Sans que je l'aie prémédité, mes pas m'avaient conduite vers mon ancienne adresse, celle de la maison d'autrefois. M'en approchant, j'avais ressenti une impression déplaisante que je ne pus ... [+]
Nous, on s'aime
il y a
5 min
1 627
lectures
lectures
455
Lauréat
Public
Public
J'avais acheté un pull en cachemire à ma sœur : elle allait fêter ses vingt-trois ans, et son petit salaire ne lui permettait pas de s'offrir de telles fantaisies. J'étais contente de mon achat, Nadine allait adorer ce pull d'un beau vert sapin. J'avais choisi un papier cadeau décoré de fleurettes et d'œufs colorés – son anniversaire tombait le jour de Pâques – et le dimanche, le cœur en joie, je lui avais offert ce présent doux et léger comme une plume.
Nadine a ouvert mon cadeau. Je m'attendais à un sourire émerveillé, à une explosion de joie... Je n'eus qu'un vague merci. Elle remarqua le mot « cachemire » sur l'étiquette, et ne fit aucune remarque. Ce n'était pas la réaction que j'espérais, je reçus son merci mesuré comme une douche froide.
Le hasard fit qu'en juin, attendant mon prochain rendez-vous, je feuilletais une revue dans la salle d'accueil du Centre où je suis psychologue. Je tombai dans le courrier des lecteurs sur une lettre où une certaine Nadia déchargeait sa bile contre sa sœur qui lui avait acheté un pull vert !« Elle le sait, j'ai toujours détesté cette couleur ! Un pull en cachemire, hors de prix ! elle a voulu m'humilier, me rappeler qu'elle avait les moyens de jeter son argent par les fenêtres ! Ce pull, je ne le porterai jamais, je l'ai fourgué à une association qui le revendra un euro ! »
J'eus l'impression de chuter d'un vingtième étage... je me sentais à côté de la plaque, en porte à faux avec la réalité. Verte, je dus le devenir à mon tour... à tel point que la maman qui se présentait à moi me demanda si j'allais bien. Je me ressaisis difficilement, souris à cette dame qui me confiait son fils. Mince ! j'étais psychologue, une broutille n'allait pas me perturber !
Pourtant, cette histoire me bouleversa plusieurs jours. À la douleur ressentie, à la jalousie que je percevais chez ma sœur, se mêlaient l'incompréhension et un sentiment d'injustice. Certes, j'avais un salaire confortable, mais j'avais bossé comme une dingue quand Nadine expédiait son travail scolaire et avait vite pris l'habitude de sortir à la moindre occasion. Mais je ne confiai à personne l'épisode du pull vert.
Quelques semaines plus tard, je rencontrai Baptiste, le gentil Baptiste, le merveilleux Baptiste... Il venait de quitter son ex-compagne, notoirement infidèle. Le coup de foudre fut réciproque, mais j'hésitais à le présenter à ma famille. Maman, trop guindée, aurait sorti le service en Limoges et les verres en Baccarat. Et puis, il n'y avait aucun point commun entre Baptiste, ses goûts artistiques, sa générosité spontanée, et mon père et ma mère, tellement rigides. La conversation serait vite épuisée et c'est moi qui m'échinerais à animer le repas du dimanche.
Je décidai, dès novembre, d'inviter mes parents pour Noël. Cette date coïncidait, à quelques jours près, avec leurs trente ans de mariage. Ainsi, j'expédierais trois corvées en un repas. Ma mère, connaissant mon manque d'intérêt pour les arts culinaires, ouvrit de grands yeux. « Eh bien, tout arrive ! »
J'avais prévu de les emmener au restaurant, mais je préférai leur en faire la surprise. Bien qu'à contrecœur, je lançai l'invitation à ma charmante sœur et à son ami du moment. Ignorer Nadine aurait alerté maman ; d'une brouille, elle aurait fait une tragédie. La bonne humeur de mes oncles et tantes égaierait l'atmosphère. Et le tendre Baptiste serait aux petits soins auprès de chacun.
Ce n'est que la veille de Noël que je téléphonai à la maison, fixant notre rendez-vous aux Trois épis, une adresse courue dans la région.
— Comment ? nous ne mangeons pas chez toi ?
— Ce sera mieux au restaurant ! J'abrégeai la discussion.
