Le petit Zola

Jeune Sénégalais, j'aime écrire et écrire. j'ai toujours aimé l'écriture depuis que j'étais tout petit, j'ai écrit mon premier texte à l'âge de cinq ans. je suis aussi artiste slameur.

Toute histoire commence un jour, quelque part dans la nature.
Celle de Zola débuta dès sa naissance dans un village appelé « dôme », situé au centre-ouest du Sénégal.

Le petit Zola vivait avec sa grand-mère maternelle, après la mort de sa mère dès sa naissance. Vu l’inclination qui existait entre le petit et sa grand-mère, cette dernière le protégerait contre tous obstacles.


Le jour où deux femmes en blouse blanches débarquent au milieu de leur modeste cabane changea définitivement la vie et le futur du petit Zola.

FEMME EN BLOUSE BLANCHE : « Bonjour grand-mère, nous somme des agents de la santé et nous sommes là pour vacciner les enfants de 0 à 5 ans contre la poliomyélite».

GRAND-MÈRE : « c’est quoi la poliomyélite et comment mon petit fils qui vient juste d’avoir deux ans peut-il être concerné par cette poliomyélite ? ».

FEMME EN BLOUSE BLANCHE : « grand-mère la poliomyélite est une maladie qui ravage notre continent africain en rendant handicapé les enfants non vaccinés contre cette maladie».

GRAND-MÈRE : « han bon, donc je vous donne mon accord car je veux jamais que mon petit champion devienne handicapé dans sa vie, je veux bien qu’il grandisse en bonne santé ».


L’autre femme en blouse blanche méta sa main dans sa glacière semblable à une valise à trésor et y sorte une grande seringue, une bouteille remplie de poudre et une autre de liquide, injectant les deux substances sur la seringue, elle donna cette dernière à l’autre femme en blouse blanche, qui se dirigea vers la grand-mère qui portait le petit sur son dos et tout à coup le petit cria comme si quelqu’un lui avait hotté un doigt de sa main.

FEMME EN BLOUSE BLANCHE : « calme toi mon beau gosse on veut juste te mettre à l’abri »

Mais les paroles encourageantes et douces de la femme en blouse blanche n’ont jamais pu calmer le petit sinon, elles l’auront amplifiée.

La grand-mère, hantée par sa faiblesse de voir souffrir son petit Zola, demanda aux agents de la santé de lui offrir quelques minutes pour qu’elle puisse bercer le petit jusqu’à le pousser à faire dodo, mais les femmes en blouse blanche étant prise par le temps ont préféré forcer cette injection au petit. Mais la grand-mère refusa, ce qui poussa les agents de la santé à quitter la cabane en vue de continuer leur vaccination pour les autres enfants du quartier.

Comme toute femme souhaitant le bonheur de ses enfants la grand-mère reporta son petit Zola sur son dos et continua ses travaux ménagers en chantant : « Le tout-puissant le miséricordieux je te confis l’avenir de mon Zola, car tu es le seul et l’unique protecteur »,
« Le tout-puissant le miséricordieux je te confis l’avenir de mon Zola, car tu es le seul et l’unique protecteur

Cinq années plus tard, le petite Zola fêta ses sept ans, une grande fête d’anniversaire est offerte par sa grand-mère, tous les amis et voisins étaient présents. La musique résonnait de tous sens vers la cabane de la grand-mère. Zola dansa au milieu du cercle entouré par ses amis du village. Tout à coup, il tomba à terre comme s’il faisait semblant d’en avoir assez de cette musique dont ses amis l’ont obligés de danser.
Et deux de ses amis vinrent le tirer les mains l’une et l’autre dans le but de le soulever. Mais Zola retomba sur terre et cria :
«  Je ne sens plus mes jambes », «  Je ne sens plus mes jambes », «  Je ne sens plus mes jambes ».

La grand-mère, bluffée par les cris de son petit courra et se jeta au milieu du cercle de danse qui s’est transformée en cercle d ’spectacle, et demanda au petit Zola : «  Zola mon petit, qui t’a frappé, dis-moi quelqu’un t’a poussé ? ».

Le petit qui a les deux mains sur ses genoux s’étale au sol et répondit : « mamie, mamie je ne sens plus mes jambes, je peux marcher »
GRAND-MÈRE : « non mon héros, c’est juste une crampe, essaye de te relever, attends-je vais te donner un coup de main »

La grand-mère dia aux invités de retourner chez eux, ainsi elle annonça la fin de la fête. Au lendemain, et remarqua que le petit Zola n’arriva toujours pas à poser sa jambe droit au sol, elle décida de l’amener vers le grand marabout du village, qui lui prescrit des gris-gris pour le petit, qu’il pense être hanté par des djinns.
La grand-mère usa tous les moyens dont elle disposait pour que son petit Zola puisse marcher comme avant, mais rien n’a marché. Le petit Zola perd de plus en plus ses chances de remarcher comme avant, de jouer au foot avec ses amis du village, et même de pouvoir aller à l’école car il venait juste d’avoir sept ans (l’âge d’aller à l’école primaire en Afrique)
Une année plus tard la grand-mère, décida enfin d’amener le petit à l’hôpital après avoir entendu les conseils d’une personnelle de santé du village voisin.

Un lundi matin, elle emprunta le cheval et la charrette du chef de village pour amener le petit Zola à l’hôpital régional à 45 kilomètres de leur village, arrivant vers 17 heures, la sécurité se trouvant devant l’hôpital lui fait savoir que l’hôpital arrête de recevoir les patients hors urgence à partir 16 heures, elle décida donc de demander une place pour y passer la nuit et attendre jusqu’à L'aube pour une place parmi les premiers à être reçu par le médecin-chef .

À l’aube vers 7 heures la grand-mère se pointe déjà devant le bureau du médecin-chef qui accueillait à l’intérieur et diagnostiquant le petit Zola.

MÉDECIN-CHEF : « madame ton fils est atteint d’une maladie appelée POLIOMYÉLITE, il ne pourrait plus marcher à deux jambes à condition qu’il utilise des béquilles, cela peut l’aider à se déplacer sans que vous le portiez toujours sur votre dos »

GRAND-MÈRE : « quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Mon Zola ne va plus marcher avec ses jambes »

Elle se jeta sur les pieds du médecin-chef en criant haut et fort : « oh mon Dieu, pourquoi, mon petit Zola, pour-quoiiiiiiiiiiiiii ».

Toute histoire commence un jour, quelque part dans la nature, mais celle de Zola ne fait que commençait.

Zola le jeune garçon vivant avec un handicap et marchant avec une seule béquille est finalement inscrit à l’école élémentaire où il débuta en classe de CI.
Comme s’il avait fait l’école maternelle avant de commencer en CI, il participa en classe comme un génie descendant de nulle part.
Mais il ne passa jamais un seul jour où ses camarades ne se moquèrent de lui à cause de son handicap, il commença à s’absenter au cours pour fuir les moqueries de ses camarades élèves.

Toute histoire commence un jour, quelque part dans la nature, mais celle de Zola ne fait que commençait.