C'est quand même un truc magique, se dit le livreur, que d'avoir toujours où aller. Des destinations, c'est pas qu'il en a manqué dans la vie, mais aucune ne lui tombait jamais du ciel comme ... [+]
Il y a A.
Il y a A., et le corps de A.
Ses réseaux et ses régions, ses climats et ses langues.
Lui trace la cartographie de A. Il dresse les plans et il imagine des invasions. Il pose les frontières et il les franchit.
Il y A., son corps, et ses sept districts. Lui les dessine, les visite, puis les efface. Il est topographe, il est architecte, il est urbaniste. Il y a les sept districts du corps de A., sept districts inconnus, visités — à chaque fois — , inconnus — toujours.
Il y a le district du carré de peau papier de soie, en haut de la cuisse, ni vraiment à l’intérieur, ni tout à fait à l’extérieur, ni sur la jambe, ni dans l’entrejambe. Cinq centimètres carrés à baiser et où l’oreille se pose quand la langue inquisitrice décide des invasions à mener. Lui, se demande : la peau papier de soie baisée depuis une décennie était-elle déjà aussi douce, ou l’a-t-il polie de ses lèvres, galet pris dans le ressac de ses désirs ? Il la goûte, et il se goûte lui-même. Sa bouche, le corps de A., il ne fait plus la différence. Il se demande : ma salive a-t-elle perverti la saveur de son corps ? Ou sa propre bouche aurait infusé du tanin de ses chairs ? Ils n’ont plus qu’un goût unique. Ils sont un même goût et quand il la mange il se dévore lui-même, il avale la viande de A. et il se bouffe lui-même, jusqu’à la dernière miette. Et ils se mâchent mutuellement, ils se digèrent et renaissent dans les draps humides, dans les bras languides. Ils renaissent bouffés de l’intérieur et repus de l’autre, deux tanagras enlacés sur le drapé de leurs désirs.
Le corps de A. est un mystère pour lui. Les vrais mystères sont ceux des choses que l’on sait par cœur, et il la sait par cœur. Il s’épuise à la feuilleter, et il repart à l’assaut, et il saute une ligne, et il doit tout reprendre. Les seuls mystères qui vaillent, on les porte en soi. Et il la porte en lui. Alors il cherche. Il palpe et il sent, il enquête du bout des doigts et de toute sa bouche, son visage s’invite partout, rien chez lui n’est assez sensible pour résoudre le mystère, alors il s’y engage tout entier, il s’enfouit et pénètre, il sent et goûte.
A. est un corps, et il en dresse la cartographie. Elle est le champ de bataille foulé mille fois sabre au clair. Elle est la tranchée qu’il sillonne au son des canons. Il s’étourdit du vacarme des détonations, il se saoule de l’odeur âcre des poudres brûlées et il s’écroule au sol en se promettant de revenir, encore, encore, encore. La première fois, il s’est écroulé. Il est revenu. La centième fois, il s’est écroulé. Il est revenu. La millième fois, il s’est écroulé. Et il est revenu. Il se jette tout entier. Nu sur la plaine sous le déluge de mousquets qui crachent le feu et le plomb, avides de ses chairs. Et il se laisse étriper. Il se laisse mourir sur la plaine de coton, une main au flanc, le visage diaphane des guerriers exsangues. Il perd la bataille. La chambre dans une cataracte bleue piquée de la rouille des lampadaires. Il perd, et gagne le droit de revenir le lendemain. Encore.
Il y A. et son corps. A., son corps et sa cartographie en sept districts. La cuisse papier de soie. Il la baise, puis pose son oreille, et il se perd en elle. S’enfouit. Il remonte à la surface, ivre des liqueurs de soie, et déjà il erre sur d’autres continents débauchés. Il visite le second district et atterrit sous l’oreille de A., à l’endroit où le visage s’attache au cou, à l’angle de sa mâchoire, il se pose sur l’épiderme tendu comme une peau de tambour, et il se perd à nouveau dans ses rues. Il fait remonter son nez le long d’une voie rapide, sur l’arrondi subtil du visage de A. et ses lèvres la goûtent encore et ses baisers vermillons ont encore le goût de la chatte de A. Tous ses goûts se mêlent. Elle est marché de chairs, elle est épices et elle est sucres, elle est liqueurs et elle est miels. Il mange ses odeurs, et il est repu de son cou, et il est repu de sa chatte, et il est repu de son ventre, et il est repu de son cul. Il a faim de A. et c’est une faim qui ne connaît pas satiété. Elle est la nourriture dont seule la faim se nourrit.