Le jour dit, nous nous retrouvâmes à dix autour de la table. Je fis les présentations. Mon père sortit de son silence habituel pour accueillir chaleureusement Baptiste, ma mère lui serra la main et je lus le regard qu'elle porta sur moi : « Tout de même, tu aurais pu nous prévenir ! » Ma sœur fit la bise à mon compagnon sans dire un mot. J'informai mes hôtes que ma cousine Christelle et sa famille avaient décommandé le rendez-vous au dernier moment, une mauvaise grippe les clouant au lit.
— C'est une chance, conclut ma mère, nous aurions été treize.
Quelqu'un s'exclama :
— Tu ne crois tout de même pas à ces balivernes !
La conversation se poursuivit autour des superstitions les plus diverses : de la déveine d'être né un vendredi 13 – ce qui est mon cas –, au sort auquel on s'expose en passant sous une échelle ou à croiser un chat noir. Chacun s'en moquait sauf... ma mère !
— Il n'empêche, dit-elle, aujourd'hui encore, il est mal vu chez les comédiens de porter du vert.
À ce mot, je me sentis rougir et évitai de croiser le regard de Nadine avec laquelle, depuis « l'affaire », je restais en froid. Quant à Baptiste, je n'avais pas vu l'utilité de lui parler du fameux pull. Le déni n'est certes, pas une solution, il aurait mieux valu crever l'abcès, jouer franc jeu, mais il est plus facile de montrer aux autres la voie de la résilience que de se l'appliquer à soi.
Le dîner se déroula gaiement, les bavardages se poursuivirent, futiles, légers. Le champagne accompagna le dessert. Un geste maladroit de tante Adèle lui fit renverser sa flûte, elle en rit et, peut-être était-ce l'effet de La Veuve Clicquot, ma très sage tante Adèle bouscula ensuite la salière, ce qui accentua son fou rire. « Du sel sur la table, ça porte malheur ! » Elle en jeta alors une pincée par-dessus son épaule gauche « pour conjurer le mauvais sort ! », toujours en pouffant, et d'une voix un peu trop haute. L'ennui fut qu'au même instant, un enfant de la table voisine, intrigué par nos rires, s'était retourné et avait reçu dans les yeux quelques poussières de ce sel. Il se mit à pleurer, ses parents se fâchèrent, les voix s'élevèrent :
— A-t-on idée ! Pulvériser du sel à l'aveuglette !
— Mais il fallait le surveiller, votre môme !
Le père, un solide gaillard, s'était déjà levé, prêt à en découdre. Heureusement, la voix chevrotante d'une dame âgée, sa mère sans doute, se mêla à l'échange verbal :
« Charles-Edouard, on ne se bat pas à Noël ! Assieds-toi ! » Et Charles-Edouard obéit.
Un serveur intervint, il épongea le champagne en racontant une histoire drôle, offrit une glace à l'enfant qui cessa de pleurnicher. Baptiste glissa un billet à ce bienfaiteur « pour le dérangement ». Tante Agathe avait remarqué le geste discret, elle me souffla : « Il est parfait ! tact et générosité ! Surtout, garde-le ! »
Le mini drame avait cependant refroidi quelque peu l'ambiance, nous abandonnâmes l'idée de terminer l'après-midi chez Paul et Adèle. La petite troupe se dispersa. Mon père m'embrassa en me disant avoir apprécié cette réunion familiale, opinion que ma mère battit en brèche. Noël étant justement une fête de famille, c'était dans la famille – donc chez moi – que j'aurais dû l'organiser. Je préférai ne pas réagir à cette critique, il y aurait eu dans mes propos plus de persiflage que de psychologie. Nous nous quittâmes là et chacun repartit vers son quotidien.
Le soir était tombé quand, enfin, Baptiste et moi échangeâmes nos présents de Noël.
Il fut le premier à ouvrir son paquet, j'avais choisi une superbe chemise, il m'embrassa avec passion, me félicita pour mon goût, s'extasia de la couleur et de la qualité de la soie.
« À toi, ouvre ton cadeau ! » Je le déballai soigneusement, défis le bolduc, retirai le joli papier que je pliai. Je voulais faire durer le plaisir de la découverte. À travers un cadeau se révèle une part de ce que l'on représente aux yeux de qui nous en fait don. Étais-je aussi précieuse à ses yeux que lui aux miens ? Ou n'avait-il vu en moi que la remplaçante de l'infidèle, une occasion sur son chemin ?
