Évasion

Toute histoire commence un jour quelque part, par un acte, ou une parole, un mot d'amour ou de jalousie. Sois laisser cicatriser par le temps ou se laisser démanger par la furie de se venger.
Dans une cellule entre quatre murs d'un décor lugubre, derrière un rideau de fer,reposait un lit ou était alongé un homme. I'homme Pathe jonhson. Il était bien parti, né pour briller. C'était un homme intègre déterminé dans sa vie mais déterminé à rendre heureuse celle qu'elle voudrait qu'elle soit sa future épouse. Cette détermination ne serait-elle pas le poison d'une vie ?. Certainement quand le cœur emballe l'esprit.
Jonh était amoureux d'une jeune fille avec qui elle avait eu une relation de cinq ans. Naboh. La jeune fille était pieuse, charmante, intelligente, et très ambitieuse en plus d'être attachée à certaines valeurs morales. Ils vivaient heureux et prévoyaient de se marier et fonder une famille avec beaucoup d'enfants comme on aurait dit dans les contes de fées.
Seulement ils ne vivront pas heureux pour longtemps pour qu'une dispute de rien du tout vienne changer le cours leur vie. Naboh travaillait dans un supermarché comme caissière. Son travail lui prenait tout son temps et jonhson s'enflammait à l'idée qu'elle n'ait pas assez de temps pour lui en plus de ses heures de descentes tardives suspectes pour lui. Et à chaque chamaillerie c'était le même détail qui revenait: crise de jalousie '' à la longue Naboh en avait sa claque. Elle decida de rompre. Déjà que c'était insupportable de vivre avec un homme qui n'avait pas de quoi répondre à ses besoins, qui lui faisait des scènes de jalousie de plus qui pendant toutes ces années doutait encore de sa loyauté.
Jonhson avait fait des études en communication à l'université Gaston Berger de Saint-Louis et avait obtenu son diplôme mais était toujours au chômage.Naboh était la prunelle de ses yeux, il l'avait rencontré à l'occasion d'une des éditions du festival de jazz et depuis ils ne se quittaient plus, jusqu'au jour où sa Naboh décida de but en blanc qu'elle ne serait plus sienne. Ils avaient l'habitude de petites disputes et après ils se reconcilliaient au calme, après tout c'est une chose bien évidente dans une vie de couple. Mais cela ne semblait pas être le cas cette fois. Pour Naboh c'était la goutte d'eau qui deborda le vase. C'était finit ! Elle devait passer à autre chose qu'importe la souffrance. Et sous l'influence d'une de ses copines, elle se remit avec un autre. Son patron, Mr Latif Mbaye. Ce dernier était comme qui constituait l'idéal d'un choix mais plutôt d'un choix par circonstances, quand l'on ne s'y attendait pas, cela pourrait expliquer et non justifier la réaction de Nah à couper.
Ceci donnait raison à jonh et paraissait presque comme un cauchemar pour lui. Il en a versé un déluge de larmes et ne put se résoudre à cette rupture telle un sevrage brutal. Malgré toutes les approches pacifiques pour attiser la flamme de cet amour naboh restait insensible.
Jonh n'y comprenait que pouic. Le diable allait embaucher un volontaire. Il a dû siffler aux oreilles de jonhson pour que celui-ci eut la mauvaise idée de se venger.
Un soir vers vingt deux heures, habillé d'un sweat à capuche il attendit à l'autre bout de la rue avec son scooter tel un espion. Quelques minutes plus tard deux individus sortaient du supermarché: c'étaient Naboh accompagnée de son nouvel homme. Ils rentrèrent dans la voiture du monsieur. Jonh les suivait qui prenaient la direction de chez naboh en douce. Une fois chez cette dernière, ils descendirent pour se dire au revoir. Au bout de quelques échanges ils s'embrassaient dans le noir. A peine s'étaient-ils touchés qu'un homme en capuche les dépassait de sa course que Subitement le patron poussa un énorme cri, avant que naboh se rende compte de quoi ? Son homme était par terre. Il avait été poignardé. Par qui ? Elle s'est jamais doutée de jonh mais le su plutard après enquête...
Quelques jours plus tard Jonh venait d'être emprisonné pour meurtre avec préméditation. Le voilà qui passait ses jours derrière une cellule, à lire les journaux et des livres et attendre des visites. Qu'espérer de mieux dans ce trou. Dans sa tête il n'y avait qu'une idée, s'evader. Mais comment.?
Une aube il reçut une visite et un paquet, qu'il reussit à mettre dans sa poche et faire entrer dans sa cellule sans que l'on s'en aperçoive. Et soigneusement il le rangea.
Le soir après l'extinction des feux, à la dernière ronde des gardiens, il était là alongé sur le lit les yeux au plafond, les mains croisées derrière la tête et l'esprit aux nuages. Il n'avait pas touché à son dîner, et sur son visage pouvait se lire un empressement plutôt une sorte d'excitation. Jonh s'était pas fait beaucoup d'amis en prison. Il n'était pas de ces délinquants et ne songeait pas à en frequenter. S'il en était là c'était à cause de stupides sentiments qui ont conditionné un acte non réfléchi et il le regrettait durement. Surtout que la moitié de ces detenus était des types sadiques violents et très malhonnêtes, ce qui le rendait aussi discret dans ses fréquentations comme avec ses affaires.
Quelques minutes plus tard après que les gardes s'étaient assurés que tout était en ordre, john se leva en sursaut. Il fit le lit, prit l'oreiller qu'il arrangea de manière à ce qu'il prenne la forme de sa tête avant de le recouvrir d'un drap et de mettre un autre drap plié à la représentation des pieds.
Des bruits de pas approchaient, c'était encore les gardes qui venaient vérifier. Automatiquement il se mit sous le lit.
L'homme aux bruits de pas tendait sa torche, puis restait figer un moment, la lumière en direction du lit. Dessous, jonhson tremblait. Mais y avait pas de quoi l'homme s'assurait certainement qu'il respirait, et sans rien s'imaginer il continuait sa ronde.
Ouf !!! Lança jonh.
Enfin il pouvait être seul sans être contraint à dormir ou que l'on soupçonne sa cachette secrète.
Sa main passa sous le matelas et sortie une petite torche, il l'alluma et avec un couteau, creusait sans moindre bruit. Au bout d'un moment il deterrait une mallette puis en tirait un paquet. Celui récupéré au matin qui lui avait été envoyé. Du paquet il en sortait un livre. Dessus en gros caractères on pouvait lire '' Esprit Évadé ''.
Il prit son livre et lit. Il s'était de s'évader.
Quand le corps est captif, l'esprit devient évasif.
Dans une cellule une peine importait peu, un esprit vivait. Jonh l'avait compris.