Papy s'appelait Jean-Antoine Garrigou. Il était né au printemps 1909 en Aveyron, et avait passé toute sa vie dans ce département. Il évitait cependant d'utiliser ce nom d'Aveyron, et... [+]
Mon esprit s’embrume,
Je cherche des mots,
Seule réponse, un silence étrange
Mon esprit est en discordance,
Je ne sais plus où m’orienter
Je veux hurler, mais je n’y arrive pas.
Mon discours est fait d’incohérences,
Le temps file en un instant,
Je crois voir,
Je crois entendre,
Je suis ailleurs et ici en même temps.
Je m’assoupis secouer de petites agitations,
Je suis levée en un instant,
Je parle sans vraiment me comprendre,
On m’oblige à prendre un énergisant,
Je les regarde sans vraiment comprendre.
Je bois ce breuvage au goût repoussant,
Je me sens peu à peu reprendre mes sens,
Je commence à me comprendre,
Le monologue insensé est remplacé par une interaction de circonstance.
Je finis par en rire de l’incident, un peu jaune en fait.
Mon esprit sera dans la brune encore quelque temps.
Fatigué, je rentre chez moi et fais mon propre cocktail avec mes propres ingrédients.
Ça goûte meilleur, ce n’est pas repoussant.
Je me couche épuisée et je finis par m’endormir agiter de quelques tremblements subsistants.
Je me réveille après une heure encore embrumée, courbaturée et frileuse.
Je mange un soutenant et bois un cocktail.
C’est partie remise, il ne m'aura pas ce désagrément.
Je cherche des mots,
Seule réponse, un silence étrange
Mon esprit est en discordance,
Je ne sais plus où m’orienter
Je veux hurler, mais je n’y arrive pas.
Mon discours est fait d’incohérences,
Le temps file en un instant,
Je crois voir,
Je crois entendre,
Je suis ailleurs et ici en même temps.
Je m’assoupis secouer de petites agitations,
Je suis levée en un instant,
Je parle sans vraiment me comprendre,
On m’oblige à prendre un énergisant,
Je les regarde sans vraiment comprendre.
Je bois ce breuvage au goût repoussant,
Je me sens peu à peu reprendre mes sens,
Je commence à me comprendre,
Le monologue insensé est remplacé par une interaction de circonstance.
Je finis par en rire de l’incident, un peu jaune en fait.
Mon esprit sera dans la brune encore quelque temps.
Fatigué, je rentre chez moi et fais mon propre cocktail avec mes propres ingrédients.
Ça goûte meilleur, ce n’est pas repoussant.
Je me couche épuisée et je finis par m’endormir agiter de quelques tremblements subsistants.
Je me réveille après une heure encore embrumée, courbaturée et frileuse.
Je mange un soutenant et bois un cocktail.
C’est partie remise, il ne m'aura pas ce désagrément.