La guerrière ouvrit la porte de l’auberge. Instantanément, le silence se fit. Il est vrai que voir entrer une femme de plus d’un mètre quatre-vingt était chose assez peu courante, surtout si... [+]
Pas de bruit. Il se retourna légèrement pour vérifier par dessus son épaule, si personne ne risquait de le surprendre en pleine activité.
Il avait chaud. Il prenait de plus en plus de risques, c’était plus fort que lui. Cela devenait de plus en plus difficile de ne pas se faire prendre. Mais cela donnait aussi encore plus de piment au jeu.
Il s’approcha de la femme. Il la regarda longuement, tout en frottant ses maxillaires et son menton du pouce et de l’index de sa main droite, formant un V. Ce matin encore, il ne s’était pas rasé. Il le ferait demain.
Il devait se montrer prudent et ne pas attirer l’attention en montrant sa vraie nature. Toujours rester dans l’ombre.
Pour sa propre sécurité, Il devait faire en sorte que personne ne découvre son secret. Sinon, sa propre ignominie le rattraperait, et c’en serait fini de lui.
Il avait chaud. Il sentait la tension monter au plus profond de son ventre. Il essaya de contrôler sa respiration pour mieux maîtriser la montée de l’adrénaline.
Il fit un effort sur lui-même pour revenir à la réalité et enfila une blouse blanche, une toque et une paire de gants de latex, en essayant de ne pas trembler d’excitation.
Il sentit la sueur perler à son front. Il se laissa aller à s’essuyer directement avec le coude, comptant sur le tissu de coton, pour enlever le plus possible de transpiration et éviter qu’elle ne lui coule dans les yeux au meilleur moment, en plein milieu de la découpe, le frustrant obligatoirement d’une partie de son plaisir, en l’obligeant à fermer les yeux sous l’effet de la brûlure liquide.
Il s’approcha du corps. La femme était très belle, totalement dévêtue, allongée sur le métal froid. Il détailla ses courbes parfaites, ses cuisses musclées, son ventre plat et ferme, sa poitrine aux formes généreuses, sans excès.
Sans doute une sportive. Le sport ne lui avait servi à rien. La balle avait traversé le cœur, et elle se trouvait là, roide, sur la table d’acier. Il avait tout le temps d’accomplir son rituel. Personne n’échappe à son destin.
Au début, il l’avait soigneusement peignée, et maintenant, il passait aux choses sérieuses. Des visions d’extase se bousculaient dans sa tête. Mais il ne devait pas se perdre. Il devait continuer son rituel. Sinon, le plaisir ne serait pas au rendez-vous.
Il posa un masque stérile sur son nez, et sourit bizarrement. Quoi qu’il en soit, il ne risquait pas de la contaminer. Il s’était toujours posé la question de l’utilité de ce masque. Il ne pouvait plus détacher son regard du corps nu, étalé devant lui. Sa main trouva le scalpel presque automatiquement.
Instinctivement, il posa le gras du pouce sur la lame, pour en éprouver le tranchant. C’était plus un rituel qu’une nécessité, car cela allait à l’encontre des règles de sécurité, et il connaissait parfaitement le tranchant de ses propres lames qu’il affûtait lui-même, plus par sécurité que par nécessité, pour travailler efficacement.
La lame pénétra sans rencontrer la moindre résistance. Il avait positionné son pouce sur la lame pour que celle-ci ne pénètre pas trop profondément dans la chair.
Il avait dû faire ce même geste des centaines de fois.
Sans la moindre hésitation, du geste sûr et élégant de celui qui est un expert, il découpa la chair de l’épaule au sternum. Il fallut quelques secondes au sang pour révéler la trace de l’incision, preuve de la perfection du geste. Il fit la seconde incision épaule / sternum avec la même maîtrise. Il contempla les lignes sanglantes, puis épongea le liquide épais.
Puis vint le moment tant attendu. Il incisa du sternum, à l’endroit ou les deux marques sanglantes se rejoignaient, vers le pubis. Il attendit que les fines gouttelettes de sang commencent à perler en surface avant de passer à la suite des opérations. Il était en pleine érection.
Dans un bruit de succion écœurant, il souleva la pointe du triangle et rabattit la chair sur le joli minois. Puis il dégagea les deux autres parties.
