La sagesse africaine

Toute histoire commence un jour, quelque part, il était une fois dans un village où la majorité des habitants étaient des païens et croyaient en la magie noire. Le fils du chef du village en classe d'examen décida d'aller voir le plus grand marabout du village pour obtenir de l'aide pour son examen. Le lendemain matin, le Prince appela l'un des gardes de son père et l'ordonna de l'emmener chez le plus grand féticheur et magicien du village. Une fois chez le marabout, ce dernier lui dit: mon fils tu as frappé à la bonne porte, ne crains plus rien fais correctement ce que je te dirai de faire et tu vas réussir et dépasser le premier de votre classe.
Le marabout ajouta Mon Prince vas-y et reviens demain très tôt le matin, le temps que je prépare ce qu'il te faut. Le lendemain très tôt le matin le jeune élève se présenta toujours avec sa garde, maître, je suis là comme prévu, celui-ci répondit mon fils applique correctement ce que je dirai de faire pour ne pas faire fâcher mes génies, et Il prit une poudre blanche, une lampe et un bidon contenant un liquide et lui dit : « tu devras lire tout seul dans ta chambre loin des gens et tu ne devras goutter à la poudre  », et il remit au jeune homme, ce dernier s'inclina avec respect et dis : « maître je ferai tout conforment à vos recommandations ». Le jeune très excité pris tout et demanda au maitre spirituel, maitre que dois-je faire en suite ? Celui-ci lui répondit en disant ceci : mon fils à chaque fois qu'il fera nuit tu remplira le réservoir de la lampe avec ce liquide et cette lampe sera allumée jusqu'à ce que le liquide que je t'ai donné ne soit épuisée et ce liquide ne doit pas être utilisé par autre personne sinon tu vas échouer et la personne prendra ta place. Avant d'allumer la lampe asperge la poudre blanche dans sur presque toutes les pages de tes cahiers et lis les, si tu ne finis pas de tout lire dans la nuit continue dans la journée. Le jeune fit ce que le marabout lui a dit, pendant tout un mois le chef ne compris pas pourquoi son fils n'était plus fréquent au palais, il décida d'interpeller celui-ci et lui demanda : « mon fils as-tu un problème ? Pourquoi ne viens-tu plus donner des ordres à mes gardes pour leur montrer que tu es le prince héritier ? » Papa ! Papa ! Mes camarades se moquent de moi que je suis dernier de la classe, donc un de tes gardes ma accompagné la semaine passée voir le plus grand marabout du village, le magicien Souleyman celui qui a le pouvoir de tout. Le chef repris mon fils, vraiment tu ressembles à ton père, qui ne s'incline que devant Dieu, continue mon fils mon trône est à toi quand à tes camarades les dieux des villages abattront leurs colères sur eux et il regagna son fauteuil. Le fils fier de son papa regagne lui aussi sa chambre en disant : « qui peut contre le grand marabout, magicien qui appelle même la pluie au désert en plein midi, personne, donc je vais finir mon liquide et aller composer mon examen ». Trois semaines plus tard, dans la nuit de mardi le jeune mis les dernières gouttes de son liquide dans lampe et deux jours plus tard, vendredi, en pleine lecture la lampe s'éteignit et le jeune dis : « et en fin j'ai accompli ma mission je verrai la puissance de la poudre du marabout, surtout du liquide qui brûle comme du pétrole »
Le prince se présenta à l'examen et un mois plus tard, dans la soirée, aux environs de seize heures, ce fut une grande foule que le chef vit de loin venir avec des cris de joie et des tambours qui retentissaient, saisi de peur et d'angoisse il demanda à ses notables, Ya-t-il un mariage ou une naissance dans le village ? ou bien quelqu'un a tenté de me détrôner à mon insu ? Les notables répondirent, Notre Majesté qui d'autre dans ce village peut oser vous défier, personne!!! Nous sommes là et nous attendons leur arrivée sûrement c'est pour une bonne nouvelle, repris un des sages.
A leur arrivée, ils s'inclinèrent devant le chef et dirent nous venons t'annoncer que votre fils est le premier du centre et même premier dans la région avec une moyenne de dix-huit sur vingt, dit le Directeur de l'établissement.
Le chef saisi d'émotion fait tuer un bœuf gras et décida d'organiser une grande fête pour son fils en invitant le marabout à la première place et dit : « tu es notre plus grand marabout du village que je n'ai jamais connu » or les dieux du village tuaient les menteurs du village avec de la foudre pour honnir et déshonner la famille de la victime. Le marabout sachant bien que le fils du chef est intelligent mais faisait la paresse, se lève et dit ceci « Notre majesté la poudre que j'ai donné à votre fils n'était que de la farine du maïs, aussi le liquide n'était que du pétrole que mon fils m'avait acheté en grande quantité, donc je n'ai rien fais de chimie d'ailleurs même mes génies m'ont quitté depuis que je les ai désobéis la saison des moissons passée, je n'ai plus de pouvoir, votre fils a réussi parce qu'il a bossé nuits et jours ses leçons très dur ».
Le chef s'éleva une fois encore et dit « mon fils du ma encore montré une fois encore que tu es intelligent, félicitations, toi grand marabout merci pour ta sagesse et ton honnêteté, à partir de ce jour puisque tu n'es plus marabout, tu seras mon conseiller ». Le prince lui aussi dit ceci « monsieur Souleyman grâce à vous j'ai été premier je vous en serai reconnaissant jusqu'à ma mort » et le prince fondit en larmes en disant chers collègues élèves dans cette vie seul le travail, le travail bien fait, la détermination et le courage qui mènent au succès. Le maraboutisme, et les autres formes de rituels spirituels pour réussir à son examen ne sont que de la poudre aux yeux, ça ne marche pas , ça na jamais marché et ça ne marchera pas car depuis la nuit des temps aucun fils des grands marabouts na jamais eu son bac dans ce village. Croyez en vous-même, battez-vous très fort et vous serez des génies. Pour le moment je suis le Prince et le génie du jamais vu dans le village, si vous voulez être comme moi allez y voir Souleyman il est sage et plein de conseils et des techniques pour vous permettre de réussir, si non moi paresseux que j'étais il est parvenu à me sortir de là.