Zeinab repartie, et sa mère verrouilla de nouveau Kadi. Un peu plutôt, le père rentrait. Et la première chose qu’il a fait, c’était d’aller vérifier la présence de sa fille, mais elle restait timidement comme si rien a été passé. Il lui apporta à manger, et l’enferma à nouveau.

 

 

 

 

 

 

 

 

3

 

La mâtine, froide de la rosée. Le père accueillait trois étrangers bien habillés dans le salon. Et ils décidèrent de ce suit :

-         Cher frère si aujourd’hui nous sommes ici, c’est pour solliciter la main de ta fille, disait l’un des trois hommes. Son père était tout blême à inviter la mère de participer.

-         Qui d’entre vous veut marier Kadi ?

-         Ce n’est pas nous ici présent, le prétendant est absent. Continuait toujours l’homme pour valoriser son neveu.

Pendant ce temps la femme leur rejoignait, et s’assoit à côté de son époux.

-         Voici sa mère, dit le père en doigtant tout le monde. J’ai donné m’a fille à un de mes neveux. Je ne reviens pas sur ma parole. Si vous n’avez pas compris le message, ma fille est déjà prise.

 Les hommes partirent tous furieux, il dit à sa femme d’appeler sa fille. La mère éprouve une peur à l’égard de son mari, n’a le choix que d’obéir. D’un seul coup, elle la fait venir, à peine libérée, qu’elle se reposait.

-         Assis-toi ma fille, lui disait sa mère. Ton père veut te parler. Elle restait debout à côté.

Kadi eut peur de sa vie, tremblante sans qu’on lui touchait. Le père chicana avec la mère pour ainsi défouler sa colère sur sa fille. Il lui balança au visage un gobelet rempli d’eau.

-         C’est toi qui a provoqué cette visite ? C’est toi qui fait le marketing de ta fille ? Il continuait d’insulter la mère méchamment sans laisser son passé. Sors de ma vue. Un père caressant contre le sens du poil manque-t-il de douceur pour dorloter sa famille ? Ou c’est un draconien conduisant sa famille avec exigence que d’habitude. La mère sortie sans dire un mot. Et Il se tournait vers sa fille.

Il gifla Kadi, son joue charnue devient couperose. Plusieurs minutes, il la battait, la suffoquait. Sa mère terrorisée d’agacement qui va au-delà de la limite de sa fille, alerte les voisins. Ceux-ci arrivaient et les séparaient. Kadi avait les yeux pleins de larmes, elle a mal partout. Défendu par son père de l’amener à l’hôpital, elle a subi le pire cauchemar de sa vie.

         Pour retrouver le calme sous le choc de la douleur, son amie refait face. Oumar, de son côté déveine de chimère par ce père dadais ; il a été atterré par ce refus. Difficile de vivre sans angoisse, la déception, c’est un échec pour lui. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Basculer un autre plan pour assouvir ses émotions. Avec la complicité de Zeinab, Oumar réussit à décrocher un rendez-vous avec Kadi. Piégée par son amie, elle n’a pas connu la destination de cette sortie.

         Kadi, une fille confinée sur elle-même, a jamais mis le pied à l’école française, souffre de l’ignorance. Devenue victime de ses parents et de la société, elle a été une fille soumise qu’aux corvées. Son père la traitait avec tant indifférence.

         Pas d’approchement, ni un terrain d’entente et des causeries d’échanges entre fille et père ; il a pour coutume de dire : causer avec ses filles les entrainerait à n’est pas le respecter. Pour lui, rester distant permet de créer une ambition de la peur au respect.

         Vers un samedi soir, le père Sorti. C’est le collimateur pour le rendez-vous galant. Sa mère restait seule, pendant que Zeinab revint la chercher. Kadi ignorait ceci, et ne peut deviner qu’à partir de sa faculté intellectuelle, où son amie la conduirait-elle. Enjolivé par la houppette ; elles passèrent clandestinement dans un hôtel de luxe. Comme c’était sa première fois, elle demandait franchement son amie :

-         Zeinab, qu’est-ce que nous faisons ici ? Son amie ne prêtait pas attention à tout ce qu’elle dit. Elle feinta de rien entendre.

