Stop au harcèlement sexuel

Toute histoire commence un jour, quelque part. Mais celle-ci avait-elle commencé aujourd’hui ? On se le demande encore. Aux dix-huitième siècle ou aux dix-neuvième siècle ? Mais le plus important était de savoir si elle était prête à finir. Le jour commençait à se lever et comme tous les jours Amélia se préparait à faire ses taches mais ce jour lui semblait un peu différent peut-être à cause des premiers brusquement du vent d’hiver ou peut-être parce qu’elle pense déjà au verdict final du procès qu’il aura aujourd’hui. Tout repasse dans sa tête comme un film. Elle revoie encore et encore la main de Mr Macvic posé sur sa cuisse qui se glisse lentement sous sa jupe comme une enveloppe de banane.Mr Macvic s’était le richissime homme d’affaire étranger qui avait fait fortune dans la restauration. D’ailleurs Amélia était fière de faire partie du cercle de personne qui côtoyait l’homme d’affaire. Cet homme était respecté, Amélia le considérait un homme gentil et comme un modèle de réussite Quand l’affaire de harcèlement sexuel voulait s’ébruiter comme de coutume il fallait trouver un compromis.Cent milles euro c’était la somme pour la quelle Amélia devait oublier cette histoire, l’effacé de sa tête. Mêmes ses parents trouvaient ce compromis très juteux. Pas si difficile de l’argent pour le silence s’était la moindre des choses. Oh oui cent milles euro je dis bien cent milles euro pour le silence qui ne dira pas oui. Toutes la famille avait persuadé Amélia de lâcher l’affaire à l’instar de son père qui faisait tout pour qu’elle accepte l’engagement de Mr Macvic : -Papa je ne peux pas faire ça -Écoute moi Amélia pense à tout ce que nous pouvons faire avec cet argent nos dettes, nos dettes Amélia. -Papa je ne veux pas vendre mon âme, mon corps juste parce que nous avons des dettes à payer -Ma fille, il faut voir la vérité en face nous savons tous que tu ne peux rien contre Mr Macvic c’est homme puissant ; il a des juges, des procureurs dans sa poche. Ce procès ne nous mènera nulle part. Amélia couru dans sa chambre toute en larme ; pour elle s’était de trop la goutte qui fait déborder la vase même sa famille ne la soutenait pas. Elle se sentait seule, trahis par les siens, toute seule sur un chemin épineux avec un obstacle ; pas n’importe quel obstacle l’intouchable Mr Macvic. Beaucoup de temps était passé, finalement Amélia avait accepté de signer la clause de confidentialité proposé par les avocats de Mr Macvic. Tout allait bien finir mais se soir du douze avril ; toute monde était là le père, la mère d’Amélia elle-même Mr Macvic et son avocat. Il faillait juste signer et repartir avec le chèque. Elle tenait le stylo, sa mère la fit signe de la tête pour dire vas-y. Mais elle entendit une voix l’a parlé « non Amélia tu ne peux pas te rabaissée à ce point ». Cette voix qui nous empêche très souvent de faire des conneries, cette voix qui nous permet de ne pas dépasser la limite. D’un geste brusque elle posa le stylo et sorti en pleurs du bureau de Mr Macvic. -Ne vous inquiéter pas je vais la raisonner dixit le père - Je l’espère bien Monsieur se serait très bénéfique pour tous répondit Mr Macvic. Le père d’Amélia s’avançait vers la porte du bureau quand la maman dixit « laisse je vais le faire ». Elle s’était arrêté dans le couloir, sa mère vint l’épaulé « vient là ma fille ». Sa mère lui dit : -Ne pleure pas si tu penses que tu prends la bonne décision ton père et moi nous te soutenons dans ton choix. -Et papa tu penses qu’il va me comprendre ? -Ne t’inquiète pas pour ton père je l’en parlerai, il va comprendre. Ce serait un gros choc pour la grosse boite de Mr Macvic donc ce dernier avait fait appel à tous ses avocats surtout la reconnu Maitre Marlène Dubois avocate connu pour ses méthodes peu conventionnelles mais respecté dans le milieu pour ses affaires gagnées. Pour Amélia c’est une traitre celle qui allait se battre pour pourrir sa vie le faite de la voir dans l’autre camp lui donnait l’impression d’avoir déjà perdu le procès mais elle n’avait