Elle a les cuisses de Dionne Warwick et la voix de Michel Ange. Tina Chinon est la nouvelle star du 20h, apothéose technologique du marketing en pleine déconfiture. La presse est dans l’actu, et... [+]
RAPPORT DE STAGE - GERMANY 2018
Deux saucisses et cinq litres de bière, à quatre pattes, la chansonnette est poussée au bord de l'asphyxie. La fête en Allemagne, à Leipzig, c'est pas du vomis. Dans l'appart, les collocs chantent la débraille, se lâchent les bretelles. Shootés de Vodka Polonaise, ils sont ivres morts. Une tzigane français se fait les doigts dans les toilettes. Un autre, Aniboule Shermack , un syrien, cuisine une omelette aux pomme de terre en chantant la Marseillaise en mon honneur. Ce stage en Germany s'annonce frigorifiant. En janvier à Leipzig c'est pas Landerneau au mois d'août et tu pèles à te cailler les ormeaux sur les plages de Kerlouan. Mon stage aux beaux Arts de Germany doit durer 5 semaines. je loge chez Hans, un grand blond que j'ai rencontré sur facebook. Sympa, Hans, Il m'héberge à l'autre bout de la ville. Tu connais Leipzig? C'est tout droit avec des blocs partout. Hans, mon hébergeur est raide défoncé sur la moquette. Ce soir, il va vrombir du pif, un truc écrasant. Enjambant les corps, je me hisse vers la sortie. La rue est un gigantesque bonhomme de neige. Je me décide à retrouver l'appartement de Hans., Hôtel Seeblick. Je m'invente des skis et fuis sur la neige. Heureux, c'est vrai, de blanc manteau vêtu, en terre inconnue, je m'emplissais d'aventures à découdre en cette contrée mal comprise. Neige tant combattu mon adolescence avec cette fièvre de vivre? Neige tant...aimé l'odeur de l'omelette pour l'oublier? Je délire. La poésie me fait la peau. Moins 20 degrés, c'est le ticket. Arrivé chez Hans, nez de glace et mains chaussées de veines écarlates, Greta, sa fiancée, me servit un bol de soupe et m'invita à lui faire l'amour. Valise à peine posée, Leipzig s'offrait à moi dans la chaleur caressante d'une aventure d'étudiant qui allait durer cinq semaines.
Deux saucisses et cinq litres de bière, à quatre pattes, la chansonnette est poussée au bord de l'asphyxie. La fête en Allemagne, à Leipzig, c'est pas du vomis. Dans l'appart, les collocs chantent la débraille, se lâchent les bretelles. Shootés de Vodka Polonaise, ils sont ivres morts. Une tzigane français se fait les doigts dans les toilettes. Un autre, Aniboule Shermack , un syrien, cuisine une omelette aux pomme de terre en chantant la Marseillaise en mon honneur. Ce stage en Germany s'annonce frigorifiant. En janvier à Leipzig c'est pas Landerneau au mois d'août et tu pèles à te cailler les ormeaux sur les plages de Kerlouan. Mon stage aux beaux Arts de Germany doit durer 5 semaines. je loge chez Hans, un grand blond que j'ai rencontré sur facebook. Sympa, Hans, Il m'héberge à l'autre bout de la ville. Tu connais Leipzig? C'est tout droit avec des blocs partout. Hans, mon hébergeur est raide défoncé sur la moquette. Ce soir, il va vrombir du pif, un truc écrasant. Enjambant les corps, je me hisse vers la sortie. La rue est un gigantesque bonhomme de neige. Je me décide à retrouver l'appartement de Hans., Hôtel Seeblick. Je m'invente des skis et fuis sur la neige. Heureux, c'est vrai, de blanc manteau vêtu, en terre inconnue, je m'emplissais d'aventures à découdre en cette contrée mal comprise. Neige tant combattu mon adolescence avec cette fièvre de vivre? Neige tant...aimé l'odeur de l'omelette pour l'oublier? Je délire. La poésie me fait la peau. Moins 20 degrés, c'est le ticket. Arrivé chez Hans, nez de glace et mains chaussées de veines écarlates, Greta, sa fiancée, me servit un bol de soupe et m'invita à lui faire l'amour. Valise à peine posée, Leipzig s'offrait à moi dans la chaleur caressante d'une aventure d'étudiant qui allait durer cinq semaines.
(petite remarque en passant très vite : "vomi", comme substantif, s'écrit "vomi"...)