La mort d'un taureau sacré

Toute histoire commence un jour, quelque part. La mienne ne commence nul part. Sans doute parce que je ne savais pas où je me trouvais. Je me suis réveillé le corps ankylosé au sol,la tête ébouriffé,les mains moites. Une odeur miasmatique assiégeait mon odorat. La pièce était infecte. J'ouvris difficilement les yeux. Une silhouette filiforme se dessinait sous mon regarde. Est-ce les rayons du soleil ou l'éclat de cette jeune fille , assise près de moi , qui m’aveuglais ? Je ne fit guère attention à sa salutation. La blancheur de ses dents me parvenaient comme de faux éclats. C'est au moment qu'elle voulut se pencher sur moi que je sursauta avec peine. Mon corps menu me faisait atrocement mal. Je n'avais plus beaucoup de force. D'une voix douce et sensuelle:
- fait attention, tu es blessé. Fit la jeune fille.
Une douleur bâtarde traversa ma colonne vertébrale et atténua mon étonnement et ma surprise.
-Je suis Bauriya; la fille du guérisseur.je suis là pour prendre soin de toi, compléta t’elle.
A ces mots, elle porta son bras autour de moi et me fit asseoir avec délicatesse. Ma jambe droite était emmaillotée et couverte de sang.
-Tu t'es fracturé le tibia. Dit elle calmement.
Je regarda la jeune fille. Approchant de ses 18 ans, elle me souriait de ses dents blanches comme du lait. Puis se leva, se dirigea vers la sortie, et alla prévenir le guérisseur. Je plongeai immédiatement dans mes pensées. Mille et une seule question me venait à l'esprit.
Quelques instants après, le guérisseur fit irruption dans la pièce suivit de Bauriya tenant une calebasse.Il s'approcha de la natte sur laquelle j'étais assis, sans mot dire, m'inspecte avec expertise.
- tu dispose d'un rapide pouvoir de guérison. Tu sera bientôt sur pied, dit-il.
On voyait qu'il était impressionné et soucieux à la fois. Ça me paraissait bizarre mais je ne m'y attarda. J'étais heureux de me savoir bientôt de retour chez moi. Mais mon sentiment ne dura pas longtemps. Je ne savais ni d'où je venais ni qui j'étais. Ils voulurent me connaître,mais j'étais incapable de leurs donner satisfaction. Je pris conscience de mon état. J'avais perdu la mémoire. Il leva la tête vers moi et nos regards se croisèrent. Il en suivit un échange télépathique intense. On dirait qu'il lisait en moi comme un livre ouvert. Je remarquai qu’il était de la quinquagénaire. Il ne faisait pas son âge. Sa tête était rasée et brillante. Il la baissa ensuite, ordonna à sa fille de m'aider à me faire ralonger. Il me fallait du repos.
Des jours passaient et ma santé s'améliore. J'appris à connaître Bauriya, travailleuse et respectueuse, intelligente et de surcroît, belle. Elle m’appris beaucoup de choses. Fonoko (démon) son père, suite à la mort tragique de ses deux frères, se vit dans l'obligation d'assumer le titre de ses défunts frères. Lui qui, déjà était l'un des deux conseillers du roi, devint alors TE-foniti (tête du démon) chef de toute la famille Foniti et guérisseur à la fois. C'était un homme charismatique et mystérieux. Mais cela ne se remarquait sur son visage. On disait même de lui qu'il avait la capacité de réveiller les morts par ses pouvoirs magiques. Pour l'aider dans sa tâche, aussi rude qu'elle peut être, le roi lui accorda la main de sa fille Gnan-Aliya qui accoucha de leur unique enfant Bauriya.