pas fait tout ce chemin pour qu’une stupide marionnette des gens de la haute cour pour l’arrêter, une vilaine dame dont on a recours pour nettoyer les preuves ; colporter des ragots ; truquer ; tricher. Comme chaque après-midi Amélia était assise au restaurant à deux pas de chez elle entrain de déguster avec amour le sandwich de Delicious factory quand arriva Marlène Dubois, elle s’avança sur Amélia et prit place juste en face d'elle ; elle tenait un dossier dans la main, s’était encore le contrat de confidentialité. Elle était là pour convaincre Amélia : -Amélia je suis sûr que tu me connais très bien je ne vais pas tourner autour du pot signe et on a va en finir avec cette histoire. -J’ai déjà refusé de signe se contrat qu’es ce qui vous dit que je vais changer d’avis. -Rien mais en venant ici je me suis dit que tu seras plus raisonnable, de constater que la chance n’est plus de ton coté depuis que je représente Mr Macvic. -Si vous êtes là pour vous venter et accomplir un miracle je suis désolé ça ne marche pas avec moi. -Je suis là pour te dire que s’est ta dernière chance parce qu’après ça, je vais me charger de te démolir complètement, tu ne pourras plus te regarder dans le miroir. Tout ce que tu auras envie de faire s’est de te tirer une balle dans la tête. Oh ne te leurre pas je vais t’en faire bavé tellement que pour toi tout sera ténèbres, tu ne verras pas les rayons de soleil parce que je serai là à te hanter. Mais je vais te dire là où tu finiras à la fin cette histoire, dans un asile de fou. -Donc on utilise la manière forte maintenant, tu peux me menacer tout se que moi j’ai à te dire c’est « on se verra au procès ». -D’accord mais n’oublie pas se ci, un homme averti en vaut plusieurs et puis un petit conseil commande toi un autre sandwich pour garder la forme. L’échange tendu avec Marlène Dubois avait donné plus de confiance à Amélia. Ce soir-là elle était invitée dans une émission télévisée. Elle était appelée à donner sa version des faits parce que pour les journalistes il fallait savoir si le geste de Mr Macvic était consenti avant de faire tout commentaire ou donner son avis sur le sujet qui divise. Là encore Amélia a été courageuse en face de ses questions piège des journalistes. L’opinion était divisée sur ce sujet. Faut-il croire à une pauvre fille qui pourrait crée tout se feuilleton juste pour l’argent ou pour se faire un nom ? Ou croire en un homme riche respecté ; marié dont on n’a rien à reprocher. Le procès oh ! non le procès être là à écouter les avocats dire « objection Mr le juge » et le juge à répondre « objection retenue » ou « objection rejeté » tout cela soulaient Amélia, voir passé chaque témoin qui prenait au moins trente minutes, elle n’était pas habituée à tous ses cris ; ses gémissements ; les bruits du public. Elle en avait marre de tout ça sur son visage on pouvait lire de l’impatience, elle gémissait comme un arbre sous la tempête. Presque tous les témoins étaient passés le camp de l’accusé on fait une demande pour amener un autre individu à la barre. C’était l’ex d’Amélia il s’était avancé vers la bible pour jurer, Amélia se posait mille et une questions, mais c’est une blague ! qu’est-ce que Henry faisait là ? Pour quelle raison l’a ton appelé à la barre ? Elle ne s’arrêtait pas de se poser ses questions. Henry était à la barre Marlène s’avança vers lui et lui demandât : -Mr Henry reconnaissez-vous d’être sorti avec Mme Amélia ici présente. -« Oui madame » répondit Henry. -Pourquoi avez-vous rompus. -Trop de dispute entre nous Amélia avait trop de problème elle interprétait très mal certain de mes actes. Personnellement je dirai qu’elle a des problèmes psychologiques. On entendit un grand brouhaha dans le public... -Le témoin est à vous dixit Marlène avant de s’asseoir. L’avocat d’Amélia s’avança à son tour. -Monsieur vous affirmez être sorti avec ma cliente. -« Oui monsieur » renchérit Henry. -Pendant combien de temps êtes-vous sorti ensemble. -Une année monsieur. -Une année et vous croyez qu’une année suffise pour bien connaitre