Mon histoire

Je suis AKELEWA Meinga dit gOz mercziler de nationalité togolaise et Étudiant à l université de Bénin à l Institut national de la jeunesse et des sports. J aime bien la langue française ... [+]

Toute histoire commence un jour, quelque part. la mienne commence à wahala, un village togolais. Je vivais là avec mes parents. Nous étions heureux bien qu étant pauvres. J’étais en classe de CM2 ( cours moyen deuxième année en 2010. Et cette année-là, j’eus mon certificat d’étude du premier degré ( CEPD par la grâce de Dieu. Maintenant c’en était fini des culottes. Place aux pantalons. Je passai bien mes vacances. La rentrée était presque proche. Un beau matin, mes parents m’appelèrent et m annoncèrent que j’allais continuer mes études à Notsè. Chez ma tante Barbara. J’eus la joie au cœur mais au même moment je ne voulais pas y aller. Joyeux parce que j’allais changer de lieu. Mécontent du faite que je ne kiffais pas cette dernière. Celle-ci ne m’inspirait pas confiance. Barbara était de taille moyenne, un peu grosse. Ma tante était calme mais méchante. Elle s’énervait trop vite. Je voyais en elle la paraisse.
Le jour du départ, je m’endimanchai. La voiture arriva et s’arrêta devant notre concession. Mes bagages, soigneusement rangés dans mon sac de voyage furent mis à l’arrière du rectangle roulant. Le chauffeur démarra l’engin. Et nous primes le chemin. Nous atteignîmes à la station de Notsè après un parcours de 15km. Barbara était déjà là. Elle m’attendait. L’accueille fut merveilleux. Et nous rentrâmes chez elle dans sa voiture de marque Mazda que son mari lui avait offert le jour de ses vingt cinquième anniversaires. Son était en Europe. Il revenait souvent. Apre une demi-heure, nous nous stoppâmes devant une villa qui avait les traits d’un hôtel cinq étoiles. Elle descendit puis ouvrit le portail du garage. Je me posai la question : comment ce fait il qu’ une si grande maison n’eut pas de gardien? C’est à la suite que je sus que le gardien avait mis les voiles pour un problème de salaire.
Ma première semaine chez Barbara fut impeccable. Ainsi que la deuxième. Je réalisai que l’image paresseuse que j’avais de ma tante était fausse. Le mangé, la lessive, l’entretien... bref elle faisait tout. Je devins du coup un petit prince. Je ne sus qu’ un jour tout allait changer. Je dormais quand je voulais et faisais ce dont j’avais envie de faire. Tout ce qui décolle finit par atterrir. C’est à dire tout moment heureux ou malheureux a un début et un fin. Ainsi mon moment heureux prit fin le lundi de ma troisième semaine. Ou Barbara me réveilla à 3h du matin. Je crus que c’était un entretien. De comment j’allais poursuivre mes études. Hélas pour moi, je rêvais trop. Je fus surpris de l’entendre : va faire le ménage, ensuite entretient les chambres, la cours... de ces paroles je déduisis que : avant de tuer un chien, il faut lui donner suffisamment a manger. Du coup ma tante m égorgeais de cette manière. Jour suivante même scène. Pas de changement. J’étais condamné à ça durant toute la semaine. Je pensa que c’était temporaire, qu’elle allait stopper mais peine perdue.
Pendant ce temps, l’école avait déjà repris vie. Je pris mon courage à deux mains, disant que Barbara n’avait pas mis à l’oubliette mon projet scolaire. Les passèrent, les semaines, les mois mais je faisais toujours pas mon entré au collège. J’eus une discussion avec elle à propos de mes études une nuit après que j’eus fini mes travaux. Car j’avais remarqué qu’elle s’en foutait pas mal de moi. ma tante ne songeait plus a mon avenir, de ce que j’allais devenir. Pensant l’avoir abordé poliment, elle me répliqua comme si j’étais ca coépouse. Je reçus des paroles dans paroles dans mes oreilles : tu pense que tes parents m’ont remis tes frais de scolarité? La nourriture que tu manges à la longueur de la journée, ce n’est pas de tes parents?... des coups accompagnèrent ces mots. Je réalisai tout de suite que les études c en étaient fini. Et que ma vie se résumait maintenant aux tortures et au travaux domestiques. Bref je devins un domestique torturé. Je n’avais pas le droit de sortir. Barbara ne sortait jamais. Tous ses besoins, elle commandait. Parfois, je regardais les petits de mon âge revenir de l’école en pantalon kaki par la fenêtre de ma chambre. Je me mettais à pleurer du faite que j’en étais pas comme eux. Moi qui voulais à tout prix enfiler le kaki pantalon. Je faisais plus rien à le ménage. Je vivais une vie infernale puisque ma situation s empirait le jour au jour.
