Je suis devenu aveugle par choix. Parce que la lumière qui m'était si précieuse, les couleurs qui me ravissaient, ne compensaient plus ce qu'était devenu mon quotidien. À force de volonté, j'ai ... [+]
Ma lettre inutile
Guère inévitable je suis prisonnier de tous ces maux...
Le traitement que l'on m'inflige est insupportable. Ma cellule grise est petite, je suis bien seul et pourtant j'entends des voix : « Hé ! Crie ! Me disent-elles ».
Alors, j'écris et mon esprit se distille...
Tous ces mots sont pénibles, car ils ont le sens double de ma personnalité. Mon évasion est en tête, c'est toujours ainsi, mais je n'y arrive pas, tout semble flou.
Parfois je sors et m'aperçois effectivement que tous semblent fous.
Où suis-je ? Que fais je ? Qui suis-je ? Où vais-je ?...
Et des hommes en blouses blanches me ramènent dans ma cellule grise comme par hasard. Mes nuits d'ennuis sont blanches comme mes idées noires. Un unique lit au matelas dur agrémenté de sangles de cuir et une porte blindée avec un hublot donnant sur le couloir de la mort font partie de mon quotidien.
Mais ce n'est pas mon heure, pas encore. C'est pour mieux me protéger que l'on m'a isolé. Je suis las de me battre, encore et toujours, chaque jour.
J'ai connu la liberté, l'amour, le travail et la feuille vierge.
Peut-être est-ce pour ceux qui sont enfermés dans mon esprit que je cris à présent... Et l'on vient me rattacher à la réalité. Ma vie est faite de sursauts d'une folie que je ne contrôle plus.
Quand cela cessera je vous le ferais savoir.
Ainsi j'ai rédigé là :
Mal être inutile car moi je suis malade, mais l'autre il est fou !
Guère inévitable je suis prisonnier de tous ces maux...
Le traitement que l'on m'inflige est insupportable. Ma cellule grise est petite, je suis bien seul et pourtant j'entends des voix : « Hé ! Crie ! Me disent-elles ».
Alors, j'écris et mon esprit se distille...
Tous ces mots sont pénibles, car ils ont le sens double de ma personnalité. Mon évasion est en tête, c'est toujours ainsi, mais je n'y arrive pas, tout semble flou.
Parfois je sors et m'aperçois effectivement que tous semblent fous.
Où suis-je ? Que fais je ? Qui suis-je ? Où vais-je ?...
Et des hommes en blouses blanches me ramènent dans ma cellule grise comme par hasard. Mes nuits d'ennuis sont blanches comme mes idées noires. Un unique lit au matelas dur agrémenté de sangles de cuir et une porte blindée avec un hublot donnant sur le couloir de la mort font partie de mon quotidien.
Mais ce n'est pas mon heure, pas encore. C'est pour mieux me protéger que l'on m'a isolé. Je suis las de me battre, encore et toujours, chaque jour.
J'ai connu la liberté, l'amour, le travail et la feuille vierge.
Peut-être est-ce pour ceux qui sont enfermés dans mon esprit que je cris à présent... Et l'on vient me rattacher à la réalité. Ma vie est faite de sursauts d'une folie que je ne contrôle plus.
Quand cela cessera je vous le ferais savoir.
Ainsi j'ai rédigé là :
Mal être inutile car moi je suis malade, mais l'autre il est fou !
Mal être, ou de pas écrire (bof, moi ça vole pas haut . Ça ne vole pas, même, vu qu'en levant la tête, je vois des pâquerettes... )
Bon, cela dit, ta sœur, entre nous, j'm'en fous. mais si tu vois la mienne, dis-lui que tout le monde est à la recherche de sa main. Même le zouave. Putain, ne me dis pas qu'on la lui a coupée...