Ce que je voudrais, ce que je voudrais vraiment, avant de mourir, c'est revoir mon visage.
Chaque fois qu'elle me rend visite, Philomène me demande si je veux quelque chose, mais cette génération
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Huit heures du matin.
Assis face à la fenêtre,
je savoure seul mon petit déjeuner.
L’immeuble est silencieux, encore assoupi ;
au dehors, il pleut et il vente.
Pour un 4 mai,
une froidure hivernale.
Mais peu m’en chaut :
mon cœur est si chaud !
Plutôt tiède.
Tiède et soyeux comme de la ouate.
Un bonheur simple le dilate.
À petites lampées,
minutieuses et attentives,
je déguste un yaourt nature
parfumé au sirop d’agave.
« Les chants du Rhin » de Bizet emplissent ma chambrette.
Je savoure... et je me sens tellement léger !
Epargné.
Réconcilié.
Unifié.
J’oublie tout : le dérèglement climatique,
les couacs politiciens,
ces butors de gilets jaunes...
Seule me berce L’Aurore
Sous les doigts de Luisada.
Seule en ma bouche
la douceur fondante.
Seuls la sérénité intérieure,
la légèreté de l’instant.
l’égotisme sauveur.
Loin du vent, loin du froid, loin de la pluie,
Très très loin de l’humaine connerie...
MERCI MA VIE !
Ecrit d’un seul jet à Boulogne, un samedi de mai 2019.
https://www.youtube.com/watch?v=DnurMa0c7SI
Assis face à la fenêtre,
je savoure seul mon petit déjeuner.
L’immeuble est silencieux, encore assoupi ;
au dehors, il pleut et il vente.
Pour un 4 mai,
une froidure hivernale.
Mais peu m’en chaut :
mon cœur est si chaud !
Plutôt tiède.
Tiède et soyeux comme de la ouate.
Un bonheur simple le dilate.
À petites lampées,
minutieuses et attentives,
je déguste un yaourt nature
parfumé au sirop d’agave.
« Les chants du Rhin » de Bizet emplissent ma chambrette.
Je savoure... et je me sens tellement léger !
Epargné.
Réconcilié.
Unifié.
J’oublie tout : le dérèglement climatique,
les couacs politiciens,
ces butors de gilets jaunes...
Seule me berce L’Aurore
Sous les doigts de Luisada.
Seule en ma bouche
la douceur fondante.
Seuls la sérénité intérieure,
la légèreté de l’instant.
l’égotisme sauveur.
Loin du vent, loin du froid, loin de la pluie,
Très très loin de l’humaine connerie...
MERCI MA VIE !
Ecrit d’un seul jet à Boulogne, un samedi de mai 2019.
https://www.youtube.com/watch?v=DnurMa0c7SI