Ils trempent leur plume, s’échauffent, esquissent le premier mot, ils essaient de deviner où cela mène, prennent les ronds-points pour des virgules, les dos d’âne pour des points de... [+]

Cette nuit-là, au moment où je grattais sur ma page, j’entendais le cri des corneilles. On est loin des bruits de café ou du chant de la nature – la vérité est qu’un écrivain fait avec ce... [+]

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Le soleil de fin d’après-midi me réchauffe le dos, la Leffe me réchauffe le ventre, un oiseau balance ses trilles dans l’air chaud, le vent remue l’herbe sauvage de la plaine que les... [+]

J’aime bien le RER. Tout ce qu’il traîne de morts et de vivants. Ce que j’appelle les vivants, ce sont tous ceux qui déambulent gaiement dans les couloirs, entrent avec précipitation, sortent... [+]

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Entrée n°26 du dictaphone de Paul Mabrin, 28 oct. 2017, pièce à conviction :
Me voilà prêt. Resserré par le temps qui me contraint à l’essentiel, je vais raconter les... [+]

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L’impact des gouttes sur le métal résonne encore dans un coin de ma tête, à la manière d’un souvenir qui ne veut pas lâcher sa proie. Sa proie, c’est moi, victime d’une attaque... [+]