Et il se remet à table, il bascule et la pièce chavire, la chambre est ivre de leurs effluves, elle part à la renverse et il visite un autre district sur la hanche de A. C’est une descente vertigineuse, c’est une piste noire qu’il descend sur la langue et qu’il remonte sur la langue, et qu’il redescend à nouveau car elle gémit et qu’il se nourrit aussi de ses gémissements. C’est encore un de ces quartiers qu’on explore en flânant. Lui s’y promène mains dans les poches et s’y attarde, sur cette ligne de crête qui sépare ventre et dos, il se promène sous la coupole rose de ses seins, à la lueur douce de ses aréoles astrales.
Il y a A., son corps, et lui, et lui n’a jamais fini de l’arpenter, car il en dresse la cartographie avec zèle. C’est un coureur de fond. Il peut s’essouffler. Mais il ne s’arrête pas. Il reprend son souffle en elle. Loin d’elle, il est asthmatique. Il la respire, il la respire à pleins poumons pour ne pas mourir. Il respire le bas de son dos. Il respire son odeur de terre chaude. Le district est une vallée désertique au creux de laquelle coule un fleuve d’osselets. La pente douce du dos de A. Les deux ourlets qui bordent son échine. À trop respirer l’air des grands espaces, il est affamé. Il survole la terre à la recherche d’une proie. Un duvet de fleur d’onagre danse sur ses lèvres. Il mange une vertèbre. Plus bas. Il mange une autre vertèbre. La terre tremble sous sa langue. Et plus bas. Et il mange une nouvelle vertèbre et une rumeur souterraine monte au loin et roule dans sa poitrine phréatique ; c’est un soupir profond qui monte et irrigue les plaines. Plus bas, toujours plus bas. La faim le tenaille, et le terrain remonte, plus abrupt cette fois, et son menton se perd dans l’ombre purpurine du cul de A.
Il emprunte le pont. C’est un pont en ligne droite, qui monte depuis le creux de ses reins, il monte et il est sur le toit de son monde, et il épuisé par ses voyages. Il s’endort au sommet de son cul. Tant de combats à mener chaque nuit. Il s’endort sur le coccyx de A., son bout du monde. Bouche ouverte, il s’endort et la suce comme on suce un pouce. Il l’a rongée jusqu’à l’os, mais ça ne lui suffit plus : il la veut jusqu’à la moelle. Il n’y aura plus de lutte, plus d’ouvrage à remettre sur l’enclume de leurs nuits. Ce soir, la lutte s’achève et il gagne, elle s’achève le visage dans ses chairs. Il reprend des forces. La moelle d’A. vient pulser dans ses veines à lui, ses artères dégueulent, ça le remplit et ça le dépasse, et A. le sent sur sa jambe, A. sent sa propre puissance qui vient chambouler la tectonique de ses plaques à lui, elle le sent sur ses cuisses, comme son magma peut faire jaillir un continent inconnu, elle le sent à l’émergence du monde nouveau qui vient frapper au rivage de ses cuisses serrées.
A. est un corps, et il est tendu en un trait, en une chute au-delà du coccyx, et lui se relève et il s’élance. Il chute. Sous la pulpe de ses doigts s’éveille un nouveau district. Il chute. Il s’agrippe et visite les bosses et les renflements. Il chute et s’attarde sur les renflements, car c’est là le sens de sa vie que de plonger dans les mondes souterrains de A.
