Sous la couette fleurie couverte d’un boutis bois de rose, blotti tout au fond du lit, un corps menu. Seuls les cheveux châtain clair dépassent des couvertures.
— Émilie, tu dors ?
Je
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Comme d’habitude, c’est la course en partant à l’école. Les imprévus sont légion : Alexandre qui arrive dans le salon avec une traînée de dentifrice sur sa chemise, Benjamin qui réclame d’aller aux toilettes alors que l’on sort de l’appartement. Comme on arrive à la voiture je me rends compte qu’Alexandre a oublié son cartable et je cours le chercher. Zut, j’avais oublié les travaux… Je prends la déviation et arrive à l’école à la dernière minute. Je laisse les enfants dans la cour après les avoir embrassés.
Je reprends la route. Au bout de dix minutes, j’arrive devant une maison endormie. Je ne frappe pas, je sais que la porte est ouverte.
Je monte lentement les escaliers sans faire de bruit malgré mes escarpins. Dans la pénombre, je pousse la porte entrouverte. Dos à moi, seuls ses cheveux blonds dépassent des draps. Je m’allonge derrière lui, promène mes doigts dans ses cheveux, l’embrasse dans le cou. Il se réveille doucement. Je me glisse sous les draps, le caresse sensuellement. Il se retourne, m’étreint, dévore ma bouche telle une corbeille de cerises juteuses. Il défait ma robe et l’enlève d’un geste sûr. Enserrant mon corset de dentelle noire, il goûte goulument la chair laiteuse de mon décolleté. Il me menotte avec délectation, attache autour de mon cou un collier de cuir noir clouté, bande mes yeux…je suis à sa merci…
Après nos ébats torrides, je m’endors dans les bras de mon amant sans m’en rendre compte. Lorsque j’émerge, il me reste à peine quinze minutes pour être à l’heure à la sortie de l’école. Catastrophée, j’enfile prestement ma robe, rajuste mes bas, enfile mes escarpins. Un baiser sur le front de mon amant endormi et je cours jusqu’à ma voiture.
Heureusement, pas de problème de circulation ! Inutile de stresser, je vais arriver à l’heure, de justesse, certes, mais peu importe, j’y serai ! Et puis, personne ne peut savoir ni d’où je viens ni que je me suis réveillée au dernier moment…
Il y a déjà foule devant l’école. La sonnerie retentit. Les parents s’engouffrent en son sein comme une marée descendante. Je peine à trouver une place pour me garer. Je cours, essoufflée mais digne, vers l’entrée de l’école. Une fois dans l’enceinte, après avoir repris mon souffle, devant les regards interrogateurs ou amusés des autres parents et surtout devant l’air ébahi de mes deux fils, j’ai un éclair de lucidité qui me foudroie sur place : le collier en cuir clouté… j’ai oublié de l’enlever !
Je reprends la route. Au bout de dix minutes, j’arrive devant une maison endormie. Je ne frappe pas, je sais que la porte est ouverte.
Je monte lentement les escaliers sans faire de bruit malgré mes escarpins. Dans la pénombre, je pousse la porte entrouverte. Dos à moi, seuls ses cheveux blonds dépassent des draps. Je m’allonge derrière lui, promène mes doigts dans ses cheveux, l’embrasse dans le cou. Il se réveille doucement. Je me glisse sous les draps, le caresse sensuellement. Il se retourne, m’étreint, dévore ma bouche telle une corbeille de cerises juteuses. Il défait ma robe et l’enlève d’un geste sûr. Enserrant mon corset de dentelle noire, il goûte goulument la chair laiteuse de mon décolleté. Il me menotte avec délectation, attache autour de mon cou un collier de cuir noir clouté, bande mes yeux…je suis à sa merci…
Après nos ébats torrides, je m’endors dans les bras de mon amant sans m’en rendre compte. Lorsque j’émerge, il me reste à peine quinze minutes pour être à l’heure à la sortie de l’école. Catastrophée, j’enfile prestement ma robe, rajuste mes bas, enfile mes escarpins. Un baiser sur le front de mon amant endormi et je cours jusqu’à ma voiture.
Heureusement, pas de problème de circulation ! Inutile de stresser, je vais arriver à l’heure, de justesse, certes, mais peu importe, j’y serai ! Et puis, personne ne peut savoir ni d’où je viens ni que je me suis réveillée au dernier moment…
Il y a déjà foule devant l’école. La sonnerie retentit. Les parents s’engouffrent en son sein comme une marée descendante. Je peine à trouver une place pour me garer. Je cours, essoufflée mais digne, vers l’entrée de l’école. Une fois dans l’enceinte, après avoir repris mon souffle, devant les regards interrogateurs ou amusés des autres parents et surtout devant l’air ébahi de mes deux fils, j’ai un éclair de lucidité qui me foudroie sur place : le collier en cuir clouté… j’ai oublié de l’enlever !