Les derniers rayons du soleil embrasent les crêtes rocheuses, un arbre agrippé au sommet, le haut d’un pierrier. En contrebas du replat herbeux où sont plantés tentes et marabouts, la vallée... [+]
Mes souvenirs d'enfance sont de vieux amis lointains, de ceux que nous ne pouvons oublier, leur rire dans notre mémoire est sans orgueil, leur voix sans trahison, leur accueil est pareil au seuil de la maison àù l(on revient, le cœur changé, l'âme affaiblie...
Lorsque parfois, déçu par la vie et trompé par l'amour, las d'avoir parcouru la longue route humaine, vers ces lieux d'autrefois ou le destin vous ramène, où ses amis longtemps délaissés fêtent votre retour.
On retrouve alors, face au miroir de la chambre, les gestes, le visage de l'enfant que l'on fut en ce cristal terni, le passé ressuscité et jusqu'à l'infini, la vie ouvre tous ses chemins comme dans un mirage !
On écoute en nous les voix, comme un écho lointain, qui nous berce alors et appelle nos souvenirs enfouis, on revoit les voisins disparus, les personnes que nous avons aimées, les lieux que nous avons ensemble fréquentés et notre petite voisine qui souvent chez nous mettait en concurrence la blondeur de ses cheveux avec les cuivres roux de la cuisine, le plus est le souvenirs de grand-mère qui doucement dès l'aurore de son pas-de-souris rendait la maison vivante, elle qui s'éveillait avec le soleil pour préparer le café et les tartines...
Et la vie alors suit son chemin.
Lorsque parfois, déçu par la vie et trompé par l'amour, las d'avoir parcouru la longue route humaine, vers ces lieux d'autrefois ou le destin vous ramène, où ses amis longtemps délaissés fêtent votre retour.
On retrouve alors, face au miroir de la chambre, les gestes, le visage de l'enfant que l'on fut en ce cristal terni, le passé ressuscité et jusqu'à l'infini, la vie ouvre tous ses chemins comme dans un mirage !
On écoute en nous les voix, comme un écho lointain, qui nous berce alors et appelle nos souvenirs enfouis, on revoit les voisins disparus, les personnes que nous avons aimées, les lieux que nous avons ensemble fréquentés et notre petite voisine qui souvent chez nous mettait en concurrence la blondeur de ses cheveux avec les cuivres roux de la cuisine, le plus est le souvenirs de grand-mère qui doucement dès l'aurore de son pas-de-souris rendait la maison vivante, elle qui s'éveillait avec le soleil pour préparer le café et les tartines...
Et la vie alors suit son chemin.