Mon paquet déballé, je découvris mon cadeau, effarée. C'était « lui », j'en étais certaine : même coupe, même taille, même marque... le maudit pull vert !
Nadine a ouvert mon cadeau. Je m'attendais à un sourire émerveillé, à une explosion de joie... Je n'eus qu'un vague merci. Elle remarqua le mot « cachemire » sur l'étiquette, et ne fit aucune remarque. Ce n'était pas la réaction que j'espérais, je reçus son merci mesuré comme une douche froide.
Le hasard fit qu'en juin, attendant mon prochain rendez-vous, je feuilletais une revue dans la salle d'accueil du Centre où je suis psychologue. Je tombai dans le courrier des lecteurs sur une lettre où une certaine Nadia déchargeait sa bile contre sa sœur qui lui avait acheté un pull vert !« Elle le sait, j'ai toujours détesté cette couleur ! Un pull en cachemire, hors de prix ! elle a voulu m'humilier, me rappeler qu'elle avait les moyens de jeter son argent par les fenêtres ! Ce pull, je ne le porterai jamais, je l'ai fourgué à une association qui le revendra un euro ! »
J'eus l'impression de chuter d'un vingtième étage... je me sentais à côté de la plaque, en porte à faux avec la réalité. Verte, je dus le devenir à mon tour... à tel point que la maman qui se présentait à moi me demanda si j'allais bien. Je me ressaisis difficilement, souris à cette dame qui me confiait son fils. Mince ! j'étais psychologue, une broutille n'allait pas me perturber !
Pourtant, cette histoire me bouleversa plusieurs jours. À la douleur ressentie, à la jalousie que je percevais chez ma sœur, se mêlaient l'incompréhension et un sentiment d'injustice. Certes, j'avais un salaire confortable, mais j'avais bossé comme une dingue quand Nadine expédiait son travail scolaire et avait vite pris l'habitude de sortir à la moindre occasion. Mais je ne confiai à personne l'épisode du pull vert.
Quelques semaines plus tard, je rencontrai Baptiste, le gentil Baptiste, le merveilleux Baptiste... Il venait de quitter son ex-compagne, notoirement infidèle. Le coup de foudre fut réciproque, mais j'hésitais à le présenter à ma famille. Maman, trop guindée, aurait sorti le service en Limoges et les verres en Baccarat. Et puis, il n'y avait aucun point commun entre Baptiste, ses goûts artistiques, sa générosité spontanée, et mon père et ma mère, tellement rigides. La conversation serait vite épuisée et c'est moi qui m'échinerais à animer le repas du dimanche.
Je décidai, dès novembre, d'inviter mes parents pour Noël. Cette date coïncidait, à quelques jours près, avec leurs trente ans de mariage. Ainsi, j'expédierais trois corvées en un repas. Ma mère, connaissant mon manque d'intérêt pour les arts culinaires, ouvrit de grands yeux. « Eh bien, tout arrive ! »
J'avais prévu de les emmener au restaurant, mais je préférai leur en faire la surprise. Bien qu'à contrecœur, je lançai l'invitation à ma charmante sœur et à son ami du moment. Ignorer Nadine aurait alerté maman ; d'une brouille, elle aurait fait une tragédie. La bonne humeur de mes oncles et tantes égaierait l'atmosphère. Et le tendre Baptiste serait aux petits soins auprès de chacun.
Ce n'est que la veille de Noël que je téléphonai à la maison, fixant notre rendez-vous aux Trois épis, une adresse courue dans la région.
— Comment ? nous ne mangeons pas chez toi ?
— Ce sera mieux au restaurant ! J'abrégeai la discussion.
Le jour dit, nous nous retrouvâmes à dix autour de la table. Je fis les présentations. Mon père sortit de son silence habituel pour accueillir chaleureusement Baptiste, ma mère lui serra la main et je lus le regard qu'elle porta sur moi : « Tout de même, tu aurais pu nous prévenir ! » Ma sœur fit la bise à mon compagnon sans dire un mot. J'informai mes hôtes que ma cousine Christelle et sa famille avaient décommandé le rendez-vous au dernier moment, une mauvaise grippe les clouant au lit.
— C'est une chance, conclut ma mère, nous aurions été treize.