-         Zeinab, je dis, tu nous amènes où comme ça ?

Incommodée, son amie fonça vers la façade :

-         Tais-toi et viens. Attendez-moi, je vais parler à la réception.

Un instant elle s’approcha de standard.

-         Bonsoir madame, nous avons une réservation au nom de Kadi. La dame jeta un œil sous son casier.

-          Bonjour les demoiselles ! tenez voici la clé. Montez à l’étage au porte numéro 15.

Zeinab feinta de faire un coup d’appel, claquait les doigts pour que Kadi avance. Cette dernière monta et regarda vers la longue couloire. Passa de porte en porte avant d’apercevoir le numéro 15. Elle hésitait, confuse dans une idée qui oscille entre : « d’ouvrir ou de retourner ».

         Décidant à sa volonté de franchir le seuil de la porte sous la panique, elle pénétrait dans la chambre à petit pas, mais ne voyait personne. Elle enleva son manteau et se conforta sur le divan au battement de son cœur. A sa grande surprise, Oumar sorti du bain, les cheveux mouillés et la serviette enroulée autour de son abdomen.     Kadi remarqua ce genre de phénomène pour la première fois de sa vie. Ahurie, elle levait ses yeux fermés, s’empêchant à la vue de torse nue d’Oumar.

         Ses yeux déclinèrent vers la sortie, malheureusement la porte était fermée. Que faire alors ? Que de rester timidement au chevalet du lit. Il heurta sa sensibilité par un approchement, mais elle s’enfuit.

-         Tu sais quoi Kadi, tu es trop belle ce soir. Elle ne dit rien.

-         C’est ton père qui a voulu que tout cela arrive. Sinon, j’ai envoyé mes parents pour aller demander ta main. Mais le comble, c’est qu’il a refusé.         Kadi ne dit toujours rien, réservée dans le calme.

-         Qu’est-ce qui t’arrive ? On dirait que tu as vu un fantôme passer.           Elle brisa enfin son silence :

-         S’il te plait, peux-tu porter ta chemise ! car cela me dérange beaucoup.

-         Non je ne peux pas la porter, ce soir, j’ai envie de toi.

-         Bah moi non. Un instant... je ne me sens pas prête

-         Ce n’est pas à toi de décider, si tu es prête ou non !

-         Je ne te suis pas.

-         Que tu le veilles ou pas, nous allons le faire.

-         Tu me force à coucher avec toi ?

-         Tu as voulu que cela arrive. Toi, et ton père, vous êtes orgueilleux.

-         Je te signale que je suis vierge !

-         Est qu’est ce ça peut te faire ?

         Pendant qu’il parlait, elle tenta de s’échapper à nouveau, l’émotion l’avait poussé à sortir ses griffes. Comme si elle est bête de tenter l’évasion par le même geste. Il court derrière elle, sans atteindre la porte, il la retenait, et la tire vers lui, l’étreint contre sa poitrine. Puis embrassait brutalement ses commissures. Elle était fastidieuse, il la gifla. A ce moment, elle criait très fort, mais personne ne l’entendait.

-         Tu ne me respecte pas, alors au moins respecte ma virginité, disait-elle, je te le demande comme une faveur.

-         Trop tard pour cela, je suis en feu. Il est difficile de me contrôler.

-         Saches que tu le regretteras un jour !

-         Peu importe.

         Elle hurlait, terrorisée par ses coups insupportables. Oumar la secouait par terre dans cette chambre exigüe. La lumière restait ouverte, il la regardait dans ses yeux épais de larme sans compassion. Ensuite, il la soulevait vers le lit, serrant son coup, elle étouffait et toussait. Kadi déferlait sur le lit, sentant une odeur fade qui s’échappait d’elle. Ses bras et ses jambes écartés, ses cheveux parties en vagabond grâce au mouvement de sa tête. Elle criait :

-         Tu me fais mal ! tu me fais mal, arrête Oumar. Mais comme si elle l’encourageait.

         Il cambrait sur elle, l’écrasant avec le poids de tout son corps, elle restait immobile. Il utilisait toutes ses forces, ses muscles durcirent, son corps surchauffait.

