Je vois bien, ma Dordogne encore humble tu vas :
De te montrer Gasconne en France, tu as honte.
Si du ruisseau de Sorgue, on fait ores grand conte,
Si a-t-il bien été quelquefois aussi
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Poète, La Boétie reste avant tout l'auteur du Discours de la servitude volontaire, rédigé alors qu'il avait à peine dix-huit ans. Il y dénonce la monarchie absolue et le fait que des sujets se soumettent à un tyran uniquement par le pouvoir qu'ils lui confèrent. Il meurt subitement d'une dysenterie foudroyante à 32 ans. Les Essais de Michel de Montaigne lui sont dédiés à titre posthume.
Je vois bien, ma Dordogne encore humble tu vas :
De te montrer Gasconne en France, tu as honte.
Si du ruisseau de Sorgue, on fait ores grand conte,
Si a-t-il bien été quelquefois aussi
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C'est fait mon cœur, quittons la liberté.
De quoi me huy servirait la défense,
Que d'agrandir et la peine et l'offense ?
Plus ne suis fort, ainsi que j'ai été.
La raison fut un temps
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C'est amour, c'est amour, c'est lui seul, je le sens,
Mais le plus vif amour, la poison la plus forte.
À qui onc pauvre cœur ait ouverte la porte :
Ce cruel n'a pas mis un de ses traits
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PARDON AMOUR, pardon, ô Seigneur je te voue
Le reste de mes ans, ma voix et mes écrits,
Mes sanglots, mes soupirs, mes larmes et mes cris :
Rien, rien tenir d’aucun que de toi, je
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C’était alors, quand les chaleurs passées,
Le sale Automne aux cuves va foulant,
Le raisin gras dessous le pied coulant,
Que mes douleurs furent encommencées.
Le paisan bat ses gerbes
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J’ai vu ses yeux perçants, j’ai vu sa face claire :
(Nul jamais sans son dam ne regarde les dieux)
Froid, sans cœur me laissa son œil victorieux,
Tout étourdi du coup de sa forte
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Quoi ? qu’est-ce ? ô vents, ô nues, ô l’orage !
À point nommé, quand d’elle m’approchant
Les bois, les monts, les baisses vois tranchant
Sur moi d’aguet vous poussez
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Vous qui aimer encore ne savez,
Ores m’oyant parler de mon Léandre,
Ou jamais non, vous y devez apprendre,
Si rien de bon dans le cœur vous avez,
Il osa bien branlant ses bras lavés,
Armé
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Ce n’est pas moi que l’on abuse ainsi :
Qu’à quelque enfant ses ruses on emploie,
Qui n’a nul goût, qui n’entend rien qu’il oie :
Je sais aimer, je sais haï
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Quand viendra ce jour là, que ton nom au vrai passe
Par France, dans mes vers ? Combien et quantes fois
S’en empresse mon cœur, s’en démangent mes doigts ?
Souvent dans mes écrits
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Toi qui oys mes soupirs, ne me sois rigoureux
Si mes larmes à part toutes miennes je verse,
Si mon amour ne suit en sa douleur diverse
Du Florentin transi les regrets langoureux,
Ni de Catulle
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Ce sont tes yeux tranchants qui me font le courage.
Je vois sauter dedans la gaie liberté,
Et mon petit archer, qui mène à son côté
La belle gaillardise et plaisir le volage.
Mais après
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