Il contempla l’intérieur du corps, en se faisant, comme à chaque fois qu’il officiait, la remarque que l’intérieur d’un corps humain est parfaitement bien rangé, et presque beau dans ses fonctionnalités. Il sentait le bruit sourd du cognement de son cœur dans ses oreilles. Les vibrations le transportaient littéralement, comme un rythme sauvage et hypnotique, battu sur des tam-tams dans une jungle mystérieuse et encore inexplorée.
Sa main se posa sur son bas-ventre et il se frotta vigoureusement l’entre-jambes. Un bruit non identifié le coupa dans son élan. Il avait encore du travail. Surtout ne pas se faire prendre ou sinon c’en serait fini de tous ces corps froids et sans vie qu’il pouvait disséquer.
Il repéra le foie, et sectionna tout ce qui le rattachait au corps. Il était d’un rouge carmin magnifique. De le voir si parfait, il prit brusquement conscience qu’il avait faim. Il le déposa dans une coupelle en acier inoxydable, tout en se faisant la remarque que le repas de midi ne tarderait plus.
Puis, il passa à l’estomac. C’était la partie qui lui plaisait le moins. Outre les odeurs nauséabondes, il devait en vider le contenu avant de pouvoir le placer dans sa propre coupelle. Il avait placé son sexe contre le bord de la table et s’appuyait dessus de toutes ses forces. Le rebord lui infligeait une douleur irradiante non seulement au niveau de la verge, elle-même, mais aussi à partir de tout le ventre, au plus profond de son être.
Il pouvait enfin passer au cœur, orné d’une magnifique perforation. Nette, précise, parfaite. Il allait le découper pour le prendre dans sa main, quand il entendit du bruit....
Son esprit se troubla mais il eut suffisamment de présence d’esprit pour se redresser, le plus naturellement possible, sans se retourner, se laissant le temps d’inventer une histoire ou un prétexte plausible, si on venait à le questionner.
Le grincement de la porte.
- Alors ?
- Je commence à peine....
L’homme émit une sorte de feulement de tigre.
- Tu n’as pas ouvert le crâne !
- Non, heu... J’ai pensé...
- Tu n’as pas à penser... Je t’ai expliqué des centaines de fois qu’il fallait commencer par le crâne et le cerveau....
- Bien Commissaire. Je m’en occupe. Je pense que vous aurez mon rapport définitif en fin d’après midi.
Il avait chaud. Il prenait de plus en plus de risques, c’était plus fort que lui. Cela devenait de plus en plus difficile de ne pas se faire prendre. Mais cela donnait aussi encore plus de piment au jeu.
Il s’approcha de la femme. Il la regarda longuement, tout en frottant ses maxillaires et son menton du pouce et de l’index de sa main droite, formant un V. Ce matin encore, il ne s’était pas rasé. Il le ferait demain.
Il devait se montrer prudent et ne pas attirer l’attention en montrant sa vraie nature. Toujours rester dans l’ombre.
Pour sa propre sécurité, Il devait faire en sorte que personne ne découvre son secret. Sinon, sa propre ignominie le rattraperait, et c’en serait fini de lui.
Il avait chaud. Il sentait la tension monter au plus profond de son ventre. Il essaya de contrôler sa respiration pour mieux maîtriser la montée de l’adrénaline.
Il fit un effort sur lui-même pour revenir à la réalité et enfila une blouse blanche, une toque et une paire de gants de latex, en essayant de ne pas trembler d’excitation.
Il sentit la sueur perler à son front. Il se laissa aller à s’essuyer directement avec le coude, comptant sur le tissu de coton, pour enlever le plus possible de transpiration et éviter qu’elle ne lui coule dans les yeux au meilleur moment, en plein milieu de la découpe, le frustrant obligatoirement d’une partie de son plaisir, en l’obligeant à fermer les yeux sous l’effet de la brûlure liquide.
Il s’approcha du corps. La femme était très belle, totalement dévêtue, allongée sur le métal froid. Il détailla ses courbes parfaites, ses cuisses musclées, son ventre plat et ferme, sa poitrine aux formes généreuses, sans excès.
Sans doute une sportive. Le sport ne lui avait servi à rien. La balle avait traversé le cœur, et elle se trouvait là, roide, sur la table d’acier. Il avait tout le temps d’accomplir son rituel. Personne n’échappe à son destin.
