L'aube d'un jour nouveau

Tout histoire commence un jour, quelque part la mienne à bien failli se terminer avant même d'avoir commencé.
Ignorant que j'étais, j'ai essayé d'y mettre fin. Dans l'obscurité de ma chambre d'hôpital, je réfléchis à ma vie, ce fardeau qui semblait trop lourd pour mes épaules.
Ce matin même après trois jours de sommeil, mes yeux se sont enfin ouverts mais le spectacle qui s'offrait à moi me donnait envier de les refermer : ma mère le visage inondé de larmes et mon père l'air inquiet. Je pouvais lire l'inquiétude et la tristesse dans leur regard, le fruit de mon égoïsme.
Tout cela à cause de ces gens dont les paroles faisant saigner mon coeur, dont le passe-temps préféré était de me mettre à l'écart . Je voulais qu'il souffre autant que moi. J'ai failli commettre l'irréparable pour qu'il ait ma mort sur la conscience mais ces gens là ont -ils vraiment une conscience ?
Je rend compte de la place que j'avais donnée à l'opinion de personnes qui m'était complètement étrangère au détriment de l'affection de mes proches et c'est en passant si près de la mort que je m'en aperçois. Comme le disait Aristote : < le bonheur d'une vie ne s'apprécie qu'au soir d'une vie>. Mon prof de philo serai content de savoir que j'ai retenu quelque chose de ses cours . Je souris à cette pensée. Les rayons du soleil commencent à transparaître par la fenêtre.
-tiens il fait jour.