Ses doigts s’enfoncent, sa bouche mange et son corps entier caresse et il croit qu’il a compris enfin, que le mystère est là, sous ses doigts, dans sa bouche et sur son corps, et il s’aventure plus loin, là où il ne devrait pas, il lèche et pénètre, il mange et caresse.
Il veut remporter la guerre de dix ans.
Il ose.
Il s’aventure dans le septième district.
Il y a A., son corps, et les six districts de son corps. Et il y a le septième : le corps entier de A., son souffle et ses tempes, ses baisers et le galbe de ses pieds, la rosée de sueur sur son aine et le goût de sa nuque, ses paroles et ses râles, ses doigts et ses seins, ses yeux et le creux de ses bras. Il ne s’enfonce plus : elle l’aspire. Et le septième district l’envahit, prend possession de son corps à lui et y plante son étendard ! Un contre-feux remonte le long de sa queue : il est septième district avec A. Il est septième district avec elle et avec ses soupirs humides et l’odeur boisée de sa salive sur la peau. Avec l’onde qui parcourt ses hanches et son bas-ventre qui tressaille. Il met ses doigts dans la bouche de A., et ce sont ses papilles à lui qui en goûtent le sel. A. pose sa main sur ses couilles, et c’est elle qui jouit. Il la pénètre, et c’est elle qui vit en lui. La carte, le territoire et le voyageur se confondent. C’est le pays qui le visite, il se laisse explorer en retour. En lui, rien n’est étranger à A., elle sait ce qu’il sait, elle sent ce qu’il sent. Le septième district devient monde. Il se contracte et se dilate, se courbe et se bande.
Leur jouissance est un caillou jeté dans l’eau. Coule au fond d’eux. Ondoie à la surface. Un peu d’écume.
Il perd.
Il perd la bataille.
Il trace la cartographie de A. Il fait des plans. Il est topographe, il est architecte, il est urbaniste. Il est démiurge dans le jardin de A.
Elle trace la cartographie de F. Elle fait des plans. Elle est topographe, elle est architecte, elle est urbaniste. Elle est démiurge dans le jardin de F.
Ils tracent des plans. Il perdent les batailles et repartent au combat et perdent à nouveau. Et repartent au combat.
Il y a A., et le corps de A.
Ses réseaux et ses régions, ses climats et ses langues.
Lui trace la cartographie de A. Il dresse les plans et il imagine des invasions. Il pose les frontières et il les franchit.
Il y A., son corps, et ses sept districts. Lui les dessine, les visite, puis les efface. Il est topographe, il est architecte, il est urbaniste. Il y a les sept districts du corps de A., sept districts inconnus, visités — à chaque fois — , inconnus — toujours.
Il y a le district du carré de peau papier de soie, en haut de la cuisse, ni vraiment à l’intérieur, ni tout à fait à l’extérieur, ni sur la jambe, ni dans l’entrejambe. Cinq centimètres carrés à baiser et où l’oreille se pose quand la langue inquisitrice décide des invasions à mener. Lui, se demande : la peau papier de soie baisée depuis une décennie était-elle déjà aussi douce, ou l’a-t-il polie de ses lèvres, galet pris dans le ressac de ses désirs ? Il la goûte, et il se goûte lui-même. Sa bouche, le corps de A., il ne fait plus la différence. Il se demande : ma salive a-t-elle perverti la saveur de son corps ? Ou sa propre bouche aurait infusé du tanin de ses chairs ? Ils n’ont plus qu’un goût unique. Ils sont un même goût et quand il la mange il se dévore lui-même, il avale la viande de A. et il se bouffe lui-même, jusqu’à la dernière miette. Et ils se mâchent mutuellement, ils se digèrent et renaissent dans les draps humides, dans les bras languides. Ils renaissent bouffés de l’intérieur et repus de l’autre, deux tanagras enlacés sur le drapé de leurs désirs.
