fragile chemin -
tendu entre deux êtres
un fin fil de soie

gardien de géants -
sur la berge, des grands arbres
aux feuilles d'argent

adossé au vent
un défilé de nuages
ombre le tableau

l'âme des regrets
comme ce bleu qui t'entoure
vague et déferlant !

entêtant silence -
rien n'égratigne la porte
des nuits argentées

l'esprit saturé !
la plume de mon stylo
gratte du silence

Quelques pas de plus
sur le quai des souvenirs
dix ans nous séparent

Petit matin bleu
dans le regard du printemps
un oui pour la vie

Dans la maison vide
l'obscurité silencieuse
enlace le temps

À peine ouverts -
Mes yeux rougis de fatigue
font machine arrière

Pendu
À mon cou
Doucement
Ton rire
Se fraye
Un chemin
Vers
Ce qui bat
Encore
En moi.

Mon hymne
À la vie
C'est ta voix
Qui chasse
Au loin
L'ennui
De mes mains
Vides de toi.