Elle était en train de servir une vieille dame quand j'entrai dans le McCafé. Elle ne m'avait pas remarqué. Je m'étais installé sur un siège juste à côté du comptoir. Je l'observais.
Les
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Les huissiers viennent tout juste de tambouriner à la porte.
-On sait que vous êtes là, vous ne perdez rien pour attendre ! On va revenir avec la police vous sortir de là ! Vous allez voir !
Je feins mon absence, je retiens mon souffle, en slip, caché dans la salle de bain.
-Vous ne voulez pas ouvrir donc ? Ok ! Vous allez voir ce qui vous attend ! Vous allez le regretter !!!
Vingt minutes non-stop de menaces et d'intimidations. Dix minutes passent. Ils sont parti je crois. Ils reviendront ces chiens ! C'est normal ! Ça fait six mois que je paye plus le loyer. Six mois que c'est arrivé...
(Effet de come-back )
Une journée jaune. Je traîne mes pas du côté de st Raphaël Valescure. Il fait très beau. Les mouettes piaillent leurs dalles, l'odeur de goémon me monte aux narines, les sillons des avions se croisent, ci et la dans le ciel bleu et sans nuages ! Ébloui par les rayons du soleil de midi, assoiffé, je décide de faire une halte dans le premier bistrot que je rencontre. Au bout d'un kilomètre de marche, sous le cagnard, l'enseigne « Le soul-toi » attire mon attention. Original comme nom. Je rentre dans ce bar et me trouve une place pénarde en fond de salle. Il fait plutôt frais à l’intérieur. Je lève le bras et commande une bière à la jolie serveuse. Elle me sert et je me contente de boire, seul. Le patron, cheveux gominé en arrière, bedaine bombée, depuis le comptoir, me jette des regards discrets. C’est pas mon type, je l'ignore, lève le bras de nouveau. Une autre bière. La serveuse revient avec ma boisson et me glisse un petit mot avec. Le patron continue ses appels de phares. J'ouvre le petit papier et lis :
-Le meilleur coup de ta vie ça te branche ? Si oui lève-toi et va à l’arrière de la boutique !
Quelle connerie ! Partout c'est la même histoire, pas moyen de tété tranquille. Mais, j'avoue que l’épithète « meilleur coup » attise ma curiosité de pervers ! Je fini ma bouteille, me lève et me rend en arrière-boutique. En face des toilettes, un porte affublée d'une pancarte privée et entre ouverte. Je regard à droite, à gauche, et me faufile par l’entrebâillement ! C'est une pièce plutôt grande. Au milieu une table de poker. Un fauteuil en cuir marron. Un mini bar bien fourni, une ambiance tamisé, des lampe aux reflets verts émeraudes, le genre d’endroit où réside le sexe et l'argent.
Le patron me rejoint. On dirait Dani Devito le charme d'Hollywood en moins. Il remplit deux verres pleins de whisky sans se soucier de savoir si j'aime le whisky ou non, me tend le verre, boit une gorgée du sien et se lance :
-j'ai tout de suite vu à ta tête que t'est un chaud lapin !
-Alors, il est où le meilleur coup de la ville ?je demande !
-Je dois t'prévenir avant !
-Quoi ? C’est quoi l’embrouille !
-Cette femme est spéciale tu vois ?
-Je vois que dalle ! Sois plus clair papy !
-Elle te fait jouir , comme ta jamais joui de ta vie !! Mais ce n’est pas que ton sperme que tu y crache y a autre chose !
-C'est quoi ces connerie ? Tu parles de pognon ?
-Si bien sur... le pognon... mais...c'est un pied, beaucoup plus..... Profond tu comprends ?
-Pas vraiment ! Je lui dis. Bon écoute ! Ça fait deux moi que j'ai pas tiré mon coup alors me fait pas poireauter ! Ramène la chatte !