Au début, il l’avait soigneusement peignée, et maintenant, il passait aux choses sérieuses. Des visions d’extase se bousculaient dans sa tête. Mais il ne devait pas se perdre. Il devait continuer son rituel. Sinon, le plaisir ne serait pas au rendez-vous.
Il posa un masque stérile sur son nez, et sourit bizarrement. Quoi qu’il en soit, il ne risquait pas de la contaminer. Il s’était toujours posé la question de l’utilité de ce masque. Il ne pouvait plus détacher son regard du corps nu, étalé devant lui. Sa main trouva le scalpel presque automatiquement.
Instinctivement, il posa le gras du pouce sur la lame, pour en éprouver le tranchant. C’était plus un rituel qu’une nécessité, car cela allait à l’encontre des règles de sécurité, et il connaissait parfaitement le tranchant de ses propres lames qu’il affûtait lui-même, plus par sécurité que par nécessité, pour travailler efficacement.
La lame pénétra sans rencontrer la moindre résistance. Il avait positionné son pouce sur la lame pour que celle-ci ne pénètre pas trop profondément dans la chair.
Il avait dû faire ce même geste des centaines de fois.
Sans la moindre hésitation, du geste sûr et élégant de celui qui est un expert, il découpa la chair de l’épaule au sternum. Il fallut quelques secondes au sang pour révéler la trace de l’incision, preuve de la perfection du geste. Il fit la seconde incision épaule / sternum avec la même maîtrise. Il contempla les lignes sanglantes, puis épongea le liquide épais.
Puis vint le moment tant attendu. Il incisa du sternum, à l’endroit ou les deux marques sanglantes se rejoignaient, vers le pubis. Il attendit que les fines gouttelettes de sang commencent à perler en surface avant de passer à la suite des opérations. Il était en pleine érection.
Dans un bruit de succion écœurant, il souleva la pointe du triangle et rabattit la chair sur le joli minois. Puis il dégagea les deux autres parties.
Il contempla l’intérieur du corps, en se faisant, comme à chaque fois qu’il officiait, la remarque que l’intérieur d’un corps humain est parfaitement bien rangé, et presque beau dans ses fonctionnalités. Il sentait le bruit sourd du cognement de son cœur dans ses oreilles. Les vibrations le transportaient littéralement, comme un rythme sauvage et hypnotique, battu sur des tam-tams dans une jungle mystérieuse et encore inexplorée.
Sa main se posa sur son bas-ventre et il se frotta vigoureusement l’entre-jambes. Un bruit non identifié le coupa dans son élan. Il avait encore du travail. Surtout ne pas se faire prendre ou sinon c’en serait fini de tous ces corps froids et sans vie qu’il pouvait disséquer.
Il repéra le foie, et sectionna tout ce qui le rattachait au corps. Il était d’un rouge carmin magnifique. De le voir si parfait, il prit brusquement conscience qu’il avait faim. Il le déposa dans une coupelle en acier inoxydable, tout en se faisant la remarque que le repas de midi ne tarderait plus.
Puis, il passa à l’estomac. C’était la partie qui lui plaisait le moins. Outre les odeurs nauséabondes, il devait en vider le contenu avant de pouvoir le placer dans sa propre coupelle. Il avait placé son sexe contre le bord de la table et s’appuyait dessus de toutes ses forces. Le rebord lui infligeait une douleur irradiante non seulement au niveau de la verge, elle-même, mais aussi à partir de tout le ventre, au plus profond de son être.
Il pouvait enfin passer au cœur, orné d’une magnifique perforation. Nette, précise, parfaite. Il allait le découper pour le prendre dans sa main, quand il entendit du bruit....
Son esprit se troubla mais il eut suffisamment de présence d’esprit pour se redresser, le plus naturellement possible, sans se retourner, se laissant le temps d’inventer une histoire ou un prétexte plausible, si on venait à le questionner.
Le grincement de la porte.
- Alors ?
- Je commence à peine....
L’homme émit une sorte de feulement de tigre.
- Tu n’as pas ouvert le crâne !
- Non, heu... J’ai pensé...
- Tu n’as pas à penser... Je t’ai expliqué des centaines de fois qu’il fallait commencer par le crâne et le cerveau....
- Bien Commissaire. Je m’en occupe. Je pense que vous aurez mon rapport définitif en fin d’après midi.
Merci