Quatre mois plus tard, mes parents appelèrent pour avoir de mes nouvelles. Elle décrocha l’appel. Et ils causèrent longtemps. Barbara avait dit tout le contraire de ce que j’endurais y compris moi-même. Parce qu’ elle m’avait défendu de conter ma situation à mes parents. Chaque fois qu’ ils appelaient, c’est la même scène nous jouions avec eux. Barbara avait toujours su leur caché la réalité. Le téléphone n’étais pas à ma portée. Toujours omniprésente quand mes parents appelaient. On dirait que le ciel n’avait pas pitié de moi. un de ces quatre, j’eus cru que le ciel avait écouté ma prière tant mieux pour moi. ma mère appela un samedi ou Barbara était au dehors et moi dans la chambre. Quelle joie j’eus au cœur ce jour-là? Seul dieu savait. Au moment où je m’apprêtais à rentrer dans ma chambre avec le téléphone, le ciel se retourna contre moi. ma tante criait déjà mon nom. Comment faire ? intelligence bloquée. La trouille me faisait vibrer on dirait l’effet du téléphone que j’avais en main. Si je ne m’y rendais pas, c’est des coups j’aurai après. Contre volonté j’étais obligé d’apporter l’appareil à celle-ci. A l’écart, je me demandais si elle n’était pas sorcière par hasard. Nous jouions le même scenario comme d’habitude. Barbara joua la même musique à ma mère ainsi que moi puisque je n’avais pas le choix.
Il fallait que j’ouvre mes yeux et me battre. Pas contre ma tante mais me battre pour m’en sortir de ce pétrin. Je mis en œuvre un plan d’évasion à la Mickaël Scofiled. Il fallait que je fusse ce dernier pour que le plan réussisse. N ayant pas fonctionner, me voila face à un match de box ou une seule personne recevait les coups par ici par là. Suite à ces satanés coups, l’idée d’escapade était toujours calquée dans ma boite crânienne. Je planifiai une autre fuite. Un samedi ayant des cours qui nécessitaient sa présence, Barbara partit et je saisissais l’occasion pour mettre les voiles. J escaladai le mur par l’arrière de la maison. Maintenant plus de soucis à se faire. Le seul grand problème que j’avais, était comment rentrer au village ? je ne connaissais personne et au même moment pas de thunes pour le voyage. Du coup je devais parcourir 15 km à pied. Je pris aussitôt le chemin de peur que Barbara ne me voit. Ce jour là je parcourus 5km ce que je fusse jamais au paradant. Sans manger ni boire. J’étais complètement épuisé. Le roi de la journée allais se coucher et céder le trône à la reine de la nuit. Etant las, je pouvais plus poursuivre le voyage. Je me reposai sous un petit arbre dans la brousse. Puisque depuis mon départ je ne faisais que passer dans la brousse pour éviter d’être repéré par quelqu’un. Je passai une nuit diabolique dans cet endroit dépourvu d hommes au milieu de je ne sais quoi seul. Des bruits patati patata. Tout ca me provoquait en moi la trouille. Je ne pouvais même pas fermer mes ampoules. Lorsque je parvis à les éteindre. c étais le lendemain que je les ouvris.
Le soleil se leva de nouveau. Je pris ma route broussailleuse bien que tant las. Je fus un trajet de 3km avec cette lassitude. J’avais besoin mangé ou du mois l’eau. Mais qui pour me secourir ? même le bon Dieu en était incapable. Je vis de loin un ruisseau. Je m’approchai. Celui-ci était pratiquement vide. C’était un mélange d’eau et de sable. Ne dit on pas souvent à défaut de quelque chose on se contente de ce qu’ on a ? à présent je devais me contenter de ce mélange, l’eau boueuse. Je bus celle-ci par le biais de ma chemise qui me servait de filtre. je repris mes esprits. Et je pourchassai mon chemin. Je parvins à achever les 2km restants avec le couché du soleil. J’allais de nouveau passer une nuit foreuse. Là j’étais exposé a beaucoup de danger. Parce que je me trouvais dans la flore qui pouvait forcément abriter par la faune. Je trouvai un bon refuge ou je me refugie pour demain. Là j’eus pas beaucoup peur parce que j’étais au bon endroit et je commençai à m’habituer. Enfin le jour vins. Troisième jour de parcours, je commençai à venir sur la grande route. Depuis le départ je passai dans la brousse qui longeais le goudron. J’étais proche du village à présent. Je m’étais dit qu’ en sortant sur le goudron, j apercevrai une connaissance. Tant tôt dans la jungle, tant tôt sur la route. Et je parcourus 4km sans avoir rencontrer une connaissance. Peut-être aurait-il passer au moment ou je passai dans la brousse, je ne le sais. Presque la destination, je ne pouvais plus marcher. J’étais complètement affaibli. Je n’avais plus bus depuis que j’eus pris l’eau boueuse. Je marchais sur quatre pattes. Je rampais aussi comme un vieux serpent qui était arrivé à sa fin. Plus de force. Pas de nourriture, ni d’eau. La nuit était déjà tombée mais je voulais à tout prix rentrer ce jour-là. Et par la grâce de Dieu, je parvins à arriver à la gare de wahala qui était dépeuplée. Je passai la nuit-là. et le lendemain, une amie à ma mère revenant du marigot me vit coucher comme les abattus de la guerre respirant à peine.