Une punaise de lit, fatiguée d'un long périple et rêvant d'une île déserte, s'échappa un soir d'automne du sac d'un pèlerin fourbu. Elle tomba sans crier gare sur le rebord glissant d'un ... [+]
Poussez, poussez l'escarpolette pour mieux nous brandiller
(Poussons... poussons... si tel est son désir)
Poussez, poussez la balancelle, nous allons nous aimer
(Poussons... poussons... donnons-lui ce plaisir)
Poussez ! Poussez, saperlipette! Faite-moi perdre la tête !
(Allons, poussons, poussons, je m’en vais la combler)
Poussez ! Que diable ! Poussez ! Plus loin ! Accélérez !
(Il poussa, il brossa, il brouta, à en crever le ciel)
Poussez donc ! Mais poussez donc ! Poussez ! Vous faiblissez !
(Il bousta, il bourra, il hurla à en perdre la haine :)
Poussez ! Plus haut ! Plus vite ! Faut-il toujours vous le crier ?
(Ah !, tu veux le grand huit ? Le voilà ton grand...)
Faut-il sans cesse le répéter ? Poussez ! Poussez ! Pousssseeeeeez...
(huiiiiiiiiiiiiiii...crac... boum... iiit... badaboum !)
La poupée de dentelles, chiffonnée cul par terre, bêle bouche béante le nez dans la poussière. De son ventre éclaté, d’un blanc de porcelaine ouvert au septième ciel, les ressorts déglingués grincent leur litanie d’opérette oubliée : pous..., crouic, pouss..., crouic, pouss..., crouic, pouss..., crouic, pouss..., crouic, pouss..., crrrrr.........
(Poussons... poussons... si tel est son désir)
Poussez, poussez la balancelle, nous allons nous aimer
(Poussons... poussons... donnons-lui ce plaisir)
Poussez ! Poussez, saperlipette! Faite-moi perdre la tête !
(Allons, poussons, poussons, je m’en vais la combler)
Poussez ! Que diable ! Poussez ! Plus loin ! Accélérez !
(Il poussa, il brossa, il brouta, à en crever le ciel)
Poussez donc ! Mais poussez donc ! Poussez ! Vous faiblissez !
(Il bousta, il bourra, il hurla à en perdre la haine :)
Poussez ! Plus haut ! Plus vite ! Faut-il toujours vous le crier ?
(Ah !, tu veux le grand huit ? Le voilà ton grand...)
Faut-il sans cesse le répéter ? Poussez ! Poussez ! Pousssseeeeeez...
(huiiiiiiiiiiiiiii...crac... boum... iiit... badaboum !)
La poupée de dentelles, chiffonnée cul par terre, bêle bouche béante le nez dans la poussière. De son ventre éclaté, d’un blanc de porcelaine ouvert au septième ciel, les ressorts déglingués grincent leur litanie d’opérette oubliée : pous..., crouic, pouss..., crouic, pouss..., crouic, pouss..., crouic, pouss..., crouic, pouss..., crrrrr.........