Ma poisse

Toute l'histoire commence un jour, je ne me rappelle réellement comment s'est arrivé. J'etais petit car mon jeune frère de lait têtait encore.Ce que je pouvais retenir en ce moment était très insignifiant pour comprendre la vraie cause du divorce de mes parents.
Je me souviens qu'un jour, mon père s'est disputé avec ma mère.En ce jour là, mon papa était entrain de raser quelqu'un auprès de la case quand tout a commencé. D'ailleurs ce jour,il (père) s'est même blessé le bras,il saignait. Après cette dispute qui a durée presque toute une journée,ma mère a pris ses bagages pour aller chez mon homonyme(son père).Jamais ma maman n'est revenue à la maison.
Il a fallu que je grandisse pour comprendre les raisons leur divorce. Après le départ de mère,papa s'est remarié avec une femme très gentille que est devenue notre marâtre.On n'a jamais subi la maltraitance de cette dernière,elle nous a aimé à sa manière.
Malgré que ma mère n'ait été au foyer, père nous a scolarisés dès mes sept ans, mon frère en avait dix. Cette scolarisation a marqué notre enfance,chaque fois à l'école notre maître ou l'un de nos amis nous rappelait l'existence de notre maman,en posant cette question à l'un de nous (mon frère ou moi) : Quel est le nom de ton père et ta mère ? Et la réponse de cette question nous rappelâme que nous avions bel et bien une mère même si elle n'est pas au foyer.
En plus,quelques voisins de notre entourage qui connaissaient bien ma mère,parlaient souvent de sa gentillesse et de son grand coeur. Une gentillesse que je ne pouvais guère témoigner à cette époque là..Tous ces murmures autour de nous concernant maman,étaient devenus un hourvari dans ma tête. Mon être, en dépit de mon jeune âge, souffrait du manque d'information réelle sur la cause du divorce de mes parents.
Quant à mon père,il est l'incarnation typique de la sévérité,il est catégorique.Cela n'exclut pas son amour pour ses enfants et leur bien être. Toute sa vie,il s'est battu pour qu'on puisse étudier. Mais père nous parlait peu de notre maman même dans ses causeries. Leur divorce a sûrement été un remord pour lui, on le sentait dans sa voix quand il parlait d'elle (ma mère).
Un jour par curiosité,je lui demanda pourquoi il s'est séparé avec mère.Ce n'était pas étonnant de sa part, sans me regarder N'Bâaba (mon père) l'apelle-je,réponda que ma maman ne l'avait rien fait de mal causant leur divorce.Que s'ils se sont quittés c'était l'ordre de son grand frère (notre tonton).C'est-à-dire le frère aîné de mon père. À cette époque,j'étais très gosse pour croire à ça, mais père le disait avec sincérité.
On a ainsi grandit sans connaître réellement l'amour maternel.Notre marâtre qui était là ne pouvait pas faire autant. J'ai toujours eu cette petite insatisfaction de sa part quand ça allait mal. Quant à notre éducation,elle a été caractérisée pour le fouet et les grondements du père avec moins de consolations. À la maison tout était impératif et incontestable,quand il s'agit des décisions de N'bâaba. Il nous obligeait aux travaux champêtres qui n'affectaient point nos études.
Les années passèrent et l'on s'accrossait aux rythmes.Mais tout au fond de moi,ma maman me manquait surtout quand je me disputais avec un camarade d'âge en jouant,la mère de celui-ci venait prendre son patin en me criant dessus.Toutes ces attitudes des mamans d'autruis me rendaient nostalgique.Une nostalgie qui m'était qu'ephemère,je l'oubliais aussitôt quand un autre jeu commence.
Toute mon enfance,je n'ai pas connu ma mère pourtant je l'aimais d'un amour spirituel.D'ailleurs en ce temps,je ne pouvais pas la décrire,car j'ignorais sa physionomie.Pourtant elle nous envoyait des vêtements par le biais des gens en Provence de sa destination,une destination que je ne pouvais déterminer.C'est à mon adolescence que j'ai revu ma mère lors d'une de mes vacances.
Ces vacances m'ont été une véritable découverte.Pour la première fois,j'ai traversé la Guinée,en quittant la région forestière et rejoindre ma mère en haute-Guinée précisément à Siguiri.Au cour de ce voyage,j'avais des multitudes inquiétudes mais la plus importante était de savoir si j'allais reconnaître ma mère .On ne s'est pas courtoyé environ seize ans (1994-2010),en plus je doutais surtout sur ma conduite vis-à-vis d'elle durant mon séjour car j'ignorais tout sur elle.
Quand je suis rentré à destination(Siguiri) ,mère m'attendait déjà devant la cour,elle était avertie de mon arrivée.je n'oublirai jamais ce pleur de joie qu'a fait N'Nah(ma mère).Elle a même voulu me porter sur son dos mais mon poids ne l'a pas permis.Notre première nuit fut agitée et blanche par les causeries.Toutes les phrases de N'Nah étaient soldées par des larmes,faisant son mea-culpa de n'avoir pas été à notre côté pour nous voir grandir. Moi à mon tour, je me victimisais d'avoir la poisse en grandissant derrière les yeux de ma chère maman. Ignorant que c'était ma destinée.