Quelqu'un s'exclama :
— Tu ne crois tout de même pas à ces balivernes !
La conversation se poursuivit autour des superstitions les plus diverses : de la déveine d'être né un vendredi 13 – ce qui est mon cas –, au sort auquel on s'expose en passant sous une échelle ou à croiser un chat noir. Chacun s'en moquait sauf... ma mère !
— Il n'empêche, dit-elle, aujourd'hui encore, il est mal vu chez les comédiens de porter du vert.
À ce mot, je me sentis rougir et évitai de croiser le regard de Nadine avec laquelle, depuis « l'affaire », je restais en froid. Quant à Baptiste, je n'avais pas vu l'utilité de lui parler du fameux pull. Le déni n'est certes, pas une solution, il aurait mieux valu crever l'abcès, jouer franc jeu, mais il est plus facile de montrer aux autres la voie de la résilience que de se l'appliquer à soi.
Le dîner se déroula gaiement, les bavardages se poursuivirent, futiles, légers. Le champagne accompagna le dessert. Un geste maladroit de tante Adèle lui fit renverser sa flûte, elle en rit et, peut-être était-ce l'effet de La Veuve Clicquot, ma très sage tante Adèle bouscula ensuite la salière, ce qui accentua son fou rire. « Du sel sur la table, ça porte malheur ! » Elle en jeta alors une pincée par-dessus son épaule gauche « pour conjurer le mauvais sort ! », toujours en pouffant, et d'une voix un peu trop haute. L'ennui fut qu'au même instant, un enfant de la table voisine, intrigué par nos rires, s'était retourné et avait reçu dans les yeux quelques poussières de ce sel. Il se mit à pleurer, ses parents se fâchèrent, les voix s'élevèrent :
— A-t-on idée ! Pulvériser du sel à l'aveuglette !
— Mais il fallait le surveiller, votre môme !
Le père, un solide gaillard, s'était déjà levé, prêt à en découdre. Heureusement, la voix chevrotante d'une dame âgée, sa mère sans doute, se mêla à l'échange verbal :
« Charles-Edouard, on ne se bat pas à Noël ! Assieds-toi ! » Et Charles-Edouard obéit.
Un serveur intervint, il épongea le champagne en racontant une histoire drôle, offrit une glace à l'enfant qui cessa de pleurnicher. Baptiste glissa un billet à ce bienfaiteur « pour le dérangement ». Tante Agathe avait remarqué le geste discret, elle me souffla : « Il est parfait ! tact et générosité ! Surtout, garde-le ! »
Le mini drame avait cependant refroidi quelque peu l'ambiance, nous abandonnâmes l'idée de terminer l'après-midi chez Paul et Adèle. La petite troupe se dispersa. Mon père m'embrassa en me disant avoir apprécié cette réunion familiale, opinion que ma mère battit en brèche. Noël étant justement une fête de famille, c'était dans la famille – donc chez moi – que j'aurais dû l'organiser. Je préférai ne pas réagir à cette critique, il y aurait eu dans mes propos plus de persiflage que de psychologie. Nous nous quittâmes là et chacun repartit vers son quotidien.
Le soir était tombé quand, enfin, Baptiste et moi échangeâmes nos présents de Noël.
Il fut le premier à ouvrir son paquet, j'avais choisi une superbe chemise, il m'embrassa avec passion, me félicita pour mon goût, s'extasia de la couleur et de la qualité de la soie.
« À toi, ouvre ton cadeau ! » Je le déballai soigneusement, défis le bolduc, retirai le joli papier que je pliai. Je voulais faire durer le plaisir de la découverte. À travers un cadeau se révèle une part de ce que l'on représente aux yeux de qui nous en fait don. Étais-je aussi précieuse à ses yeux que lui aux miens ? Ou n'avait-il vu en moi que la remplaçante de l'infidèle, une occasion sur son chemin ?
Mon paquet déballé, je découvris mon cadeau, effarée. C'était « lui », j'en étais certaine : même coupe, même taille, même marque... le maudit pull vert !
À très vite...
Félicitations Eva !
Merci de votre visite, Bruno .
Julien.
Rebises💖
Merci Miraje !
Merci de votre lecture, Catherine .
