Alex déboula dans le cabinet du médecin au pas de charge, adoptant un ton accusateur :
— Vous m'aviez assuré que je pourrais accomplir ces dix mille pas par jour très facilement
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La main de l'art, rarement main de lard, qui peut se faire main dollars pour peu qu'elle soit experte.
La main qui pause, le temps de reprendre pied.
La main qui pérégrine pour connaître d'autres mains puis s'en revient auprès de son bras.
La main qui, casanière, ne change pas de bras, ne sort pas de son gant.
La main d'ici, la main de là-bas, mais d'ailleurs la main d'ailleurs a-t-elle tous ses papiers ?
La main sœur dont la minceur inquiète.
La main qui touche de l'argent identique à celle qui palpe de l'oseille.
La main qui touche pour soulager identique à celle qui palpe pour masser.
Les mains qui se cachent derrière un dos ou dans des poches. Moches ? Que nenni, justes embarrassantes !
Les mains yeux pour lire les livres et la vie.
Les mains fleurs du bébé, elles éclosent comme la vie.
Les mains avec des tâches qui se détachent de la vie.
Les mains qui se referment en même temps que le livre d'une vie.
La main ouverte le poing fermé pour assurer la présence l'oxymore.
La main qui suce son pouce.
La main bonne, elle donne l'heure à la montre installée près d'elle.
La main sainte, très recherchée par les nécessiteux d'indulgences.
La main qui pousse le majeur vers l'annulaire avec l'auriculaire et le petit doigt comme témoins.
La main silence portant un doigt aux lèvres.
La main malheureuse : elle peint, sculpte, façonne, dessine, écrit, mais n'est pas artiste.
La main chercheuse : elle n'a pas de tête.
La main peine avec laquelle rien ne marche.
La main penne qui ouvre toutes les portes.
La main passe pour entrer partout, surtout dans les salles de jeux.
La main politique qui touche ou serre tout ce qui passe à portée.
La main ferme pleine d'animaux domestiques.
La main qui tient la malle.
La main qui fait la malle.
La main molle copine avec le pain pol.
La main de velours dans un gant de fer.
Les mains comme les vers, libres.
La main comme le ver, solitaire.
La main aux doigts écartés en forme de V pour laisser passer le souffle de la victoire, celle poing fermé pour laisser entendre le souffle de la révolte, celle ouverte, bras et doigts tendus pour réveiller la bête immonde aux mains si sales.
Entre deux mains pour rire : « Avons-nous connu le même gant ? »
Si toutes les mains du monde voulaient se la donner, que penseraient leurs doigts ? La devise des cinq doigts : « Tous pour une, une pour tous » ?
Il faut de toutes les mains pour faire un monde, sans oublier celles ici manquantes. À celles-ci il est demandé de venir déposer une main courante pour signaler leur existence à la communauté manuelle.
La main qui pause, le temps de reprendre pied.
La main qui pérégrine pour connaître d'autres mains puis s'en revient auprès de son bras.
La main qui, casanière, ne change pas de bras, ne sort pas de son gant.
La main d'ici, la main de là-bas, mais d'ailleurs la main d'ailleurs a-t-elle tous ses papiers ?
La main sœur dont la minceur inquiète.
La main qui touche de l'argent identique à celle qui palpe de l'oseille.
La main qui touche pour soulager identique à celle qui palpe pour masser.
Les mains qui se cachent derrière un dos ou dans des poches. Moches ? Que nenni, justes embarrassantes !
Les mains yeux pour lire les livres et la vie.
Les mains fleurs du bébé, elles éclosent comme la vie.
Les mains avec des tâches qui se détachent de la vie.
Les mains qui se referment en même temps que le livre d'une vie.
La main ouverte le poing fermé pour assurer la présence l'oxymore.
La main qui suce son pouce.
La main bonne, elle donne l'heure à la montre installée près d'elle.
La main sainte, très recherchée par les nécessiteux d'indulgences.
La main qui pousse le majeur vers l'annulaire avec l'auriculaire et le petit doigt comme témoins.
La main silence portant un doigt aux lèvres.
La main malheureuse : elle peint, sculpte, façonne, dessine, écrit, mais n'est pas artiste.
La main chercheuse : elle n'a pas de tête.
La main peine avec laquelle rien ne marche.
La main penne qui ouvre toutes les portes.
La main passe pour entrer partout, surtout dans les salles de jeux.
La main politique qui touche ou serre tout ce qui passe à portée.
La main ferme pleine d'animaux domestiques.
La main qui tient la malle.
La main qui fait la malle.
La main molle copine avec le pain pol.
La main de velours dans un gant de fer.
Les mains comme les vers, libres.
La main comme le ver, solitaire.
La main aux doigts écartés en forme de V pour laisser passer le souffle de la victoire, celle poing fermé pour laisser entendre le souffle de la révolte, celle ouverte, bras et doigts tendus pour réveiller la bête immonde aux mains si sales.
Entre deux mains pour rire : « Avons-nous connu le même gant ? »
Si toutes les mains du monde voulaient se la donner, que penseraient leurs doigts ? La devise des cinq doigts : « Tous pour une, une pour tous » ?
Il faut de toutes les mains pour faire un monde, sans oublier celles ici manquantes. À celles-ci il est demandé de venir déposer une main courante pour signaler leur existence à la communauté manuelle.