Toute l'histoire commence un jour,je ne me rappelle réellement comment s'est arrivé.J'etais petit car mon jeune frère de lait têtait encore.Ce que je pouvais retenir en ce moment était très insignifiant pour comprendre la vraie cause du divorce de mes parents.
Je me souviens qu'un jour, mon père s'est disputé avec ma mère.En ce jour là, mon papa était entrain de raser quelqu'un auprès de la case quand tout a commencé. D'ailleurs ce jour,il (père) s'est même blessé le bras,il saignait. Après cette dispute qui a durée presque toute une journée,ma mère a pris ses bagages pour aller chez mon homonyme(son père).Jamais ma maman n'est revenue à la maison.
Il a fallu que je grandisse pour comprendre les raisons leur divorce. Après le départ de mère,papa s'est remarié avec une femme très gentille que est devenue notre marâtre.On n'a jamais subi la maltraitance de cette dernière,elle nous a aimé à sa manière.
Malgré que ma mère n'ait été au foyer, père nous a scolarisés dès mes sept ans, mon frère en avait dix. Cette scolarisation a marqué notre enfance,chaque fois à l'école notre maître ou l'un de nos amis nous rappelait l'existence de notre maman,en posant cette question à l'un de nous (mon frère ou moi) : Quel est le nom de ton père et ta mère ? Et la réponse de cette question nous rappelâme que nous avions bel et bien une mère même si elle n'est pas au foyer.
En plus,quelques voisins de notre entourage qui connaissaient bien ma mère,parlaient souvent de sa gentillesse et de son grand coeur. Une gentillesse que je ne pouvais guère témoigner à cette époque là..Tous ces murmures autour de nous concernant maman,étaient devenus un hourvari dans ma tête. Mon être, en dépit de mon jeune âge, souffrait du manque d'information réelle sur la cause du divorce de mes parents.
Quant à mon père,il est l'incarnation typique de la sévérité,il est catégorique.Cela n'exclut pas son amour pour ses enfants et leur bien être. Toute sa vie,il s'est battu pour qu'on puisse étudier. Mais père nous parlait peu de notre maman même dans ses causeries. Leur divorce a sûrement été un remord pour lui, on le sentait dans sa voix quand il parlait d'elle (ma mère).
Un jour par curiosité,je lui demanda pourquoi il s'est séparé avec mère.Ce n'était pas étonnant de sa part, sans me regarder N'Bâaba (mon père) l'apelle-je,réponda que ma maman ne l'avait rien fait de mal causant leur divorce.Que s'ils se sont quittés c'était l'ordre de son grand frère (notre tonton).C'est-à-dire le frère aîné de mon père. À cette époque,j'étais très gosse pour croire à ça, mais père le disait avec sincérité.
On a ainsi grandit sans connaître réellement l'amour maternel.Notre marâtre qui était là ne pouvait pas faire autant. J'ai toujours eu cette petite insatisfaction de sa part quand ça allait mal. Quant à notre éducation,elle a été caractérisée pour le fouet et les grondements du père avec moins de consolations. À la maison tout était impératif et incontestable,quand il s'agit des décisions de N'bâaba. Il nous obligeait aux travaux champêtres qui n'affectaient point nos études.
Les années passèrent et l'on s'accrossait aux rythmes.Mais tout au fond de moi,ma maman me manquait surtout quand je me disputais avec un camarade d'âge en jouant,la mère de celui-ci venait prendre son patin en me criant dessus.Toutes ces attitudes des mamans d'autruis me rendaient nostalgique.Une nostalgie qui m'était qu'ephemère,je l'oubliais aussitôt quand un autre jeu commence.
Toute mon enfance,je n'ai pas connu ma mère pourtant je l'aimais d'un amour spirituel.D'ailleurs en ce temps,je ne pouvais pas la décrire,car j'ignorais sa physionomie.Pourtant elle nous envoyait des vêtements par le biais des gens en Provence de sa destination,une destination que je ne pouvais déterminer.C'est à mon adolescence que j'ai revu ma mère lors d'une de mes vacances.
Ces vacances m'ont été une véritable découverte.Pour la première fois,j'ai traversé la Guinée,en quittant la région forestière et rejoindre ma mère en haute-Guinée précisément à Siguiri.Au cour de ce voyage,j'avais des multitudes inquiétudes mais la plus importante était de savoir si j'allais reconnaître ma mère .On ne s'est pas courtoyé environ seize ans (1994-2010),en plus je doutais surtout sur ma conduite vis-à-vis d'elle durant mon séjour car j'ignorais tout sur elle.
Quand je suis rentré à destination(Siguiri) ,mère m'attendait déjà devant la cour,elle était avertie de mon arrivée.je n'oublirai jamais ce pleur de joie qu'a fait N'Nah(ma mère).Elle a même voulu me porter sur son dos mais mon poids ne l'a pas permis.Notre première nuit fut agitée et blanche par les causeries.Toutes les phrases de N'Nah étaient soldées par des larmes,faisant son mea-culpa de n'avoir pas été à notre côté pour nous voir grandir. Moi à mon tour, je me victimisais d'avoir la poisse en grandissant derrière les yeux de ma chère maman. Ignorant que c'était ma destinée.