Cette fameuse couleur verte fait sans doute référence à la couleur du costume de Molière ,qu'il portait dans sa pièce ' le bourgeois gentilhomme " .
iulya quelques années , il m'est arrivé aussi une histoire similaire .
j'avais offert deux fois de suite ,pour Noel la même BD pour la petite fille d'une amie .,âgée d'une dizaine d' années ,à l'époque . J'ai dû lui offrir un autre livre de sa propre demande pour conjurer le sort , en quelque sorte !!
20 ans plus tard , ce "lapsus " reste en mémoire ,mais il est devenu une petite blague , entre nous !!
il ne faut pas trop désespéré ,finalement !!un pull en cachemire reste un beau cadeau ,non !!!!
c'était non pas une Bd mais un livre avec des photos du film d'Albert Lamorisse
" le ballon rouge " ,dans les années 60 ;.une belle histoire entre un ballon rouge , qui vole au plus prés de cet enfant Mais un jour , par jalousie , des enfanst de son quartier de Montmartre le crève aux lance -pierre et alors , le ciel de Paris se recouvre de ballons multicolore. C 'est alors , la révolte des ballons!!
ily avait eu aussi le film " le voyage en ballon" ,quelques années plus tard !: un tour de France en Montgolfière !!! Grand merci !
je vais bien trouver une sorte de lexique sur internet avec tous ces petits personnages rigolos et bien amusants à écrire
merci à vous de m'avoiur fait découvrir cette écriture super branchée !!, comme on disait dans les années80!!
ne le dîtes pas à F. Lucchini il est désespéré sur cette question là !!!
Mes voix !
Quoiqu'il en soit, ambiance et petits contentieux larvés en famille sont fort bien évoqués, et l'intérêt est maintenu de bout en bout.
L’idée qu’on se fait des autres n’est pas toujours juste.
En tout cas ce texte est parfait
Merci, de votre lecture, J-A :)
J’aime toujours le pull vert et je te souhaite une belle finale, Eva !
Un grand merci, France !
Bonne soirée, Julien !
Surtout que je viens d'en acheter un qui n'est ni en cachemire, ni vert sapin.
Bonne soirée à vous !
Bon, nous allons en rester là. Bonne soirée.
Un texte très plaisant !
Merci de votre passage sympathique :)
Merci de votre passage sympathique !
Merci Eva pour la bonne tranche de vie en famille.
( un petit vote, peut-être ?)
Bravo pour votre interprétation empreinte de cet humour que j’adore.
Tu n'aurais pas mis de ton goût dans le choix du cadeau pour ta sœur que tu sembles bien mal connaître.
En clair, un achat fait à la va vite et pour la forme, quelques billets jetés sur le comptoir ou par la fenêtre pour toi c'est tout comme !
Tu aurais préféré un cadeau ou la brillance n'a d'égale que la maltraitance emprunte de misère, de sueur, de larmes et de sang ?
Ce pull vert comme tes yeux tu ne le verras pas porté à tous les coins de rue.
A dessein pour ne pas laisser poindre une quelconque préoccupation mercantile dans notre relation naissante, ce premier cadeau est issu d'une boutique de renom à la démarche sociale, solidaire et soucieuse du respect de notre environnement.
Surtout ne t'imagine pas que c'est le magasin du tout pour un euro ce serait faire insulte aux bénévoles comme aux bénéficiaires.
Adieu, je t'aimais tant. Bise à tante Agathe !
Baptiste.
Merci pour cette invitation à l'errance !
Plein de mercis, Armelle :)))
Je suis ravie qu'elle t'ait plu , Merci de ta visite :)))
Une admirable histoire de famille un jour de noël
La psychologie a son utilité dans ces réunions de famille afin d'éviter parfois des drames familiaux.
Que vont devenir Baptiste et Nadine dans la vie de notre psychologue ? Le plus ennuyeux me paraît être cette profonde incompréhension entre les sœurs, soudainement révélée…
Eh oui, Eva, je m’implique comme tu vois. Vite, une suite !
Bon, on se retrouve enfin après l’implosion du site ?
A quand un nouvel écrit, Marie ?
(au fait, j'ai également deux chemises vertes à fourguer... ça intéresse quelqu'un ?)
Tu as de quoi écrire "Le Destin du Pull Vert en Cachemire" !
Quelle histoire !
Retour à l'envoyeur , pourrait-on dire !
Et que penser de ce pauvre Baptiste !