À la recherche du bien-être

Toute histoire commence un jour, quelque part, lorsque le petit frère de mon mari est venu me présenté un monsieur qui va nous aider à aller en Europe en passant par le Maroc, j’étais heureuse après quatre ans de mariage je vais enfin pouvoir rencontrer mon mari, le l’ai jamais vu, sauf sur photo, on s’appelle tous les soir , j’ai vécu pendant tout ce temps seul dans l’espoir d’aller en Europe, une semaine après nous voilà au Maroc, en plein brousse, un hangar nous servais d’abris on faisait tour de garde, fille comme garçons, nuit comme jour pour guetter l’arrivée de la patrouille marocaine qui faisait descente et rapatrier toutes les personnes qu’ils vont attraper, notre tour d’embarcation est pour demain soir avec mon beau-frère mais très tôt le matin j’ai vu mes règles (menstrues)donc ils m’ont fait retourné car selon la tradition la femme en période menstruelle porte la poisse , je maudissait ces règle, quand j’ai vu la fille qui avait pris ma place monter je me suis rouler par terre en pleure mais mon beau-frère me prit dans ses bras et me rassura ,c’est juste quatre jour et tu vas retrouver ton cher mari et moi aussi ma petite femme, allez lève-toi ma chérie et arrête de pleurer ou bien tu veux que je reste avec toi je lui répondue que non pour lui assurer je lui poussa avec une sourire ,il monta à bord et met fut signe de la main, le lendemain vers 16 heures ont nous informe que le bateau d’hier à fait naufrage et qu’il a eu aucun survivant,j’étais sans mots mon bien aimé beau-frère est parti à jamais comment vais-je informé la famille , je voulais me retourner, rentré chez moi mais une voix dans mon cœur m’en empêche j’étais inconsolable durant deux jours, au troisième jour un monsieur viens me voir et dit « écoute tu vas pleurer toute les larme de ton corps mais sa ramènera pas ton beau, donc si tu souhaites continuer l’aventure essuyé tes larme et prie le bon Dieu de veiller sur toi et de te protéger il a une embarcation pour demain, une place libre t’attend sans rien rajouté il reparti je suis resté plus d’une demi-heure entrain de réfléchir quel décision prendre, je décide de ne pas informer la famille du décès jusqu’à mon arrivé en Europe , une femme avec deux enfants vint s’assoir près de moi elle s’adressa à moi « jeune fille je comprends ce que tu ressens il a un ans j’ai perdu mon fils aîné il avait quatorze ans mon mari et moi sommes marié il a plus de seize ans, il a obtenu sa carte séjour ce qui lui permet de venir nous rendre visite chaque un an pour une semaine, par la grâce de Dieu aujourd’hui il a eu un bon travail dans une plantation il veut que je le rejoigne avec nos enfants » je me disait en cœur que si lui il est parti là-bas pour travailler dans une plantation vaut mieux rester et cultivé pour son pays, la femme marqua une pause avant de reprendre « j’ai trop peur l’idée de mourir avec mes enfants me déchire le cœur mais que puisse faire il a trop de souffrance dans mon pays ,toute la famille a les yeux fixer sur mon mari ,quand il envoi de l’argent et que j’enlevé la part de ma belle-famille il ne me reste pas grand-chose pour mes enfants et moi, tu comprends pourquoi je veux aller en Europe je veux une meilleure vie pour mes enfants et cela au risque de leur vie » soudain elle se mit à pleurer ,on se serra l’une contre l’autre « ma chérie s’il me arrive malheur je te confie mes enfants » on se sera encore plus fort je lui dit à voix basse « rien ne nous arrivera par la grâce de Dieu nous irons en Europe pour retrouver nos mari, avoir une meilleure condition de vie et sortir nos parents de la misère, le soir mon passeur me fait signe de me préparer un convoi doit traverser, lorsque je suis monté à bord du bateau j’étais à la fois heureuse et inquiète, je me disais réussir ou mourir, arrivé en plein mer un monsieur fut descendre un bateau gonflable en mer et demanda à tous les passagers de monter à bord, il nous remit un a un des gilets de sauvetage, il nous dit « on se sépare ici, si vous êtes chanceux des secours vont venir vous prendre dans quelques minutes»sur ces mots le bateau reparti en nous laissant, j’ai senti mes pieds se glacer j’ai ressenti mon estomac se nouer et mon cœur arrêté de battre je regarde autour de moi, je ne vois rien sauf de l’eau ,nous étions une vingtaine de personnes, on osait pas bouger seul le cri de secours qui sortait de nos bouches démontrait qu’on était en vie, de loin on aperçois un bateau touriste, à leur arrivé ils nous font comprendre que tout le monde ne peut monter à bord donc ils vont prendre les femmes et les enfants et revenir prendre les reste, un homme blanc me tenait par les mains il m’aida à monter, il me demanda si j’allais bien je lui dit oui, j’ai pleurait sous l’émotion.
Ouf, je suis enfin en Europe , aujourd’hui ça fait deux mois depuis que j’ai mis les pieds sur cette terre tant rêvé ,j’ai pas encore rencontré mon mari car il est sans papier donc il ne peut pas me rejoindre et moi aussi je dois suivre une procédure avant de pouvoir quitter le camps réfugié , Un jour ma mère m’appelle au téléphone et dit « ma fille tu as fait plus deux mois et tu nous a pas envoyer même cent euro , ou bien tu nous a oublier ? « mère si je suis venu ici c’est à cause de toi pour te rendre heureuse, j’avais tant de illusion, je croyais même qu’il avait un arbre à euro planté ici mais l’Europe c’est ne pas la belle peau et la bonne mine que nous montre nos parents en allant en Afrique, ici ce le travail qui paye, sache que depuis que je venu je n’ai pas vu la couleur de euro, il me faut sortir au camps et aller suivre une procédure pour avoir les papiers pour me permettre de travailler , mais je me demande combien de temps ça va prendre car il a une amie a moi qui m’a dit qu’elle a fait deux ans avec la procédure de papier, si je savais l’agent qui avait servi à notre voyage pour venir ici je l’aurait utilisé pour faire le commerce, mon beau-frère serait en vie et moi aussi je ne resterais pas ainsi à me demander quoi faire, par où commencer, maman ma vie ressemble à un villageois qui est venu à la capitale sans aucun métier, sans argent, sans aucune connaissance. Je suis consciente que rester ici est très difficile mais rentrer au pays est plus dur, surtout de croiser le regard moqueur des gens, chez nous on pense que celui qui retourne au pays est maudit, c’est qui empêche plusieurs d’entre nous de retourner, » « ma fille souffre autant que tu veux, mais envoie moi de l’agent comme ce que font les gens qui sont en Europe en plus depuis que tu es parti les gens porte une grande considération en moi» elle raccrocha
Apres une semaine, je suis sorti retrouver mon mari, et là c’est une nouvelle étape de ma vie qui commence