Quand je fus enfin en mesure de me lever, supporté par des béquilles, j’eu enfin l'autorisation de prendre contacte avec l'extérieur. Un ouf soulagement ! Je voyais pour la toute première fois, pas seulement qu'au seuil de ma porte, toute la cours de la famille Foniti. C'était vraiment beau à voir. Le sol avait été tapoter. Ça paraissait du béton. On remarquait au milieu de la cours un fétiche exposé au soleil entouré par de grosses pières à croire qu'il veut s'enfuire. Je retrouvais, hissé à ma gauche, l’appartement de Fonoko surmonté de taule et comportant deux pièces, une à gauche et l'autre à droite, séparé par le salon. À quelques mètres de là, se trouvait tout l'arsenal dont t-il se sert pour soigner les malades. Il y était disposé des marmites en argile,des pierres et des produits de différentes formes et couleurs.
Ce matin là, le temps était frais. Je voulu m’exercer avec mes béquilles comme j'en avais eu l'habitude. Je me dirigeai nonchalement vers la sortie de la demeure. La tâche n'était pas aiser.Un homme surgit brusquement, devant moi me prenant par surprise. Il avait l'air de fuir quelque chose. Poussé par un sentiment inconnu, quand il voulut me dépasser, je lui mis l'un de mes bâton pour l'arrêté. Il s'écroula sur sol. C'est à ce moment que des gardes royal sortit et s'empare de lui.
- C'est un espion ! Hurla un des gardes.
-Tu à du réflexe ! S'exclama l’autre en s'adressant à moi.
En écoutant les gardes, ce espion était venu voler le secret de la force des guerriers du village de Foung. Grâce à moi, il fut arrêté. Je venait de sauver le village par cette action dont je ne voyais l'important au début.
Je continuai ma balade en admirant les cases rondes surmonté de paille de Foung puis rebroussa chemin en entendant le battement de tam-tam.
Fonoko m'accueilli en ces mots:
- le tam-tam vient d'annoncer le désir du roi de te rencontrer. On ne le fait pas attendre.
Je fis inquiet. Pourquoi moi ? On ne le saura que peut. J'étais fatigué mais je n'eut le temps de me déshydrater que nous prîme la route du palais royal. Arriver au palais, engouer, nous fûme reçu et installé dans une grande pièce. Quelque instant après,le roi fessait son entrée. Après les salutations d'usage donc je fut didpenser, cause de maladie , le roi prit la parole.
- Qui es-tu chère étranger ?
Je voulu répondre mais je fus arrêter par Fonoko. Je n'avais pas le droit de parler directement au roi.Il répondu que j'etait celui qui avait été ramené de Foung-foung la forêt sacrée vivant par Bîmbiry et Dambara. Le roi écarquilla les yeux comme s'il venait d'entendre quelque chose de surprenant. Puis mon hôte continua qu'ayant perdu la mémoire et blesser,il m'accorda l'hospitalité dans son humble demeure. Le roi et Fonoko s'entretiennent un court instant. Tout cela me paraissait étrange.
-Tu as sauvé les secrets de Foung par ton geste, déclara sa majesté.
Il était content de cet acte de bravoure et me proposa de rejoindre son armée dès mon rétablissement. La tournure que prenais les choses ne m'anchentait guère. D'ailleurs,je ne savait me battre. Quitter ce village le plus tôt que possible était ce à quoi j’aspirais. Mais je ne savais où aller car je ne savais d'où je venais. Je me demanderai même si je n'étais pas entrain de rêvé. Nous quittâme tout de même le palais. À la maison, Fonoko essaya de m'apporter quelleques explications. Faire partie de l'armée était la plus grande faveur que le roi puisse m'accorder. Selon lui, c'était un honneur. Les soldats de l'armée du roi on droit à plusieurs avantages et voyage beaucoup. Ce qui pourra peut être m’aider à retrouver la mémoire et à retourner auprès des miens. De plus, rejeté une telle proposition du droit est synonyme d’affront. Même si le roi paraissait gentil, il ne faudrait pas l’irriter au risque d'en faire un ennemi. On dirait que je n'avais plus le choix. Même si je voulais partir, je ne savais où aller, je ne savais d'où je venait, je ne savais qui j'étais non plus. Bien que la proposition du roi soit abscons et bourru, elle pouvait me permettre de retrouver mes origines. Quand on ne sais où on va, il vaut mieux savoir d'où on vient.