Le corps de A. est un mystère pour lui. Les vrais mystères sont ceux des choses que l’on sait par cœur, et il la sait par cœur. Il s’épuise à la feuilleter, et il repart à l’assaut, et il saute une ligne, et il doit tout reprendre. Les seuls mystères qui vaillent, on les porte en soi. Et il la porte en lui. Alors il cherche. Il palpe et il sent, il enquête du bout des doigts et de toute sa bouche, son visage s’invite partout, rien chez lui n’est assez sensible pour résoudre le mystère, alors il s’y engage tout entier, il s’enfouit et pénètre, il sent et goûte.
A. est un corps, et il en dresse la cartographie. Elle est le champ de bataille foulé mille fois sabre au clair. Elle est la tranchée qu’il sillonne au son des canons. Il s’étourdit du vacarme des détonations, il se saoule de l’odeur âcre des poudres brûlées et il s’écroule au sol en se promettant de revenir, encore, encore, encore. La première fois, il s’est écroulé. Il est revenu. La centième fois, il s’est écroulé. Il est revenu. La millième fois, il s’est écroulé. Et il est revenu. Il se jette tout entier. Nu sur la plaine sous le déluge de mousquets qui crachent le feu et le plomb, avides de ses chairs. Et il se laisse étriper. Il se laisse mourir sur la plaine de coton, une main au flanc, le visage diaphane des guerriers exsangues. Il perd la bataille. La chambre dans une cataracte bleue piquée de la rouille des lampadaires. Il perd, et gagne le droit de revenir le lendemain. Encore.
Il y A. et son corps. A., son corps et sa cartographie en sept districts. La cuisse papier de soie. Il la baise, puis pose son oreille, et il se perd en elle. S’enfouit. Il remonte à la surface, ivre des liqueurs de soie, et déjà il erre sur d’autres continents débauchés. Il visite le second district et atterrit sous l’oreille de A., à l’endroit où le visage s’attache au cou, à l’angle de sa mâchoire, il se pose sur l’épiderme tendu comme une peau de tambour, et il se perd à nouveau dans ses rues. Il fait remonter son nez le long d’une voie rapide, sur l’arrondi subtil du visage de A. et ses lèvres la goûtent encore et ses baisers vermillons ont encore le goût de la chatte de A. Tous ses goûts se mêlent. Elle est marché de chairs, elle est épices et elle est sucres, elle est liqueurs et elle est miels. Il mange ses odeurs, et il est repu de son cou, et il est repu de sa chatte, et il est repu de son ventre, et il est repu de son cul. Il a faim de A. et c’est une faim qui ne connaît pas satiété. Elle est la nourriture dont seule la faim se nourrit.
Et il se remet à table, il bascule et la pièce chavire, la chambre est ivre de leurs effluves, elle part à la renverse et il visite un autre district sur la hanche de A. C’est une descente vertigineuse, c’est une piste noire qu’il descend sur la langue et qu’il remonte sur la langue, et qu’il redescend à nouveau car elle gémit et qu’il se nourrit aussi de ses gémissements. C’est encore un de ces quartiers qu’on explore en flânant. Lui s’y promène mains dans les poches et s’y attarde, sur cette ligne de crête qui sépare ventre et dos, il se promène sous la coupole rose de ses seins, à la lueur douce de ses aréoles astrales.
Il y a A., son corps, et lui, et lui n’a jamais fini de l’arpenter, car il en dresse la cartographie avec zèle. C’est un coureur de fond. Il peut s’essouffler. Mais il ne s’arrête pas. Il reprend son souffle en elle. Loin d’elle, il est asthmatique. Il la respire, il la respire à pleins poumons pour ne pas mourir. Il respire le bas de son dos. Il respire son odeur de terre chaude. Le district est une vallée désertique au creux de laquelle coule un fleuve d’osselets. La pente douce du dos de A. Les deux ourlets qui bordent son échine. À trop respirer l’air des grands espaces, il est affamé. Il survole la terre à la recherche d’une proie. Un duvet de fleur d’onagre danse sur ses lèvres. Il mange une vertèbre. Plus bas. Il mange une autre vertèbre. La terre tremble sous sa langue. Et plus bas. Et il mange une nouvelle vertèbre et une rumeur souterraine monte au loin et roule dans sa poitrine phréatique ; c’est un soupir profond qui monte et irrigue les plaines. Plus bas, toujours plus bas. La faim le tenaille, et le terrain remonte, plus abrupt cette fois, et son menton se perd dans l’ombre purpurine du cul de A.
