La rencontre

« Maître ? vous plaisantez ? vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maître. » Je me rappelais de ce jour-là, c'était un Samedi seize mars ; lors de mes randonnées, confuse dans mes pensées.
Le ciel s'effondra, je me suis retrouvé dans un lieu où l'atmosphère semble désertique ; stupéfiante et très peur, je l'attendais avec ardeur, mon enthousiasme m'emportait durant un moment ; mon esprit me disait : « retourne d'où tu viens ! », je me suis mise sur pied, brusquement, je l'aperçois, ses cheveux si noirs et ses yeux amourachés avec sa démarche saugrenue, me souriant-il comme je l'imaginais. Il s'interrogea : « cette fille est rayonnante, quelle démarche mélancolique... » Et me conduira dans un endroit plus sombre où les immortels semblent triompher le monde ; je ne vois ni arbre, ni de particules visibles à l'œil nu, la crainte m'enveloppait.
- Tu ne seras jamais mon maître !
- Cria-t-il, sa voix magnifique me possédait à chaque instant, je ne pouvais imaginer ce qui lui tournait à l'esprit ; subitement une lumière très forte comme les étoiles du musée éclairaient, je me suis mise sur un cercueil qui me balançait, les draps si moues comme les poils de vautours. Il s'approcha, mes yeux orbités et une forte chaleur me traversa, mes lèvres grignotaient comme une chienne conditionnée ; Il mettra sa main sur mes deux velours où personne n'a jamais touchés auparavant et posa son bec sur le mien, sa langue si long, vif et glissante, ma salive versait comme un chameau assoiffé.
Je me suis mise à chuchoter comme un cadavre ambulant, je gémissais, mes jambes s'engloutissent et j'entendis un bruit, une douleur si nocturne ; Je le poussai, le drap si blanc comme la neige d'été devint rouge comme un vin de château de France ; Il entra encore mais à un rythme plus accéléré, des cries comme ceux des soldats affamés, mes larmes jaunissaient et mon âme fut envoyer dans un autre monde où le feu pouvait envelopper le globe et qu'on attendait uniquement des pleurs.
- Alors il répliquât c'est qui le maître ?
Mon cœur saignait et ne cesse de battre comme un agneau qui venait de naître, je ne sentais plus mes jambes.
- Vous n'êtes qu'un monstre, un malfaiteur, n'osez plus me demander de vous appeler maître.
Mes cheveux si longs comme un cou de girafe fut noyer dans une eau salée avec une puanteur, je le fixai avec arrogance, ma démarche apparaissait comme celle d'une veille femme blanche.
- Je t'ai montré que je suis ton maître te voilà soumise à mon bâton de cérémonie qui t'a fait souffrir.
Sous l'effet de la colère j'ai pris l'arme et il s'éclata de rire.
- Tu ne pourras pas tirer car je sais que tu n'es pas une criminelle.
- C'est ce que tu penses ?
- Oui, avec sa voix mystérieuse.
- Fait tes aveux !
Un coup de foudre « boom » je t'ai éliminé maintenant c'est moi le maître.