Quelleques semaines après, complètement rétabli, j'intégrai l'armée royal. Je fit bien accueilli par mes compagnons. On voyait en moi le sauveur du village. Le nom provisoire Patma qu'on m'avait donné en avait le reflet. Le chef guerié était Bîmbiry. Il était le meilleur de son époque.Son arc ne ratait jamais sa cible.Il avait la réputation d’atteindre,dans une nuit sans lune, un magnan caché dans les feuillages d'un arbre.Il s'imposait par son physique. Il était aider par le chef spirituelle Dambara. Le mystère et boule de gomme était son domaine. Grâce à ses deux grands guerriers avec des pouvoirs surnaturels, pendant des années, le village remporta toutes les guerres d'hommes. Mais leur plus grande peur restait le Taureau de Foung-foung.
Je passait maintenant mes journées au palais royal où Bîmbiry se chargeait de mon initiation à l'art du combat et Dambara de ma spiritualité. Le soir je retournait à la maison où je revoyait Fonoko, Gnan-Aliya et Bauriya. Bauriya me comblait de joie. À sa vu, toute ma fatigue de la journée se dissipait. Elle me procurait la joie de vivre, la force de continuer dans mon apprentissage et était toujours à mes petits soins. Sa mère me préparait toujours un délicieux plat que Bauriya m'apportait. Son père Fonoko m'aidait après chaque repas en me prodiguant des conseils et aussi en me donnant des astuces pour mieux évoluer. Il me disait souvent qu’il me considérait comme le fils qu'il n'avait jamais eu. J'apprenais vite mais la tâche n'était pas aisée. Je travaille davantage à m'améliorer. Avec mes deux instructeurs, Bîmbiry et Dambara, je suis surmené. La tension montait, la nécessité de me mettre au même niveau que les autres compagnons d'armes était imminent. Je lâchais souvent prise mais une force incognito me poussait à continuer. Est-ce le désire d'impression Bauriya ?
Au fil du temps, je réussi à devenir fort, je me hissai parmis les meilleurs combattant. Je passai les cérémonies d'initiation avec brio. On me fit boire du rogomme. Mon hôte en était fière. Je participait à toutes les missions de nuit comme de jour au côté de Bîmbiry et Dambara qui me faisaient confiance. Quelque temps après, je pris la commande d’une unité. Les deux autres étaient dirigé par Bîmbiry et Dambara. Nous allions souvent, quand il n'y avait plus de mission, à la chasse Bîmbiry et moi. Il m’appris à manié l'arc avec dextérité. Je l'avais préjugé. Même s'il avait toujours là mine renfrognée, il avait bon coeur. Je ne m'imaginait pas rigolé au part avant à ses côtés. Il m’enseigna aussi la science de la brousseet de la chasse. J'appris aussi la mystérieuse histoire du taureau maléfique de la forêt sacrée Foung-foung. Ce n'était pas croyable. Moi Patma avait survécu à l'attaque du taurau maléfique. Je fut sauvé par Bîmbiry et Dambara qui se faisait une partit de chasse. C'est à cause de ce taureau qu’on ne prononce que dans la gorge Foung-foung. Tout ce qui s'y aventurait ne revenais jamais. Je représentais l’exeption qui confirmait la règle. Je compris en réalité qu'il ne faisait que l'exploiter du faite de mon ignorance pour percer le mystère par lequel j'avais échappé à la mort. Je me sentais trahis. Ils se sont tous foutu de moi y compris le roi. Sans plus continuer la chasse, bredouille, je rentrait chez moi le coeur lourd. Bauriya constata mon humeur et alla informé son père. Bîmbiry n'avait plus continuer seul la chasse. Il suivit mes pats. Il vena à la maison avec la biche qu'on avait tué et le déposa à Gnan-Aliya. De ma case, je l'entends dire à Fonoko :
-Il sais tous.
