Onze heures, impossible de dormir, les lumières de la ville clignotent de partout.
Mon réveil de voyage, celui qui ne me quitte pas, fortement sollicité cette nuit,
m'indique cette fois qu'il est cinq heures du matin.
Ai-je dormi si longtemps d'une seule traite ?
Pas de doute, tout est juste, mon réveil ne ment pas. En plus il est toujours à l'heure, réglé sur l'horloge de Francfort.
Il est grand temps de me lever, prendre une bonne douche aux huiles essentielles
décontractantes, puis la pommade, celle des sportifs, pour que les muscles soient au top !!!
Tout est prêt, mon sac, mes boissons énergisantes, mes en-cas pour tenir le coup,
mes vêtements, mes papiers, mon numéro d'enregistrement.
A MOI LE MARATHON DE NEW-YORK !!!
Je me remet au lit, pour la chaleur, pour me détendre.
L'attente...attendre l'heure du p'tit déj., l'heure du départ de la course, un grand jour ce 5 novembre 2017.
Et cette vile qui brille de millier lumières sous ce ciel noir :
"Le matin ne se pointe donc jamais ici ?" dis je à haute voix.
Ma tablette, à portée de mains, est ma seule compagne. Quelques clics et me voila transportée chez moi, de l'autre coté de la Manche, en France.
Météo : pluies sur l'hexagone, il fait gris et bla, bla, bla , quelques nouvelles sans
importance. Je passe sur Shortédition, histoire de trouver une BD, un texte rigolo pour me détendre et histoire de voir qui me répond.
RIEN, PERSONNE !!!
Mais ou sont 'ils tous passés ???
Enième consultation de mon réveil : 6 heures 30 et ce ciel toujours noir d'encre :
"Fera t'il jour un jour sur Big Apple ???
Je sort de ma chambre. Pas de bruits. Les couloirs sont vides. L'angoisse me prends aux trippes, une ambiance à la shining, vite, l'ascenseur, voir du monde !!!
Le hall d'entrée est vide, deux personnes font le ménage et m'observent bizarrement. Un petit bonjour, des sourires échangés et tout rentre dans l'ordre.
Je me dirige vers le restaurant.
Le coin du p'tit déj est prêt, les tables sont mises, mais personne, la salle est vide.
Pas d'odeur de café, d'œufs au bacon, de pancakes, rien...
Au fond derrière le bar quelqu'un somnole.
Le veilleur de nuit ? Le serveur de nuit ?
- Bonjour Monsieur, heu ?,
- Yesss ???
- C'est pour le petit déjeuner, please.
- Hey, c'est bien trot tôt Madame la frenchie matinale, pas tout de suite !!!
- Mais il est 7 heures du matin, Monsieur !
- Ha, ha , ha, Nothing, pas ici, c'est New York, 7 heures, heure de Paris, Greenwich, les fuseaux horaires, 5 heures de décalage, ici, il est 1 heure du matin.
Un pied en France, un pied aux USA, et au milieu la Manche, quelle nouille je suis !!! Mon réveil, l'horloge de Francfort c'est pour l'Europe !!!
Eberluée, les deux pieds dans mon hôtel, il ne me restait plus qu'a attendre, tuer le temps, dormir ?
Ecrire ma mésaventure sur SHE, le thème de "La matinale en cavale", "De l'autre coté" me sied bien.
Un pied en France, c'est la bonne heure.
Un pied à New York, c'est encore la bonne heure.
Cavaler pour écrire, cavaler pour le marathon, tout faire la même journée et dans la
foulée, quelle merveille.
Et même si je suis la dernière, qu'importe :
l'essentiel c'est de participer !!!
Mon réveil de voyage, celui qui ne me quitte pas, fortement sollicité cette nuit,
m'indique cette fois qu'il est cinq heures du matin.
Ai-je dormi si longtemps d'une seule traite ?
Pas de doute, tout est juste, mon réveil ne ment pas. En plus il est toujours à l'heure, réglé sur l'horloge de Francfort.
Il est grand temps de me lever, prendre une bonne douche aux huiles essentielles
décontractantes, puis la pommade, celle des sportifs, pour que les muscles soient au top !!!
Tout est prêt, mon sac, mes boissons énergisantes, mes en-cas pour tenir le coup,
mes vêtements, mes papiers, mon numéro d'enregistrement.
A MOI LE MARATHON DE NEW-YORK !!!
Je me remet au lit, pour la chaleur, pour me détendre.
L'attente...attendre l'heure du p'tit déj., l'heure du départ de la course, un grand jour ce 5 novembre 2017.
Et cette vile qui brille de millier lumières sous ce ciel noir :
"Le matin ne se pointe donc jamais ici ?" dis je à haute voix.
Ma tablette, à portée de mains, est ma seule compagne. Quelques clics et me voila transportée chez moi, de l'autre coté de la Manche, en France.
Météo : pluies sur l'hexagone, il fait gris et bla, bla, bla , quelques nouvelles sans
importance. Je passe sur Shortédition, histoire de trouver une BD, un texte rigolo pour me détendre et histoire de voir qui me répond.
RIEN, PERSONNE !!!
Mais ou sont 'ils tous passés ???
Enième consultation de mon réveil : 6 heures 30 et ce ciel toujours noir d'encre :
"Fera t'il jour un jour sur Big Apple ???
Je sort de ma chambre. Pas de bruits. Les couloirs sont vides. L'angoisse me prends aux trippes, une ambiance à la shining, vite, l'ascenseur, voir du monde !!!
Le hall d'entrée est vide, deux personnes font le ménage et m'observent bizarrement. Un petit bonjour, des sourires échangés et tout rentre dans l'ordre.
Je me dirige vers le restaurant.
Le coin du p'tit déj est prêt, les tables sont mises, mais personne, la salle est vide.
Pas d'odeur de café, d'œufs au bacon, de pancakes, rien...
Au fond derrière le bar quelqu'un somnole.
Le veilleur de nuit ? Le serveur de nuit ?
- Bonjour Monsieur, heu ?,
- Yesss ???
- C'est pour le petit déjeuner, please.
- Hey, c'est bien trot tôt Madame la frenchie matinale, pas tout de suite !!!
- Mais il est 7 heures du matin, Monsieur !
- Ha, ha , ha, Nothing, pas ici, c'est New York, 7 heures, heure de Paris, Greenwich, les fuseaux horaires, 5 heures de décalage, ici, il est 1 heure du matin.
Un pied en France, un pied aux USA, et au milieu la Manche, quelle nouille je suis !!! Mon réveil, l'horloge de Francfort c'est pour l'Europe !!!
Eberluée, les deux pieds dans mon hôtel, il ne me restait plus qu'a attendre, tuer le temps, dormir ?
Ecrire ma mésaventure sur SHE, le thème de "La matinale en cavale", "De l'autre coté" me sied bien.
Un pied en France, c'est la bonne heure.
Un pied à New York, c'est encore la bonne heure.
Cavaler pour écrire, cavaler pour le marathon, tout faire la même journée et dans la
foulée, quelle merveille.
Et même si je suis la dernière, qu'importe :
l'essentiel c'est de participer !!!
Vous êtes tous si bons à l'écriture et des bouquins encombrent sans arrêt ma table . . .
Quand à l'histoire du réveil sans réveil, la peur de ne pas être à l'heure ???