une personne jusqu’à aller affirmer quelle à des problèmes psychologiques. Parce que monsieur je n’arrive pas à me faire à l’esprit vous puissiez reconnaitre une personne atteinte de troubles psychologique à moins que vous êtes psychologue. Êtes-vous psychologue ? -Non monsieur mais quand une personne te cris dessus parce que ta reçu un message d’une amie ou qui pense que proposé de mettre une fessé à une femme est un manque de respect à la gente féminine. Elle traduit très mal certains actes ou gestes dont est victime Mr Macvic. Donc c’est clair qu’elle a un problème psychologique. -Encore une fois êtes-vous psychologue ? -Non monsieur. -Je n’est plus de questions dixit l’avocat. Il fallait attendre encore un peu pour entendre le verdict les jurés et le juge comme d’habitude sont rentré dans la pièce pour se concerter. Le juge revint c’était l’ultime moment, l’heure de la vérité avait sonné. Amélia arrêta son souffle. Le juge déclara : « pour toute les chefs d’accusations retenus contre l’accusé, l’accusé a été juger non coupable ». Amélia n’entendait plus rien, elle ne pensait qu’a une chose. Finir, mais finir quoi, avec quoi ; avec sa vie ; cette histoire. Non elle ne savait plus rien elle était déboussolée, dépaysée. Ses idées étaient toute confuses, son corps vide d’esprit, son âme perdue dans toutes ses vagues réflexions ; ses larmes se retenaient de coulées. On n’entendait pas ses cris stériles perdus dans ce bruit de dénouement. Mais il fallait continuer à vivre avec ce lourd fardeau, malgré le réconfort de la famille c’était insuffisant mais ils ne pouvaient pas faire plus à part lui montrée leur présence. Sa vie ne sera plus la même, elle ne sera plus Amélia tout court non, mais Amélia la prétentieuse peut être Amélia la super actrice ou autre chose, chaque jour serait pour elle un calvaire. Amélia sortait du tribunal quand elle sentit un ombre derrière, c’était une femme qui lui suivait pour lui rattraper, elle avait l’air d’une intellectuelle, elle vint et se présenta : -Je m’appelle Annie Oras je suis avocate et je sais que toi tu es Amélia. J’ai suivie avec attention ton affaire. -Je vois et vous attendez quoi de moi ? -Je veux te représentez. -Non mais cette affaire est terminée, mais non merci pour la proposition. -Non attend Amélia on peut faire des recours, je ne crois pas qu’on vous a rendu justice. Dans cette histoire tu es la victime. -Mais je vous ai dit d’arrêter cette affaire est close, je ne veux plus entendre parler. J’ai assez souffert comme ça, je dois arrêter de faire du mal à moi-même. Vous comprenez ça -Oui, je te comprends parfaitement je sais que je n’ai pas idée de ce que tu éprouves en ce moment mais pense au nombre de personne qui auront à endurer ce que tu éprouves en ce moment, si on ne dit pas stop maintenant. Pense au nombre de victime de ton genre il aura encore. Nous devons nous lever dès maintenant. Sache que tu ne peux pas le faire toute seule comme moi aussi je ne peux pas le faire seule, on doit se serrer les coudes, sais ensemble qu’on pourra vaincre ce fléau. Parce qu’il est temps pour nous femmes de dire non à l’abus et au harcèlement sexuel. C’est vrai que cette affaire est finie mais sache que toute histoire a une fin mais dans la vie toute fin n’est que le début d’une autre histoire. La tempête va passer mais après il faut que tu te lèves pour avancer et c’est ce que nous allons faire et on se relèvera plus forte que jamais. Parce qu’on peut s’inspirer de Rosa Parks être forte comme elle pour un avenir radieux. Alors Amélia je veux que tu me dises quelle inscription sera gravée sur le monument élevé à ta gloire et imprimer dans les livres d’histoires. Dit le moi Amélia. Amélia se sentait ressuscité, elle reçut un grand frisson dans le dos, elle revenait d’entre les morts d’âme, elle était plus que concentré, elle ne voyait que son destin ; son chemin tracé ; son but ; la bataille dans laquelle elle s’engageait. Amélia d’un regard emblématique, d’un air strict, un ton rassurant répondit « Stop au harcèlement sexuel »...