Donc même Fonoko savais. J'étais maintenant bisbille. Je ne mangeai pas ce jour là. Je voulais m'enfuir mais je n'avais nul part où aller. C'était une erreur de leur faire confiance, se sont tous des traîtres. Toute ces preuves d'amour n'était que de l'escobarderie. Je dormis sous ce sentiment tard dans la nuit.
Le lendemain matin, je sorti de ma case,après les salutations d'usage, je fis appelé à l'écart par Fonoko.
-sais tu ce qui a tué mes deux frères ? Demanda t'il.
Je répondu non. Il me fit une confidence de taille. Ses deux frères étaient des guerriers qui n'avait point d'égal. Mais ils furent tué par le taureau. Leur mort était un coup terrible pour lui. Animé par le désire de vengeance et de colère, il voulu aller aussi dans cette forêt. Mais il fut empêcher. Il n'y avait personne pour jouer son rôle et éviter que sa lignée s'éteigne. Il n'est jamais bon d’agir sous l'effet de la colère disait-il. Il dût resté en espérant un jour pouvoir se venger. Il consulta et reconsulta les dieux. Les signes montraient qu'il allait subir le même sort que ses frères. Les signes lui montrais aussi que le taureau ne pouvais mourir que par un homme qui a survécu une fois à son attaque.
Il me regarda et dit:
-Cet homme c'est toi. Tu es notre seul espoir.
La surprise était de taille. Tout le village comptais sur moi pour débarrasser Foung-foung de ce taureau maléfique. Mais qui suis je ? Et que puis je faire, moi un nouveau guerrier, la où des hommes avec des pouvoirs surnaturels ont échoué ?
-Seul un coeur pure peut résister au taureau, me confia t'il. J'étais maintenant dans l’impasse. Je ne savais quelle position adopté pour l'instant. Ce fut deux jours après, malgret le coup fourré, que j'acquiesca. Le roi fit informé de la décision ainsi que tous les membres de l'armée.
Les festivités de l'épreuve de la vérité, ce matin, débutairent. Je suivis, dans un lapse de temps, une formation spécifique plus rude que la première de la part de Fonoko. Il jugeait que j'étais enfin prêt. Un branle-bas fut déclenché pas les tambours sacrées.
Nous étions au seuil de la forêt sacrée. J'étais muni de mon arc de guerre et d'un petit couteau que m'avait offerte Bauriya.
-Rappelle toi, évince ta peur affirma Fonoko.
J’entrai dans la forêt obscure en courant. Je courut longtemps et très longtemps. J’arrivère enfin au pied d'une grotte. Je n'entendait que du silence et le brut de mes pats. Cela ne me disais rien qui vaille. Ce jour là, la nuit tomba et je passa la nuit au pied de la grotte. J'attisai mon feu et grillai mon lapin que j'avais tué en cour de route. Un bruit m’arracha de bonheure de mon sommeil. C'était le taureau maléfique, un animal comme il n'y en avait de pareille, était à quelque mètre de moi. Il ne s'agissait point d'un taureau ordinaire car celui-ci était gigantesques avec des cornes en feu. Je me levait sans agitation aucune et prit mon arc à porté de main que je mit au coup, décider à prendre le taureau par les cornes. Il fonçait déjà sur moi. J'allais aussi à sa rencontre. Le choque ne ce fit pas attendre. Je m’accaparai de ses cornes en feu qui ne me brûlait. Est-ce parce que j'avais un coeur pur ? La vitesse et la force du taureau me faisait réguler et en un clin d'oeil, il me prit et me projeta au dessus de sa tête. J’ussait de mes pouvoirs pour me retrouver derrière lui par téléportation. J’arrachai ma flèche avec abilleté et je vissai son anus qui était son point faible. Le taureau était mort. Je me présentai à Foung avec sa queue. Le taureau maléfique venait d'être tué.
Je devenait ainsi le Héros d'un village et d'une histoire. Un village dont je ne connais que le nom. Un village pas comme les autres.