Toute histoire commence un jour, quelque part comme celle du jeune Ely
Le jeune Ely est né dans une famille dérisoire
Jusqu’à l’âge de cinq ans, Ely se profitait d’un bonheur provisoire
Dès cinq ans, Ely doit s’emparer dans une famille immense
Vivre dans situations synonymes à la souffrance
Moussa, le père d’Ely contraint par un lourd fardeau
La charge de supporter quinze enfants minimum au dos
Ely le cadet à l’obligation d’obéir son père dépourvut de pouvoir
Et qui a l’incapacité de remplir chaque bouche
N’ayant pas un centime, même pas un pouce
Ndella, la mère d’Ely s’opposa à la suprématie de son mari sans le vouloir
La décision est déjà prise, Ely ira au DARA
Ndella, la taciturne s’est métamorphosée à une commère
Montrant son désespoir, son mécontentement à la décision prise naguère
La décision reste rivée que Moussa n’en reviendra pas
Hélas ! Le bonheur s’est transformé comme un malheur
Le jour comme la nuit
La souffrance se hisse chaque heure
Pour Moussa, la décision reste fortuit
Le bonheur s’en va
La tristesse s’installe
L’amour en bas
La haine s’étale
Moussa, victime d’une aberration
D’être un abîme entre mère et fils
Malgré tout, il reste positif et tourne le dos à l’abnégation
Pendant ce temps Ndella est agonisée par le vice
Ely quitte la maison et embrasse le monde sensible
Le CORAN, LA TORAH, LA BIBLE
Aucun d’eux n’anime la démence du père Moussa implacable
La fuite de responsabilité du Père Moussa reste la cause indubitable
Ely quitta son domicile vers sa destinée
Le DARRA, un lieu de culte, de savoir, de la vertu, d’apprentissage
Pour les saints, les hommes de Dieu, les sages
Nonobstant les habitudes abominables des marabouts d’aujourd’hui, sa fonction reste rivée
Apres les échanges de parole entre le père Moussa et Balla, le marabout
Le jeune Ely est sans doute jeté dans la boue
Balla, un marabout corrompu, avare, irresponsable souhaite embellir sa vie par la sueur
Des enfants en leur terrorisant, leur privant de tout, ainsi, la mendicité va entrer en vigueur
Ely et les autres ndongos darra (disciples) vont devoir se mendier toute les levées du soleil
Ce qui va tuer chez eux : la vergogne, la responsabilité, mais aussi l’orgueil
Ely, un adolescent qui nage dans la galère
Il ne mange plus à sa faim, il vit dans des situations précaires
Son comportement comparable à un fou
Son visage froissé par les larmes parait flou
La souffrance tellement dure qu’elle lui empêche de grandir
Une lourde charge va leurs pousser à exagérer : le versement
Ce qui sera la tache de chaque talibé pour ne pas souffrir
Balla qui a abjuré à son serment
N’a aucune pitié de la maltraitance des enfants
Ely vit, grandit, avec cette souffrance âpre
Il commence à se perdre vu qu’il ne plus statuer le bon et le désastre
Loin d’être un arriviste, Ely n’a plus de cran
IL est veule à chaque fois qu’il voit le visage de sa mère
Sa mère, qui traverse des moments hideux, s’abêtit par la vie
La vie qui promet des situations paisibles, mais aussi amère
Balla le soit disant dévot n’est animé que de la fantaisie
Ely n’a pas d’idole ni de conseillé
Il va embrasser un nouveau monde celui des dévoyés
Dès lors, il commence à fréquenter les toxicomanes
Ils vont faire de lui, une personne dépourvut de valeur sans doute un FAKMAN
Il va être sans doute marginalisé par la société
Balla qui va renoncer solennellement à sa responsabilité
Va continuer sa quête à la recherche de nouveaux talibés pouvant satisfaire ses besoins
Pendant qu’Ely, de plus en plus s’éloigne de loin