Le patron me lâche un sourire sordide et quitte le salon privé. Deux minutes plus tard c'est une petite femme qui fait son entrée. Bigre !! Ce salop ma eu ! Petit, moche, tassée, les cheveux gras, poilus sous les bras. Néanmoins j’aperçois de gros seins et de grosses cuisses ! Ma foi, y a de la poésie chez les vilaines. Je remplis de verres et on s'installe sur le canapé marron. Je suis excité comme une puce tchétchène, j’attrape la moche par les cheveux et lui fourre ma langue dans la bouche.
J'ai l'impression d'avoir une poupée Barbie ratée rien que pour moi ! Elle répond bien aux commandes et n’oppose aucune résistance. Elle porte une robe comme en portée marie ingals dans la petite maison de la prairie. Je lui remonte jusqu'au nombril et découvre qu'elle ne porte pas de culotte. Sa touffe pubienne est prononcée, elle brille, scintille. la surface paisible d'un lac nocturne constellé d'éclats lunaires. Dans la hâte, j'ai remonté sa guenille jusqu'à la tête. Je lui dégage le visage et lui demande :
-Tu es magique ?
- Baise-moi ! Répond t-elle d'une voix fluette !
Je suis en rut. Les modulations de son maigre filet de voix m’ont retourné. Le désir me possède. Je me fous à poil, pose à califourchon la vilaine et l’embroche sur mon sexe enflé de sang ! HOOO !! Le premier coup de rein, m'arrache un râle d’extase. C'est sûr ! Cette femme n'est pas normale. Son con est diffèrent. J'ai l'impression de giclé de tous mon corps, comme si j’étais un pénis géant ! Chaque aller-retour qu'elle donne de sa croupe serrée, mon être en tremble et crache une substance. Je perds mes force rapidement. Je voudrai pousser la vilaine au loin, la décrocher de moi, mais je ne peux pas, je suis une coquille vide ! La vilaine, elle, s ' en donne à cœur joie. Elle sautille, sautille, j'ai beau jouir, et jouir encore, je ne débande pas et vilaine sautille, sautille....
j'ai perdu connaissance. Je me réveille le lendemain, couché sur une table de toubib la bite à l'air. Le patron, accompagné d'un garde du corps, un verre à la main, vient me prendre de mes nouvelles :
-Comment y va aujourd’hui ??
-(silence)
- Sacrée chatte hienn ? dit-il en se marrant comme une baleine.
J'ai la bouche pâteuse, le cerveau comme de la gelée. J’essaie avec peine de dire quelque chose, mais rien ne sort.
-Oui ! J' sais mon grand ! La petite à une cogne magique. Elle t'suce l’âme littéralement ! explique le patron. C'est une nouvelle race pute. Des putes spirituelles ! Tu gouttes une fois et t'es foutus.
Toi, en l'occurrence, t'es déjà foutu. Qu'tu le veuilles ou non. Tu vas revenir, ici, et tu vas en redemander. Elle t'a marqué. Un peu comme un vampire ! Je sais pas s'tu peux comprendre !
Je tente de dire quelque chose :
-Enn....m..mmmm...mu..u... mmlé( enculé)
-On a pris tes coordonnés bancaires, ton adresse, pour garder le contact. Évidemment, le premier coup est gratuit, cadeau de la maison. Maintenant remet ton froc et tire-toi d'ici !
Comme le patron l'avait prédit j'y suis retourné.....Mes économies y sont passées. Endetté jusqu'au cou, je dois un paquet de pognon à un paquet de gens. J'ai vendu ma voiture, la télé, le frigo, les meubles, mes habits, mes amitiés, mes besoins, mes passions, ma vie.....
Je suis en slip dans mon salon, les huissiers viennent de passer et je suis en manque. Une connaissance doit me rendre visite pour me dépanner en échange d'un service. Faire la mule entre la frontière du Maroc et de l'Espagne. Si j'y arrive...oui, si j’arrive à me foutre tous ces petits sacs remplis de cokes dans le cul et à passer la douane, je pourrais revoir petite vilaine de nouveau.
(Toc toc toc) Qui-est-ce ?