Cherche un autre poète, ô reine d’Amathonte ;
Je borne ici mes chants légers.
Enfant du sol Péligne, en tes riants vergers
J’ai butiné sans trop de honte.
Consignons-le : je
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Avec Virgile, Ovide est l'auteur latin le plus traduit depuis le Moyen Âge. Homme des Métamorphoses et de l'Art d'aimer, ses textes sont la somme de tous les mythes, à la fois de l'imaginaire romain et de toute la culture héritée de la Grèce. Apparenté à Auguste et à Jules César, il bénéficie de la protection des dirigeants romains mais refuse la carrière politique par choix de liberté. Même après sa mort et après l'interdiction de ses textes, engendrée par le bannissement du poète pour amoralisme et pratique illégale de la magie, dont les causes resteront toujours troubles, Ovide demeurera un poète populaire et très apprécié par la haute société.
Cherche un autre poète, ô reine d’Amathonte ;
Je borne ici mes chants légers.
Enfant du sol Péligne, en tes riants vergers
J’ai butiné sans trop de honte.
Consignons-le : je
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Toi dont le peigne excelle à parer ta maîtresse,
Toi, sa confidente, Napé,
Si propice aux bons tours d’une amoureuse ivresse,
Billets remis, mari trompé ;
Qui souvent m’amenas Corinne
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ARGUMENT. — I. Phaéton demande pour un jour la conduite du char du Soleil ; il est frappé de la foudre et précipité du Ciel. — II. Cycnus changé en cygne. — III. Calisto ... [+]
Corinne, ton mari soupe avec nous ce soir :
Pour ton mari la mort s’ensuive !
Je ne te verrai donc qu’à titre de convive ?
Un autre en maître doit t’avoir !
Ton corps
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Gardien de ta maîtresse, ô Bagoas, écoute
Un bref mais utile sermon.
Hier je remarquai la belle sur ma route,
Sous le portique d’Apollon.
Amoureux aussitôt, par écrit je
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ARGUMENT. — I. Mort d'Orphée. - II. Métamorphose des Ménades en arbres. - III. Du sable du Pactole en or. - IV. Des oreilles de Midas en oreilles d'âne. - V. Fondation de Troie. - VI ... [+]
Tandis qu’en vers tu peins Achille sous sa tente,
Et les Ajax et les Nestor,
Macer, je reste aux pieds de Vénus indolente ;
L’Amour amollit mon essor.
Souvent j’ai dit 
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Si vous voulez connaître une vieille intrigante,
Écoutez, son nom est Dipsas.
Ce nom dit ses penchants ; jamais l’aube naissante
Ne la vit à jeun ici-bas.
De Médée elle sait les
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Déjà sur l’Océan, fuyant le vieux Tithon,
Luit dans son char la blonde Aurore.
Déesse, où vas-tu ? Reste ! À ce prix, qu’à Memnon
Mille oiseaux m’immolent encore.
C’est
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Comme Hélène ravie au bord de l’Eurotas,
Pour deux époux sujet de guerre ;
Comme Léda qu’un cygne, à plume mensongère,
Séduisit dans ses doux ébats ;
Comme Amymone errant
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Oui, c’est toi qui niais, il m’en souvient, Grécine,
Qu’on pût nourrir un double amour.
Désarmé par ton fait, j’aime, et je m’en chagrine,
J’aime deux femmes en ce jour.
Charmantes
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Viens décorer mon front, couronne triomphale !
Je suis vainqueur : elle est à moi,
Malgré mari, gardien, verrous, sujets d’effroi,
Cette Corinne sans égale !
Le triomphe
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