Là, Kadi distendait, ses pieds levèrent en l’air à plusieurs reprises pour retomber sur le drap froissé à coup de palpitation.

         Elle criait toujours, mais Oumar sentant sa virilité remontée, ôtait ses habits, laissant que son corsage. Puis fendit l’épaule contre l’épaule, la tête contre la tête, et la poitrine contre la poitrine. Elle cessait de crier dès qu’elle s’était sentie violée à contrecœur. Dépassée par l’incapacité de l’autodéfense, elle criait : Au secours ! au secours

Toujours les mêmes mots qui sortaient de sa bouche :

-         Tu me fais mal. Oumar crispait sur elle pour l’immobiliser. Les deux corps en dissension chicanaient pour le charnel. Elle gémissait de douleur ; Oumar arrêtait de la frapper. Après la rupture de ces deux respirations, elle ex-sanguait sur le drap. Oumar éprit par la terreur, son corps secoué par un léger tremblement de la panique. C’est la bassesse.

 

-         Oh mon Dieu ! qu’est ce j’ai fait ? S’interrogea-t-il la tête enfouie dans ses mains. Le rage et le désir qui s’enflammaient en lui étaient transformés en peur et parfois pitié. Sans se doucher, il rappela Zeinab de le rejoindre le plus vite possible. Kadi s’était sentie dégoutée, frustrée, abandonnée, fendue, difficile de croire en elle, son état passait dans la déchéance. Le sentiment de la mort déveine sur elle. C’est un phénomène nouveau qu’elle venait de vivre, elle prit son temps pour se doucher, quinze minutes après son amie arrivait... Elle l’accompagna à la maison : sur la route, leur conversation était tendue. Il n’y a plus un mot.

 

-         C’est fini entre nous Zeinab. Tu as trahi ma dignité, quelle déchéance ! en tant que femme mon intimité devrait rester protéger. C’est fini notre amitié. Sans explication, Zeinab perdu le sourire, elle devenait docile.

         Kadi passa la nuit à pleurer et atterrer. Au réveillons, sa mère l’annonce une nouvelle terrible qui débloqua l’autre face de sa vie. A peine convalescente, elle rechutait dans l’aversion.

         De dépression en dépression, une semaine passée, elle fut préparée pour le mariage. Déboussolée, le parler à sa mère ou à son père ? Non confinée à elle-même. Tandis que son criminel court toujours, il restait impuni par son silence. Mais elle voulait garder le peu qui reste de sa dignité. C’est l’erreur qui multipliait les nombres des viols dans le monde. Quoi qu’il arrive, oser parler, ça sera mieux.

         Plus tard, Kadi devenue une femme mariée. Et lorsqu’elle voyait la verge de son époux s’approcher, elle avait l’impression de crier : Au secours ! au secours ! Car cela réactivait les troubles du viol qu’elle avait vécu. Son époux, un gentleman qui comprenait sa femme. Il lui suggéra d’en parler, mais elle restait audacieuse.

         Si l’excision était un évènement douloureux, le viol est un accélérateur encore plus puissant, sur la sensibilité qui a atterré sa vie. La véritable source de ce cauchemar remontait depuis son excision. La blessure restait toujours ouverte, avec tous ces avènements elle a perdu le contrôle de sa routine. Qu’elle a été longtemps condamnée de revivre chaque instant du bonheur qu’avec son époux, ce calvaire du trauma lui poursuivra-t-il partout dans son esprit ? Pour digérer cette douleur, elle se taisait ; oubliant que le sexe existe-t-il au monde ?         Quand on est blessé, il faut savoir ouvrir son cœur et dire ce qui nous ronge de l’intérieur, parce que nous avons quelqu’un qui est toujours prêt à nous écouter. Kadi une très jolie femme, illettrée qui reste à la maison durant toute la journée, d’ailleurs elle n’est pas la seule à se retrouver dans cette situation, presque la moitié des femmes de cette ville n’exerce aucun métier. Mais elle, elle avait la chance d’avoir un mari qui l’a redonné le sens d’une épouse heureuse. Toujours à ses côtés pour lui remonter l’esprit. Il lui disait : malgré tout ce cauchemar, elle resterait belle comme au bon vieux temps, il l’aimera toujours.

 

 

Fin