Il emprunte le pont. C’est un pont en ligne droite, qui monte depuis le creux de ses reins, il monte et il est sur le toit de son monde, et il épuisé par ses voyages. Il s’endort au sommet de son cul. Tant de combats à mener chaque nuit. Il s’endort sur le coccyx de A., son bout du monde. Bouche ouverte, il s’endort et la suce comme on suce un pouce. Il l’a rongée jusqu’à l’os, mais ça ne lui suffit plus : il la veut jusqu’à la moelle. Il n’y aura plus de lutte, plus d’ouvrage à remettre sur l’enclume de leurs nuits. Ce soir, la lutte s’achève et il gagne, elle s’achève le visage dans ses chairs. Il reprend des forces. La moelle d’A. vient pulser dans ses veines à lui, ses artères dégueulent, ça le remplit et ça le dépasse, et A. le sent sur sa jambe, A. sent sa propre puissance qui vient chambouler la tectonique de ses plaques à lui, elle le sent sur ses cuisses, comme son magma peut faire jaillir un continent inconnu, elle le sent à l’émergence du monde nouveau qui vient frapper au rivage de ses cuisses serrées.
A. est un corps, et il est tendu en un trait, en une chute au-delà du coccyx, et lui se relève et il s’élance. Il chute. Sous la pulpe de ses doigts s’éveille un nouveau district. Il chute. Il s’agrippe et visite les bosses et les renflements. Il chute et s’attarde sur les renflements, car c’est là le sens de sa vie que de plonger dans les mondes souterrains de A.
Ses doigts s’enfoncent, sa bouche mange et son corps entier caresse et il croit qu’il a compris enfin, que le mystère est là, sous ses doigts, dans sa bouche et sur son corps, et il s’aventure plus loin, là où il ne devrait pas, il lèche et pénètre, il mange et caresse.
Il veut remporter la guerre de dix ans.
Il ose.
Il s’aventure dans le septième district.
Il y a A., son corps, et les six districts de son corps. Et il y a le septième : le corps entier de A., son souffle et ses tempes, ses baisers et le galbe de ses pieds, la rosée de sueur sur son aine et le goût de sa nuque, ses paroles et ses râles, ses doigts et ses seins, ses yeux et le creux de ses bras. Il ne s’enfonce plus : elle l’aspire. Et le septième district l’envahit, prend possession de son corps à lui et y plante son étendard ! Un contre-feux remonte le long de sa queue : il est septième district avec A. Il est septième district avec elle et avec ses soupirs humides et l’odeur boisée de sa salive sur la peau. Avec l’onde qui parcourt ses hanches et son bas-ventre qui tressaille. Il met ses doigts dans la bouche de A., et ce sont ses papilles à lui qui en goûtent le sel. A. pose sa main sur ses couilles, et c’est elle qui jouit. Il la pénètre, et c’est elle qui vit en lui. La carte, le territoire et le voyageur se confondent. C’est le pays qui le visite, il se laisse explorer en retour. En lui, rien n’est étranger à A., elle sait ce qu’il sait, elle sent ce qu’il sent. Le septième district devient monde. Il se contracte et se dilate, se courbe et se bande.
Leur jouissance est un caillou jeté dans l’eau. Coule au fond d’eux. Ondoie à la surface. Un peu d’écume.
Il perd.
Il perd la bataille.
Il trace la cartographie de A. Il fait des plans. Il est topographe, il est architecte, il est urbaniste. Il est démiurge dans le jardin de A.
Elle trace la cartographie de F. Elle fait des plans. Elle est topographe, elle est architecte, elle est urbaniste. Elle est démiurge dans le jardin de F.
Ils tracent des plans. Il perdent les batailles et repartent au combat et perdent à nouveau. Et repartent au combat.